La Belgique, qui a négligé sa présence au niveau international depuis plus de 20 ans, paie encore aujourd’hui cette absence. Seule une représentante belge sera présente aux JO de Paris. Et heureusement qu’on a Laurine !
Si l’on ne tient pas compte des médecins, il y a 48 officiels (2 TD, 14 juges, 4 umpire manager et 28 arbitres).
La répartition de ces officiels par pays donne ceci
5 : Argentine et Australie
4 : Angleterre, Nouvelle-Zélande et Pays-Bas
3 : Afrique du Sud, Allemagne et Singapour
2 : Ecosse, Japon, Trinidad&Tobago et Zimbabwe
1 : Autriche, Belgique, Chine, France, Ghana, Inde, Irlande, Pologne et Rep. Tchèque
Pauvre Belgique
Alors que les Belges sur le terrain ont tout gagné en Messieurs et se rapprochent du top mondial en Dames, ils ne sont représentés que par une seule arbitre aux JO, laquelle officie depuis près de 10 ans au niveau FIH et en sera à ses 3e Jeux. Aucune autre reconnaissance, même pas celle de Céline Martin-Schmets qui compte pourtant plus de 122 « capes » au niveau international; elle sera vraisemblablement confinée au rang d’excellente servante du sifflet mondial, mais pas plus. Nous n’avons personne au niveau Messieurs et il faudra sans doute attendre 4 voire 8 ans pour voir Sébastien Michielsen frapper à la porte des JO. Pourtant, les arbitres belges sont reconnus au niveau international comme d’excellents directeurs de jeu – parmi les meilleurs ! C’est le coût d’une politique d’absence de la Belgique au sein des instances officielles, du moins dans le milieu des officiels : nous payons le manque d’un ministre des affaires étrangères du hockey. On va devoir y penser
Demandez donc à Bjorn Isberg et Sylvie Petitjean comment ils se sont imposés comme « indéboulonnables » au sein de l'<EHF et de la FIH