On en a beaucoup parlé. L’appel à l’arbitrage vidéo a été réalisé pour les finales des play-offs.
Ce n’est pas une première en Belgique puisque lors de la World League à Brasschaat, la FIH avait déjà fait appel à cette technique, d’ailleurs déjà utilisée depuis quelques années par les arbitres dans les compétitions internationales. On se souviendra d’ailleurs de la fameuse injustice faite aux Belges lors des Jeux de Pékin lorsqu’un but ne fut pas accordé à Jérôme Truyens contre la Corée et cela, malgré la vidéo.
Depuis Pékin (il y a déjà 9 ans), on a fait beaucoup de progrès et des arbitres se sont spécialisés dans le domaine, à l’instar de Grégory Uyttenhove qui a déjà officié au plus haut niveau. Les internationaux belges sont déjà bien habitués à l’utilisation de l’arbitrage vidéo car il faut savoir exactement ce que l’arbitre a sifflé et ce qu’il faut demander pour être sûr de voir la question bien traitée.
Sébastien Duterme a mis l’idée sur le tapis et depuis novembre passé, s’est renseigné sur les possibilités de monter une cabine de gestion de l’arbitrage vidéo. « Oui, en fait il faut absolument que le match soit retransmis en direct avec un nombre suffisant de caméras. Dans ce cas-ci, c’est suffisant. Au départ, Play-Sport ne retransmettait que le match Messieurs, raison pour laquelle certains sont cru qu’on défavorisait les Dames. Ce n’était pas de notre ressort et lorsqu’on nous a annoncé que le match Dames allait également être retransmis, nous avons bien sûr inclus les dames. »
Le camion dispatching des images est le lieu de décision de l’arbitre vidéo. Il voit devant lui un grand écran divisé en 6 et il dispose de 4 sous-écrans qui donnent les images des différentes caméras. « Lors d’un appel, on demande à la régie de nous mettre au ralenti les images de la phase sous les différents angles. On peut recommencer autant de fois que nécessaire. Mais bien sûr, il faut aller vite pour ne pas interrompre la rencontre de manière exagérée. Il y a un joueur qui demande de rejuger la faute. »
Si un match par week-end est retransmis par Play Sport, le comité d’arbitrage n’envisage pas de l’utiliser pour le vidéo-arbitrage. « On en peut pas imaginer un seul match sur les 6 de la division honneur placé sous ce régime, et pas les autres.Les coûts de ce service sont en fait repris dans le total de la retransmission car il n’y a pas d’équipement supplémentaire requis pour cet arbitrage, excepté le fait de doter les 4 arbitres (les deux effectifs, le réservé et l’arbitre vidéo) d’oreillettes compatibles avec le système de télévision; en effet, les arbitres sont constamment en direct diffusés sur le son du match. »
L’arbitrage vidéo a été utilisé ce week-end et il aura d’ailleurs été déterminant sur l’attribution du titre en Dames, la Gantoise croyait avoir gagné alors que l’arbitre vidéo (Laurine Delforge) annulait le but et donnait un stroke au Braxgata. Bonastre offrait le titre aux Boomoises.
L’arbitrage vidéo est un plus au niveau de la justesse des décisions arbitrales, un plsu au niveau spectacle. Nul doute que le système sera renouvelé.
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