Il avait l’air désabusé, un peu triste alors que cela faisait plusieurs semaines qu’il assistait aux rencontres de son équipe du bord du terrain.
Nicolas Poncelet se plaignait depuis un certain temps du bas de l’ischio, derrière le genou. A la première échographie, on m’a annoncé une déchirure de 4 cm. A l’écho suivante, on m’a dit que je n’avais plus rien. Je ne pouvais plus jouer tellement la douleur était forte. J’ai fait une IRM la semaine passée qui m’annonçait que le tendon était déchiré et qu’il faudrait recoudre; donc opération. J’ai été lundi chez le chirurgien qui m’a dit en pas croire à cela. J’ai été le lendemain chez un radiologue réputé qui a pris le temps de faire le tour de tout. Le diagnostic était clair : pas d’intervention ! Il confirmait le diagnostic de mon chirurgien. Des anti-inflammatoires et cela devait être réglé. »
Le joueur du Dragons pouvait souffler et espérer rapidement retrouver le terrain. « J’ai eu raison de prendre d’autres conseils mais j’ai été perplexe devant ces avis différents. J’ai échappé à l’opération et à une interruption de 4 à 8 semaines. »
Poncelet avait rejoint le Dragons pour se donner la chance de faire un nouveau pas vers le haut. « Je crois que ma marge de progression allait connaître une plus grande marge avec le Dragons; j’allais être entouré d’internationaux qui pouvait me donner plein de conseils et m’apprendre beaucoup. Je sortais de la coupe du Monde et de la coupe d’Europe en U21 et maintenant mon prochain objectif est donc de monter en A. Aller au Dragons me permettait aussi de me réorienter dans ma vie. Je suis des cours de coaching sportif au Parnasse et je peux ensuite aller au Dragons, les horaires se combinant bien. »
Le grand numéro 13 fait partie du noyau des A et a été en stage avec les Red Lions. Actuellement blessé, il espère être rétabli pour continuer l’aventure et partir en stage en Nouvelle-Zélande. « La concurrence est rude et si je veux faire partie du groupe restreint, je dois encore progresser. Shane m’a dit que je n’irais pas en Inde mais dès janvier, je rentre dans les sélectionnables. Mon intégration au Dragons s’est rapidement faite : ce n’est pas le même style de jeu qu’au Léopold, la tactique est évidemment différente. Jean Willems est très à l’écoute. Cela se passe très bien. »