Le Waterloo Ducks a surpris tout le monde en décrochant un titre pourtant promis au White Star.
Derrière l’équipe, il y a Quentin Van Lierde qui a repris l’équipe en début de saison, mais aussi Louise Cavenaile qui a dû rester au pays au lieu d’aller en Amérique du Sud avec les Red Panthers. « Oui, je suis encore handicapée par cette douleur qui s’en va et revient. J’avais recommencé à courir et j’ai dû arrêter. Non, je n’aurais pas joué en salle; si j’étais fit, je serais partie en Argentine. »
Louise Cavenaile aime bien analyser les rencontres. C’est il y a à peine un peu plus de deux semaines qu’elle s’est rapprochée de l’équipe salle pour aider Van Lierde à préparer l’équipe dames pour les play-offs. « On savait qu’on allait en demi-finale contre le Parc – c’était décidé depuis plusieurs semaines – et on a commencé à analyser le Parc et également le White Star. Par exemple, au White, on a vu qu’elles renforçaient le milieu en faisant descendre l’attaque et créaient ainsi le surnombre; on a pu contrer cela. On a analysé les pc. On a analysé où se situaient les espaces. Ce fut un long travail mais cela a payé. »
Cavenaile a vu le niveau de la compétition s’élever et évolué. « Il y a des filles chez nous qui se sont entraînée avec l’équipe nationale et cela s’est vu? Une France De Mot a réellement explosé. Le noyau est bien plus riche qu’on ne le pense. Nous avons 4 Indoor Red Lions plus Linda Haussener et Alix Perrocheau qui sont des joueuses spécialisées salle. Les filles sont devenues plus pro en s’entraînant spécifiquement. Le championnat s’est enrichi et c’est une bonne chose. »
Les joueuses du Watducks ont appris les techniques de salle et cela a changé la donne. Le White Star n’est plus seul sur la planète salle.