Dernier jour de la phase de poule pour les Dames qui vont ainsi définir les terribles quarts de finale.
Les Red Panthers ont subi la loi des plus fortes : les Néerlandaises sont depuis des années au sommet et sont parvenues à rester au top en alignant une équipe renouvelée, toujours aussi performantes que les précédentes formations. Le vivier du pays est 10 fois plus élevé en nombre que le nôtre et cela contribue à la suprématie du hockey Oranje. Ce soir, l’Allemagne sera au menu des Belges qui doivent battre Stapenhorst et Lorenz pour accéder à un quart plus facile que ne seraient l’Australie ou l’Argentine. « Nous devons absolument gagner », explique Barbara Nelen dans la Libre.
Comme des Lions
Les deux équipes Messieurs des Leones et des Lions se sont battues comme des diables pour arracher un résultat. Avec un nul qui n’aura satisfait que les Belges; les Argentins terminent finalement 4e et auront la lourde tâche d’affronter l’Allemagne. Les Belges connaissaient leur adversaire dès avant le match contre l’Argentine : l’Espagne, le meilleur match possible.
Ce n’est pas pour cela qu’ils ont laissé aller leur hockey : ils sont revenus par deux fois alors qu’ils étaient menés.
L’horaire initial programmait le match des Belges à 20.00hr. Mais les résultats ont fait que l’Inde et l’Argentine allaient jouer à des heures difficiles à combiner avec le décalage des deux pays; c’est pourquoi l’organisateur a programmé l’Inde tôt le matin et l’Argentine tard le soir. Au grand dam de ceux qui ont directement acheté leurs tickets pour le match de 20 heures; il leur faudra jouer avec la plate-forme de revente des tickets.
Les « arrangements » du tournoi
On a pu s’étonner d’un titre de presse qui annonçait que les équipes de hockey allaient faire rouler leur effectif. Le hockey, ce n’est pas le football et le coach ne dispose que de ses 16 joueurs, et pas 24 ou 25 comme à la coupe d’Europe de foot de juin passé. Il y a bien 3 réserves mais elles ne sont disponibles qu’en cas de blessure ou de maladie, certifiée par un médecin. La FIH a instauré cette règle notamment à cause de la fameuse Covid et également eu égard à l’étroitesse du noyau et de la charge imposée aux joueurs, les 4 meilleures équipes devant accumuler 8 rencontres en 14 joueurs. Mais qu’a-t-on vu ces derniers jours : toutes les équipes ont enregistrés des blessures certifiées au point de devoir faire appel aux réserves. Comme le soulignait un consultant, le système est hypocrite et tout le monde tourne. Qu’on arrête donc de parler de 16 titulaires et de 3 réservistes, mais bien d’un noyau de 19; mais attention au retour de bâton du CIO.
Un mur indien
Tout le monde apprécie les exploits de Sreejesh Parattu Raveendran. C’est le gardien indien de 35 ans qui a fêté sa 331e cape ce vendredi. Mais voilà que la fédé indienne de hockey publie une image du gardien avec en surimpression le qualificatif « The Wall ». De quoi faire réagir nos lecteurs qui parlent bel et bien d’usurpation par rapport au vrai Wall, le surnom de Vincent Vanasch : « ne vous laisser pas abuser par des contrefaçons« .