La Fédération Internationale de Hockey est toujours à la recherche de moyen pour rendre son sport plus médiatisé.
Avec le manque d’assistance aux différents tournois de la World League, elle a dû réinventer une compétition qui joue le rôle de qualificatif pour la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques. D’où la mise en place de la Global Home and Away League qui avait été imaginée l’an passé. Comme je le soulignais dans un article précédent, et malgré les assurances de la FIH qu’il s’agissait d’un grand succès, peu de pays se sont déclarés disposés à rentrer dans un système qui allait manger le temps disponible pour les championnats et qui allait s’avérer coûteux pour un sport qui est majoritairement amateur. Le fait que 15 pays se soient inscrits à cette compétition (12 messieurs et 13 dames) démontre le peu d’engouement pour ce système.
Après réflexion, la FIH, qui est toujours à la recherche de la meilleure formule, a décidé de limiter cette Global H&A League à 9 pays et de l’appeler la PRO League.
Ces pays se rencontreront en matches aller et retour à partir de janvier 2019 et pour une période de 4 ans. Chaque pays disputera 16 rencontres, dont 8 à domicile.
Pour les Messieurs, les pays retenus sont l’Argentine, l’Australie, la Belgique, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Inde, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et le Pakistan (qui jouera at home à Glasgow-SCO). Pour les Dames, ce seront l’Argentine, l’Australie, la Chine, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Inde, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande et les USA. Les Red Panthers n’ont pas été retenues, de justesse.
Cette PRO League prend la place des 3e et 4e tours de la World League et du Champions Trophy qui sont supprimés.
Le choix des pays a été fait en fonction du classement, des possibilités financières et commerciales, de l’impact médiatique, etc. Il s’agit pour chaque pays d’un gros investissement et il est indispensable d’en avoir un retour médiatique, et certainement télévisé. En juillet, une nouvelle réunion de travail sera tenue à Genève pour mettre au point le calendrier. Les pays européens Allemagne-Pays Bas-Belgique défendront une position tendant à protéger les championnats nationaux. L’idéal serait de consacrer trois blocs à ces compétitions : une en janvier-février où les rencontres en Australie/Nouvelle-Zélande/Inde seraient casées, un autre bloc pendant deux semaine en avril et le reste après le championnat. Ces trois périodes fixes laisseraient une place correcte au championnat local.
Quant au reste des pays qui devraient se qualifier pour les grands tournois, la FIH laisserait les deux premiers tours de la World League en place. Il faudrait alors, en fonction des qualifications, mettre sur pied des « qualificatifs » spécifiques. On parle déjà d’un qualif olympique en janvier 2020 pour les JO de Tokyo. Mais tout cela doit être réinventé. A suivre donc.
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