Alors que l’arbitrage vidéo est devenu une habitude bien ancrée dans le monde du hockey, le football piétine.
C’est depuis cette saison que nos amis les footballeurs utilisent la vidéo pour aider à la décision les arbitres qui ont des soucis dans le rectangle. Certains médias ont déjà fait écho de l’utilisation de la vidéo par les arbitres de hockey. Nous en avions également fait un reportage sur ce site.
Le foot vient de s’y mettre et le moins qu’on puisse dire est que son utilisation n’est pas des plus aisée. Pourtant, elle est utile. Le hockey peut certainement aider le foot à trouver sa vitesse de croisière en ce domaine.
Lorsque l’arbitre de foot, pourtant aidé par deux juges de ligne et deux arbitres près des buts, décide d’aller consulter la vidéo, il doit se rendre vers une « TV » situé au bord du terrain et se cacher sous des morceaux de carton pour tenter de voir une faute sur un écran 19 pouces. Après parfois de longues minutes, il ressort de sa cage avec sa décision.
En hockey, il en va tout autrement. Un match de hockey est sifflé par deux arbitres. Lorsqu’une rencontre est filmée et suffisamment équipées que pour faire appel à un arbitre vidéo, cet arbitre est installé dans un petit camion régie et dispose d’écrans de 30 à 40 pouces, avec un technicien à ses côtés pour visionner la phase litigieuse sous tous les angles possibles.
Quand un appel à la vidéo est fait, soit par une des deux équipes, soit par l’arbitre lui-même, une question très précise est posée à l’arbitre vidéo et cet arbitre répond par, soit « je ne vois pas de quoi changer la première décision », soit par une autre décision « pc, stroke, dégager, ou bully » à laquelle l’arbitre principal est tenu de se conformer. Ce n’est donc pas à l’arbitre qui fait appel à la vidéo de se mouiller dans cette partie vidéo de l’arbitrage.
A noter que chaque équipe a droit à un appel vidéo par match : tant que son appel n’est pas rejeté, elle peut continuer à faire appel. Et seul le capitaine est habilité à poser la question, question dont la formulation est très importante.
Il y a pour ces arbitres vidéos une formation spécifique car les choses ne sont pas aussi simples qu’il n’y paraît. Les fédérations ont d’ailleurs créé une catégorie à part d’arbitres vidéo. Et les règles sont d’ailleurs bien plus compliquées que ce qui vous est expliqué dans cet article. Mais en tout cas suivre la base de l’expérience du hockey, avec un arbitre installé dans une cabine séparée et avec le pouvoir décrit semble bien utile pour sortir le foot de ses balbutiements actuels.