C’est une vidéo remarquable de la fabrication de stick en bois que nous a déniché un lecteur. Au départ de planche de bois brut, la découpe en fines lamelles, l’assemblage, le pliage, le collage, l’ajustage (avec un modèle Dita), le découpage, le tournage, l’ajustement à la scie circulaire, le façonnage à la lime, etc.
De quoi prendre soin de son stick après un tel travail.
De la belle ouvrage comme aurait dit mon grand-père ! Ces ouvriers sont de vrais artistes. Et acheter un stick en bois à l’époque de notre jeunesse était un moment très privilégié: trouver la bonne courbure, le bon poids, le bon équilibre. Et cette odeur de vernis qui enivrait nos narines d’adolescent… ah, toute une époque. J’ai encore mon stick “Karachi super king” 21 qui a marqué deux fois à Amstelveen le 20 mars 1976 pour nous qualifier à Montréal! Mais le musée olympique de Lausanne voudrait bien l’avoir 🙂
Remarquable article sur la fabrication des sticks en bois (hickory) que j’ai pu admirer de visu en Inde ou au Pakistan, sticks que nous ramenions entourés d’un tapis acheté sur place.
A Bruxelles, rue des Comédiens, Van Wesemael (Sports) m’assemblait mes sticks avec le manche choisi avec 2 ou 3 fines lamelles de caoutchouc selon la dureté pour l’introduire dans la fourche de la partie en V de la tête couleurs, qualité, dureté, et longueur souhaitées.
Répartition du poids souhaitée, j’ai toujours choisi dureté du manche (pas comme les Hammer) et poids en tête de la crosse légèrement bombée pour les PC, ce qui me permettait de placer ma balle en fermant la tête et de ne pas shooter en undercutt. D’où le nombre de PC marqués. Anecdote: à un Tournoi au Well, remplacement du PC par un shot du bord du cercle à l’endroit choisi par le shoteur (angle choisi), keeper sur sa ligne de but balle sur ligne du cercle et shot direct, j’en ai marqué 10 sur 12 dont 2 sur 3 à Marcel Thill (hélas déjà décédé).