Le Racing veut faire renaître un folklore quelque peu disparu en organisant sa Zwanze Rat le 10 octobre prochain.
Il nous revient ce souvenir des années ’80, rappelé par Bernard Lescot, une des chevilles ouvrières du club et des fêtes d’antan. Le Sukkelweg était un des clubs pour lequel la fête était essentielle. Avec tout un folkore que l’on retrouvait non seulement sur le terrain mais aussi en dehors.
Historique
Lorsque Thierry Moreau de Melen proposait à Guy Vanderborght de fonder un satellite au Léopold, la première réaction fut que c’était introduire le loup dans la bergerie. Avec 3 personnes sérieuses à sa tête (Th.M., Yves Brose et Philippe Humblet), le Sukkel promettait de rester sage. Cette équipe, qui allait rassembler les pensionnés du Léo, allait jouer dans la cour des grands, atteignant la 4e place de la division 1 (la DH d’alors), jouant même des mauvais tours à son club mère. Tout le monde craignait le Sukkelweg, capable d’arracher des victoires uniquement sur l’intelligence du jeu et sur la roublardise de ses joueurs; les arbitres s’en souviennent également.
Pour son 25e anniversaire, Thierry Hautem souhaitait 25 longues nouvelles années. Le club suspendait ses activité en 2006 pour reprendre avec des jeunes en 2015. « Merci aux dirigeants du Léopold pour leur compréhension qui fait et a fait que de rivalité, il n’en fut pas. »
Le programme des 25 ans était on ne peut plus éclectique.
Les souvenirs du Sukkel sont bourrés d’anecdotes les plus inénarrables les unes que les autres.
Des fanfares
Le Sukkel aimait la fête et nombre de joueurs avaient des connections avec beaucoup d’associations.
Des fanfares se sont mises à la disposition du club et on verra la fanfare du Meiboom entourer l’équipe lors de plusieurs de ses rencontres.
Avec la fanfare du Meiboom
La photo de tête de cet article montre le Sukkelweg en 1984 avec une des fanfares alors que l’équipe louait le terrain d’Uccle Sport.
En septembre 1987, les deux équipes soeurs inauguraient le nouveau sablé du Léopold.