Nous avions évoqué la réunion de mardi soir entre les clubs de division Honneur représentés par la Top Hockey League, laquelle devait décider si la demande des clubs anversois, bloqués par la décision de la Gouverneure de la Province, d’interdire les entraînements et les matchs sur tout leur territoire. Ce qui poussait au moins 7 clubs de DH (Messieurs et Dames) à se croiser les sticks jusque fin août. Impossible pour ces équipes de préparer normalement l’un des meilleurs championnat au monde.
L’ARBH avait poussé la THL à obtenir un break pour tous. Les clubs anversois avaient donc demandé et soumis au vote une suspension des matchs d’entraînement et une nouvelle postposition du championnat d’une semaine.
Un premier vote négatif
Les clubs consultés à distance ont voulu se montrer solidaires mais ont refusé de repousser à nouveau d’une semaine le début du championnat. Fabrice Rogge explique : « Il y a eu un bon nombre de clubs qui acceptaient de suspendre les maths mais pas de postposer la date pour plusieurs raisons, notamment la possibilité d’une deuxième vague. Les club anversois se sont montrés très déçu mais nous avons senti une volonté de solidarité et nos avons organisé un second vote uniquement sur la période du mois d’août. Cela a été lancé en milieu de semaine. »
Un second vote positif
Le temps pour les clubs de s’organiser, de consulter coach, manager et joueurs, et la décision tombait vendredi soir. « Le clubs ont voté oui. Il faut chez nous la majorité des deux-tiers. Ce n’est pas une décision simple car des clubs ont lié ces maths à des team-building, il y a eu des logements réservés. Plusieurs ont déjà annulé ces réservations. On a donc confirmé notre demande au membres d’annuler les rencontres d’entraînement jusqu’au 26 août. Ce n’a pas été facile pour les clubs et j’apprécie la grande maturité de nos dirigeants, des coaches et des joeuurs qui se trouvent face à une situation extrême, qui ne s’est jamais passée et devant laquelle il a fallu prendre beaucoup sur soi. »
Le hockey n’est pas le foot
Il n’en reste pas moins que la pilule est difficile à avaler pour les « petits » sports comme le hockey alors que le football a recommencé son championnat. La THL au travers de l’ARBH , avec Serge Pilet et Christoph Van Dessel, a été en contact avec le cabiner Weyts pour tenter de tout de même faire comprendre que le hockey est organisé professionnellement. « On n’a pas les mêmes budgets que le foot. Organiser un testing permanent est coûteux : pour le foot, ce n’est pas grand’chose, pour nous, c’est beaucoup d’argent. Tester une équipe deux fois par semaine pendant un mois, cela revient entre 6-8000 euros par équipe. Cela nous laisse tout de même un goût amer alors que nous avons des procédures bien étudiées. » Les clubs anversois avaient pensé à s’entraîner ailleurs qu’en Province d’Anvers, à l’invitation de plusieurs clubs. « Mais nous n’avons pas voulu le faire pour rester corrects : ce n’était pas un bon message à faire passer. Nous avons des consignes très claires à ce sujet. Ceci dit, nous continuons à avoir des contacts avec le cabinet du ministre pour étudier des solutions et qui sait peut-être infléchir la tendance. »
La THL a donc décidé. Elle a demandé à ses membres de ne pas organiser de rencontres d’entraînements en DH jusqu’au 26 août inclus. A moins de nouvelles directives venant de la part des autorités.