C’est une excellente nouvelle qui nous est parvenue de Dendermonde. Le D-Mon Hokey Club va bientôt se doter d’un terrain synthétique. Il va le faire en partenariat avec le club local de frisbee.
En 2017, l’idée de créer un club de hockey à Dendermonde est née avec l’impulsion de la VHL. En 2018, le club était créé après le succès remporté par des initiations et la présence de certains parents plus que motivés.
Dont le célèbre Bichon que les hockeyeurs du White Star et du Waterloo Ducks se souviennent. Pierre Samyn est devenu le président du club. « Nous sommes trois ans plus tard et nous comptons 195 affiliés, avec des équipes dans une bonne partie des catégories jeunes. Actuellement, les entraînements et les matchs se déroulent sur le terrain en gazon synthétique à côté de la salle de sport de Sint-Gillis, où s’entraînent également le club de football, le rugby et le frisbee. »
Un terrain libéré
Le besoin d’un terrain synthétique à Dendermonde se faisait sentir de plus en plus vu la croissance du club qui va dépasser les 200 membres. La Ville de Dendermonde vient d’annoncer la bonne nouvelle : elle va libérer un terrain de foot pour en faire un synthétique combiné hockey-frisbee. « Nous allons nous associer au club de frisbee Dendermonde Ultimate Club; ce sera une première en Flandre. Le chemin est encore long et nous devons maintenant nous atteler à aller chercher les subsides nécessaire et financer le projet. Le coût du terrain est de 700.000 euros; la moitié sera subsidié par la Ville et Sport Vlaanderen, le reste sera supporté par le club. »
Une progression fulgurante
Comme pour beaucoup de clubs créés récemment,la progression en termes de membres est rapide. Aujourd’hui, le D-Mon HC compte 11 équipes de jeunes de U7 à U19, une équivalence garçons-filles, une équipe de G-Hockey, un équipe adulte et 12 initiateurs. Avec à sa tête une équipe de 7 dirigeants et un président qui aura joué de nombreuses années en division Honneur.
Le D-Mon est situé à la frontière entre la Flandre Orientale et la Province d’Anvers, au centre du triangle formé par le Braxgata, Lokeren et Aalst; une régions riche en hockey mais suffisamment éloignée d’autres clubs pour y installer un club. Le choix de cette ville était justifié et son ascension à 200 membres en est la preuve. « Oui, la pression fut grande, les listes d’attente sont trop longues. Non seulement pour les plus jeunes nous rejoignent, mais aussi les (jeunes) adultes qui sont déjà une septantaine et qui veulent eux aussi disposer d’un terrain et jouer. » Ce terrain sera donc une fameuse bulle d’oxygène pour le futur!