Alors que l’Orée peut compter sur un terrain aux normes, il n’en reste pas moins que le club sampétrusien est à l’étroit. Le hockey se développe dans cette région de la capitale d’une manière exponentielle. Le bourgmestre de Woluwé-saint-Pierre rappelle que sa commune est une des plus peuplées en termes de hockeyeurs. « Nous avons l’Orée qui est le 2e club du pays, si j’en crois les statistiques et avec l’Ombrage, nous sommes à près de 3.000 pratiquants. Avec Uccle, nous menons le peloton hockey. » Benoît Cerexhe est un assidu de l’avenue des Grands Prix où il suit les équipes premières mais aussi les jeunes.
De gros investissements
« Nous avons beaucoup investi depuis 7 ans sur la commune. L’Ombrage a pu obtenir un nouveau tapis et un nouvel éclairage en 2015. Nous avons racheté à l’Etat le complexe du Parc de Woluwé et installé un tout nouveau terrain mouillé; l’Orée et l’Ombrage se partagent le terrain. Et cette année, le terrain de l’avenue des Grands Prix a été refait. L’an prochain, nous y mettrons un éclairage Led », rappelle Benoît Cerexhe. « Quant au terrain de l’Ombrage au Parc Parmentier, le dossier est bloqué à la Région bruxelloise. »
Sport City, le plus gros centre
Le Bourgmestre de Woluwé-saint-Pierre est particulièrement fier de son centre sportif qui abrite plus de 30 sports différents. « C’est unique à Bruxelles. Et nous n’allons pas nous arrêter là. Le site a été choisi pour accueillir l’ESA (European Sports Academy). Le projet est en discussion et j’attends pour bientôt les dessins de l’implantation et des installations qui permettront d’accueillir cette institution. Dans le projet, il est pratiquement acquis que nous installerons un terrain de hockey supplémentaire, confirmant ainsi notre volonté de garder le hockey ici. »
Développer le sport
Benoît Cerexhe veut continuer à développer tous les sports dans sa commune, que ce soit le hockey, le football ou le rugby, par exemple. « Il faut de la souplesse, il faut mutualiser ou spécialiser. Je suis aussi en contact avec la commune voisine pour effectuer des économies d’échelle. Il faut profiter de la place dont on dispose et il n’y en a pas tant que ça. Et les budgets ne sont pas énormes. Il n’y en a pas assez : pourtant, le sport transporte des valeurs comme le respect, le dépassement de soi, etc. C’est essentiel. Je préfère avoir mes jeunes dans les clubs de sport plutôt que dans la rue ou ailleurs. Et également offrir à tous les bénévoles qui se consacre à ces jeunes des installations dignes d’eux. Je me pose toujours la question : comment répondre à la demande. » Le Bourgmestre est donc à l’écoute des clubs et tente d’utiliser au mieux les finances qu’il peut dégager pour former la jeunesse au travers des clubs. Et l’Orée le lui rend bien.