Il existe depuis près de trois décennies et il suscite les plus grosses discussions du lundi matin.
Le Dita, du nom du sponsor de ce trophée-une marque d’équipements de sports et de stick-, ce sont ces chiffres de 1à 4 plus le tiret qui se retrouvent le lundi matin dasn le journal à côté des noms des joueurs de division Honneur. La Libre Belgique suit chaque match de DH Messieurs tout au long de l’année. Un journaliste ou collaborateur de La Libre juge la prestation individuelle basée sur la régularité. C’est d’ailleurs un des premiers points de discussion de ce challenge : il faut avoir joué 20 minutes pour éviter le tiret ! Imaginons un joueur qui marque 3 buts en un quart d’heure et qui doit se retirer pour blessure : le malheureux qui pourrait même mériter un ‘4’ revient avec un ‘-‘. Heureusement, le journaliste présent aura vite fait de déroger à la règle et de lui attribuer des points en regard de l’impact qu’il aura eu lors de la rencontre.
Les points sont attribués comme suit : 1 pour un mauvais match, 2 pour un match normal, 3 pour une prestation remarquable et 4 pour une prestation exceptionnelle. Le 4 doit être rare.
Les gardiens et les joueurs sont séparés, autrement, on aurait 4 gardiens parmi les 10 premiers du classement.
L’attribution des points n’est pas simple. Même si tous les journalistes du match ont un jour joué au hockey (ou y jouent toujours), ils doivent à la fois suivre le déroulé technique du match, relever les faits marquants et puis compter les bons et les mauvais points de chaque joueur. Le lundi, certains points manquent de consistance. Certains sont exagérés, d’autres surprenants. On a trop souvent entendu la réflexion que lorsqu’on est Red Lions, on a d’office 3 : ce n’est pas faux. Les mails vers la rédaction ne manquent pas. Il n’en reste pas moins que le succès du Dita ne faiblit pas et que ce concept fait parler : un succès rien qu’en cela.
Si la révision du système a été envisagé, il est probable qu’il doive encore attendre un certain temps avant de trouver une nouvelle orientation. Rendez-vous donc le lundi 18 dans votre journal ou la veille au soir sur lalibre.be.
Pour ce qui est des Dames, le Dita ne sera pas organisé tant qu’il ne se trouve pas 6 correspondants pour visionner chaque rencontre… hélas.
photo : Gauthier Boccard, Dita 2017