Les discussions vont bon train au niveau du CIO quant à la possibilité que les Jeux Olympiques de Tokyo n’aient pas lieu fin juillet de cette année.
Dans une interview accordée vendredi à la RTBF, Pierre-Olivier Beckers se déclarait pour un report de quelques mois des JO. « Je n’envisage pas une seule seconde que les Jeux soient annulés. Ce serait un drame à tous niveaux… Nos athlètes ne demandent pas un report, ils demandent que les Jeux puissent se tenir si toutes les conditions sanitaires sont réunies ».
De nombreuses fédérations ont préconisé le report ; le Canada vient de décréter qu’il n’enverrait pas ses athlètes en juillet à Tokyo. Le CIO ne va pas décider maintenant une solution de report et attendra sans doute le début mai pour trouver la meilleure solution.
Quand alors ?
Il existe plusieurs propositions. L’une d’elle est de reporter les Jeux en fin octobre-début novembre de cette année. Mais cela impliquerait un chamboulement au niveau des compétitions nationales; de plus, ces mois sont ceux des typhons au Japon. Autre solution : juillet 2021. Mais alors, les JO entreraient en collision avec les championnats du Monde d’athlétisme et de natation. Et 2022 ? Possible également, et moins dérangeant au niveau concurrence. Mais tard.
Et le hockey ?
Un report des JO permettrait au hockey de se trouver une place durant l’été, avec la Pro League décalée de deux mois. Laissant ainsi la place aux championnats nationaux qui pourraient avoir lieu en juin. Pour autant que tout le monde soit rétabli et qu’il n’y ait plus de risque de contamination. Car tant qu’il y aura des intervenants des championnats (joueurs mais aussi cadres et entourage large) qui n’auront pas l’assurance de ne plus être en danger, il ne sera pas raisonnable de reprendre la compétition. Et malheureusement, ce ne sera le cas que lorsqu’un vaccin aura été mis au point.