L’avis est intéressant. Il provient de Louis Maraite, grand supporter du hockey, papa de Pilou et qui connait donc très bien ce qu’est la vie d’un joueur du tophockey.
Il constate le manque de développement en région wallonne et a écrit sur son mur Facebook cet avis qu’il nous autorise à reproduire.
Vous pouvez réagir sur son mur FB ou en bas de cet article.
L’euphorie du titre mondial des Red Lions est justifiée. En vingt ans, les dirigeants de la Fédération de hockey ont géré une progression incroyable avec le sommet mondial de ce dimanche. Avec calme, méthode et un grand professionnalisme. Bravo à Marc Coudron, président fédéral, qui a coordonné tout cela avec un encadrement exceptionnel.
La Wallonie hors Brabant wallon est en retard dans ce sport. Pour différentes raisons.
1. les clubs wallons sont moins nombreux, ce qui a obligé les parents des équipes de jeunes à des déplacements toujours plus longs, à travers tout le pays. L’organisation regionale d’aujourd’hui fait se rencontrer les équipes plus proches mais les joueurs se rencontrent à plusieurs reprises et progressent moins vite.
2. Le centre national de hockey est à Boom que doivent rejoindre les élites de Wallonie parfois à des heures de congestion automobile. Le projet de Centre national à la Foret de Soignes fut bloqué il y a dix ans par …le bourgmestre FDF. Les joueurs de Wallonie le remercient encore.
3. La Wallonie politique, concentrée sur le ballon, a raté le virage des infrastructures de hockey. Le mirage des terrains synthétiques de foot est aujourd’hui dans l’impasse environnementale. Le hockey ne peut se jouer que sur des terrains synthétiques mouillés. Le prix de l’eau non adapté à la pratique sportive et la réglementation drastique des puits artésiens ont freiné les investissements des clubs wallons.
4. Les dirigeants des clubs wallons de hockey se sont donc trouvés moins bien armés pour développer leur sport, sans paler de la réalité économique et des moindres recettes de sponsoring.
Appel est donc lancé aux responsables communaux et régionaux : pour chaque fusion/suppression de clubs de foot, il faut conserver les terrains pour la pratique sportive et étudier les possibilités de faire le choix du hockey. Il faut, pour Infrasport, accélérer les investissements et le pourcentage d’intervention. Et les citoyens, comme les riverains du club d’Embourg ne l’ont pas fait, doivent dépasser le phénomène Nimby et soutenir ce sport exceptionnel.
Appel est donc aussi lancé aux entreprises : soutenez les clubs de hockey. Ils le méritent assurément.