Les médias se sont réjouis de la venue d’une coupe du Monde en Belgique.
Dans la Libre, Serge Pilet, Philippe Van Erkel et Dominique Coulon expriment leurs attentes pour 2026.
Dans le même journal, le caricaturiste Dubus nous sort un dessin plein d’humour : le stade sera-t-il climatisé ?
A la RTBF, Serge Pilet exprime sa satisfaction. Cette même RTBF qui prévient que les Red Lions vont devoir se réinventer alors que l’actuelle génération aura pris congé.
Les Pays-Bas fêtent également cette attribution en rappelant que ce n’est pas la première fois que la KNHB organise un mondial : elle l’a déjà fait en 1973 1986, 1998, 2014 et 2022. Pour eux, cela reste une fête extraordinaire.
Organisation
Si on sait que 32 équipes participeront à cette coupe du Monde, il faudra les partager en deux. Pour ce qui est des poules, on sait déjà que les deux équipes belges joueront à Wavre et les deux néerlandaises au Wagener stadium. Chaque ville devrait se partager équitablement demi-finales et finales. Restera à prendre en compte les résultats des 4 équipes hôtes. Cela fera partie de calculs savants. Il est évident que pour attirer la foule, faire jouer les Red Lions à Amsterdam et les Oranje à Wavre ne sera pas très productif, ni écologique. On peut faire confiance aux organisateurs pour trouver le meilleur équilibre.
Le stade de Wavre
Il est au coeur de tous les débats. Tout le monde se tourne vers le politique. Une fois de plus, la Belgique a fait preuve de manque de rapidité. Rappelons que ce stade rénové devait être opérationnel en début 2022, les travaux ayant dû débuter début 2021. Certes, il y a des circonstances atténuantes mais tout de même… La Fédé devra trouver des budgets. Demander pendant 3 ans à chaque membre de l’ARBH 10 euros de supplément de cotisation rassemblerait 1,5 millions d’euros. Transférer une partie du budget pour le stade d’Uccle serait également une idée, même s’il s’agit d’autres institutions. Reporter le budget qui avait été attribué au mondial en salle de Liège, reporté et finalement annulé, constitue une autre voie : en tout, voilà les fameux millions manquants déjà trouvés.
Coudron président
Il reste un autre projet à finaliser, celui de l’élection de Marc Coudron à la tête de la FIH pour changer la conception du hockey développée vers le tout au supporter prôné par l’ex-président Batra. Avec Coudron, ce sera le retour vers le sportif lui-même. Ce message passera-t-il auprès des fédérations, notamment asiatiques, alors que le modèle européen n’est pas le plus prôné dans le monde. Réponse ce samedi alors que notre ex-président n’est pas le favori face au pakistanais de Macao Mohammad Tayyab Ikram.