Pas content notre lecteur qui plus est doit certainement jouer un rôle en vue dans son club. Sa réaction après les rencontres jouées vendredi soir passé.
« Il se fait que, comme pour les terrains du Racing pris en exemple dans vos échos de troisième mi-temps, il faut tenir compte de leur situation. Les terrains sont dans une cuvette et en plus, l’un d’entre eux est à l’ombre en automne, en hiver et au printemps : dès que la température descend sous les 2 degrés, ils sont gelés.
Vendredi dernier, on a dû finir le match alors que le terrain devenait injouable. Je comprends que la fédération est tenue par les calendriers mais faire jouer sur des terrains gelés, non seulement peut occasionner des collisions entre joueuses / joueurs qui sont plus sérieuses qu’en conditions de températures normales étant donné la dureté de la surface de jeu, mais aussi détériorer le tapis. Or, ceux-ci représentent un budget assez important pour les clubs et il est dommage qu’ils soient vite endommagés suite à des décisions inconsidérées. D’autre part, le maître d’oeuvre peut éventuellement en profiter pour faire sauter la garantie (en général de 7 à 10 ans) du tapis. »
Commentaire
On ne peut que donner raison à notre interlocuteur sur deux plans.
1. Sous une certaine température, le poil du tapis s’user plus ou casse. Il sied au responsable du club de relire le contrat d’entretien du tapis et de signaler ou indiquer à quelle température le tapis ne peut plus être utilisé. Suivant le type de fibre, l’interdiction de le fouler est déconseillée à 0°C avec une marge. En mesurant la température au sol, le responsable du club sera à même d’autoriser ou non les équipes à fouler le terrain et devra le communiquer aux arbitres. Cela devra être acté avec les indications précises.
2. Il est évident qu’un tapis glissant est dangereux et que les arbitres doivent vérifier s’il est gelé ou non : si en frottant le tapis, une trace blanche apparaît, cela veut dire que le gel est bien là.
Il est évident que ce n’est pas une décision facile à prendre de la part des arbitres (et des équipes) car la pression du calendrier est énorme. Encore plus si la rencontre a lieu en pleine journée et qu’elle doit être rejouée dans les 15 jours en soirée. Et pas facile non plus lorsqu’on sait que près de 20% des rencontres ont été remises (cfr les feuilles de matches avec résultats « -« ).
Il n’en reste pas moins que les clubs et les arbitres se doivent de protéger l’humain et la matériel…