Fallait-il dire ou écrire qu’une guerre entre la Belgique et l’Inde était latente depuis une année.
C’est La Libre qui a titré ce samedi dans ses éditions (aussi sur la DH) sur cette guerre entre l’Inde et notre pays. Une guerre qui dure depuis un an. Depuis que les Award de la FIH avait récompensé les Indiens dans toutes les catégories et que l’ARBH avait émis des tweets mettant en doute la légitimité des votes. Ce à quoi le président de la fédération indienne avait réagi en traitant la communication de la Fédé d’injuste et de raciste.
La FIH avait été saisie d’une plainte officielle et devait traiter ce dossier, demandant des explications à l’ARBH. La chose a été loin et la Fédé a dû se défendre en prenant des avocats spécialistes du droit en la matière, ce qui lui a coûté bonbon. Il fallait être prudent et se prémunir contre des arguments dont on n’aurait su d’où ils venaient : avec la FIH, on ne sait jamais nous déclare un cadre. Et il est vrai que tout est possible depuis quelques années de la part de nos dirigeants mondiaux. La défaite d’une voix de Marc Coudron dans une élection qui a intrigué pas mal de monde, 3 coupes du Monde en 4 éditions à Bhubaneswar, etc. L’Inde pousse le hockey en avant, le reste du monde reste bien amorphe.
Enfin la paix
Une lettre est arrivée à l’ARBH qui a communiqué la décision du Board de la FIH (son comité directeur). Le président Patrick Keusters devrait en communiquer la teneur lors de la prochaine assemblée générale des clubs du 18 juin et on attend avec impatience cette décision qui devrait aller vers un classement sans suite de cette affaire, l’Inde devant retourner à ses études. Nul doute que la Fédé sera plus prudente à l’avenir et laissera aux médias le soin de dire à la FIH son fait, et notamment que le système de vote doit être revu et qu’elle doit communiquer avec plus de transparence sur sa méthode de travail.
Sur le terrain
Quant aux guerres entre fédés, elles ne doivent pas toucher les athlètes. Quand on a vu le respect et l’amitié qui règne entre les joueurs ce week-end à Anvers, on peut être assuré que cette prétendue guerre n’était que du vent entre dirigeants…