John John Dohmen a pris une année sabbatique et son congé de l’équipe nationale lui a fait un bien fou.
« Cette année m’a permis de sortir de la bulle équipe nationale et de voir plein de choses hors du hockey. J’ai pensé à autre chose. Cela fait 12 années ininterrompues de hockey au plus haut niveau et ça m’a fait du bien de penser à autre chose. »
Dohmen a passé ses derniers examens d’ostéopathe et les a réussi. Il s’est installé dans trois endroits proches de chez lui : « J’exercerai l’équivalent d’une demi-semaine, le reste du temps étant consacré au hockey. » Le sportif n’a pas chômé physiquement. En juillet, cela a été le vélo et j’ai fait une étape du tour de France avec le fameux col de l’Izoard. En août, c’était la reprise des entraînements avec le Watducks. Cette année, je me sens vraiment bien. En tout cas mieux que l’année précédente où j’ai accumulé la malchance. J’ai eu deux fois une côté cassée. Suite à al deuxième blessure, je me suis déchiré un abdo. Et en fin de championnat, j’ai eu un souci aux ischios. »
John John Dohmen s’est remis à la disposition de Shane Mac Leod et ce dernier a annoncé le retour de son numéro 7 dans le squad élargi. « Il y a toujours eu de la concurrence dans l’équipe et je sais très bien que je n’ai pas ma place garantie dans le noyau de base. Que j’aie peur de cela, pas du tout; si j’avais peur, je ne serais pas revenu. Ca ne change pas d’avant. J’ai vu l’été des Lions et je suis heureux de voir comment a évolué l’équipe. »
Quand on demande au meilleur joueur FIH de 2017 s’il vise Tokyo, il tempère. « Pour le public, les JO de 2020, c’est près. Pour nous, cela représente des milliers d’heures d’entraînement. Nous visons plutôt les choses par objectif. Le premier, c’est la finale de la World League. Il faut qu’on remporte un tournoi majeur et c’est dans deux mois. Après cela, il y a la coupe du Monde : je pense qu’on peut la gagner. Après, il y a le championnat d’Europe à Anvers puis la Pro League. Ce sont tous des objectifs auxquels on pense avant les JO. On a une équipe avec beaucoup de bons joueurs, comme ceux qu’on a vu à Amstelveen. »