Ce 5 août 2024 restera comme un coup d’arrêt douloureux à une génération dorée de notre hockey masculin. La défaite face à l’Espagne a provoqué une sérieuse désillusion à toute la communauté hockey et sportive belge puisque la médaille d’or tant convoitée et prévisible est partie aux oubliettes de l’incertitude du sport.
On se souviendra du commentaire de La Libre qui constatait que les Red Lions dégageaient encore plus d’énergie qu’à Rio. Il ne faut pas oublier que la phase de poule des Red Lions a été exemplaire.
Aujourd’hui, la constatation est que les Espagnols ont bien joué le coup et ont endormi les Belges. A moins que ce soient les Belges eux-mêmes qui soient passés à côté de leurs possibilités de plier le match comme précédemment face à un adversaire qu’ils ont toujours battu ces dernières années.
Des regrets mais
Florent van Aubel rêvait d’une meilleure fin de carrière. « Mais ce fut beau… dommage« , regrettait le génial magicien. « C’est la fin du tournoi et d’un génération« , déplorait le mythique gardien des Red Lions. Les Belges étaient effondrés mais se donnaient le temps de la réflexion pour mesurer cette défaite.
L’Europe au-dessus
Les Pays-Bas, l’Espagne et l’Allemagne sont rejoint par l’Inde dans le final 4. C’est à nouveau la suprématie européenne alors que l’Océanie et la Panamérique sont absents des demi-finales.
Les Pays-Bas sont apparus comme les plus percutants. Contre l’Australie (très solide et rugueuse comme à l’habitude), ils sont répondus présents et on voit les troupes de Jeroen Delmee gagnantes.
Petite nouveauté relevée lors de la rencontre, Jorrit Croon, qui s’est fait exclure 2 minutes suite à une violente collision, s’est fait apposer un tape au pied par la kiné néerlandaise alors qu’il était assis sur la chaise des punis : personne n’y a trouvé à redire…
Avec cette défaite, les Red Lions retombent de la 1ère à la 4e place du ranking mondial.
Au tour des Panthers
Ce lundi est le jour des Dames. Les quarts de finale verront les Red Panthers affronter les Red Sticks, question de venger leurs collègues Lions. Une rencontre également à leur portée et qu’il faudra prendre avec sérieux pour ne pas subir la même désillusion. Dans La Libre, Judith Vandermeiren considère que son équipe a toutes les chances de passer l’obstacle espagnol : »Nous ne voyons pas ce match comme un quart de finale.«