02-09-2016 Le gros buzz de l’été, c’est la chaussure mango de Dita. Dès sa sortie, elle a connu un succès dépassant les attentes. Elle a surpris les détaillants mais aussi l’importateur, Eric Van der Noot : » Oui, elles ont eu un succès incroyable au point que je n’en possède quasi plus et qu’il a fallu en recommander d’urgence. Il en reste dans les magasins mais il faudra être rapide. C’est une chaussure qui est dotée d’un chausson qui assure l’étanchéité du pied. «
Les nouveaux modèles de Dita avaient reçu un retour très positif en début d’année auprès des spécialistes et les commandes avaient été faites en bonne quantité. » Dita est une marque qui offre toute la gamme de produits pour le hockey, du stick à la balle en passant par les équipements personnels comme les gants, protège-tibias, protège-dent, grips, etc. Pour les chaussures, nous suivons l’évolution des pieds. En 20 ans j’ai vu le pied grandir d’une à deux tailles : un 8’5 est devenu 9’5 ou 10′. »
Van der Noot a vu arriver un bon nombre de nouvelles marques de stick sur le marché. » Aujourd’hui, nous avons 18 ou 19 marques qui tentent de s’offrir une part de marché. Ce qui fait que le marché s’est dispersé. Chaque marque essaye de s’approprier une star. Dita reste dans le top 3 belge, avec Osaka nouvellement arrivé et Adidas. Dita a eu les plus grands hockeyeurs belges comme Marc Coudron, Robert Gucassoff ou Jean Willems qui ont fait toute leur carrière avec ce stick. A l’étranger ce fut De Nooijer. A noter que plusieurs joueurs des actuels Red Lions ont également joué auparavant avec des Dita. L’arrivée de nouveaux sticks et d’offres alléchantes de nouvelles marques ont fait ceux qui jouaient avec Dita ont changé de marque. A Pékin, j’avais 7 joueurs avec Dita, à Londres 3 et à Rio 2. «
Aujourd’hui, Florent van Aubel est l’ambassadeur belge de Dita. Chez les Dames, les Louise (Cavenaile et Versavel) sont les porte-drapeaux de la marque. Il y a également de futures stars qui frappent à la porte de l’équipe A comme Alexander Hendrickx et Thibault De Kerpel qui jouent en DITA. La marque a également fait un gros effort chez les U18 et U16.
« Pourquoi choisir tel ou tel stick ? Il y a le look bien sûr, mais aussi le feeling, la pris en main, la solidité. Aujourd’hui, la tendance est d’aller vers un stick plus long : vers un 37 »5 plutôt que 36 »5. On va également vers le plus léger : on est passé de 380 grammes à 350 grammes. » Assez bizarrement, aux Pays-Bas, la tendance s’est inversée et les joueurs reprennent du plus lourd. Le shot est plus fort mais si l’on gagne en puissante, on perd en maniabilité.
La bataille de la composition du stick fait rage. Mais elle est source de tromperie. » Quand on a en main un objet composé de 100% de graphite, on a en fait en main une mine de crayon : ça casse tout de suite. Il ne faut pas se laisser emporter par l’annonce d’un haut taux de graphite. Nous n’avions pas marqué auparavant sur le stick la composition et le pourcentage en graphite parce que ce n’était pas essentiel. Depuis que certaines marques en ont fait un argument de vente, nous avons alors, à titre d’information, indiqué cette composition. » Le composite permet d’alléger le stick et d’offrir une excellente maniabilité. Mais tout est question de feeling personnel. » Il faut essayer le stick. Je me souviens de Teun De Nooijer qui a joué avec un stick assez bon marché alors que les soit-disant meilleurs sticks de la marque coûtaient beaucoup plus chers. » Le prix du stick n’est pas une assurance d’avoir en main le meilleur stick POUR SOI. Il est vrai que lorsque qu’on monte dans la gamme, on a un stick de plus en plus rigide, avec un taux de carbone de plus en plus grand, et dont le prix augmente. La série Exa – qui est le haut de gamme – connaissent un grand succès grâce à leur rigidité mais aussi grâce à leur système d’absorption des chocs. Mais pour les débutants, jouer avec un Giga ou un Terra est très bien. »