Alors que le White Star devait renoncer à abriter la rencontre de ses Dames face au Wellington, le T1 Hugo Benhaiem expliquait la réussite inattendue de son équipe.
Monter de Nationale 1 en Honneur n’est pas une sinécure. En général, c’est à un mouvement montée-descente auquel on assiste, quel que soit les renforts appelés à la rescousse du noyau de 1. Au foot, dans les sports pros, il ne reste en général pas grand monde du noyau inférieur; on remplace par des joueurs du niveau correspondant. Au hockey, sport amateur, les joueurs du club continuent l’aventure dans la division supérieure.
« Lorsque nous avons su que nous allions monter – c’était l’objectif dès le début de la saison -, nous avons bien réfléchi. » souligne Hugo Benhaiem qui est descendu avec son équipe la saison précédente. « Avec Maxime (ndlr : Clément, son T2), nous avons bien analysé nos défauts. Il y avait tout d’abord le physique. Les filles n’avaient pas assez développé cet aspect-là. Nous avons engagé une diététicienne. Les filles se sont soignés et la différence est apparue assez vite. »
Les Dames du White ont commencé leur saison 2017-2018 très vite après la fin du championnat. « Le travail devait payer. Et effectivement, nous avons été directement efficaces. Bon, sans doute que les équipes que nous avons rencontrées n’ont pas fait trop attention : nous n’étions pas attendus. »
Et puis le White a recruté. Il s’est bien renforcé. 10 joueuses parmi lesquelles trois Françaises, deux Italiennes d’ascendance argentine dont l’expérimentée Lara Oviedo qui a déjà 6 buts à son actif. « L’objectif est bien sûr d’avoir de la qualité qui donne du rendement. Au milieu, nous avons Ponthieu et Bertarini qui entourent Marine Truyens qui revient à un bon niveau après ses graves blessures. L’idée est de faire progresser nos jeunes : il ne sert à rien de prendre des étrangères performantes pour faire le résultat immédiat, elles doivent écoler et donner de l’expérience à nos jeunes qui sont appelées à prendre leur place dans le futur. Et tout cela fonctionne bien. Nous avons avec Mili Meijas une excellente communicatrice qui fait le lien entre les étrangères et nos joueuses, et cela sur tous les plans. »
Benhaiem reste les pieds sur terre; un bon début de championnat a placé les Etoilées dans une spirale positive. Cela peut vite changer et ses joueuses le savent bien. Le White, une équipe à suivre.