Si le 6 Nations U23 a pu se dérouler sans problème, on attendait avec impatience le verdict concernant le terrain numéro 2 et son nouveau tapis.
Au toucher, il est très agréable. Au début de son utilisation, il était un peu mou et semblait bosselé. La firme qui l’a installé est venue le retendre : indispensable et qui n’a pas été fait sur certains terrains au début de la saison passée, avec comme conséquence le tapis « foutu »
Philippe Mertens est une des chevilles ouvrières du club. L’ancien président du club est toujours aussi présent et attentif à tous les détails pour donner aux joueurs le meilleur.
« Le 2e terrain de l’Antwerp était un sablé et a été remplacé par un mouillé en nylon en 2014. Trois ans après, nous avons dû le remplacer par un polyéthylène, pour des raisons un peu compliquées à raconter. Le terrain numéro est lui en nylon. Nous avons appris que les fabricants n’étaient plus à même de garantir ce type de terrain pour 10 ans. Au niveau de la FIH, nous avons appris que les surfaces sur lesquelles se jouent les matches internationaux sont en PE; donc plus de nylon. »
Pour l’Antwerp, posséder les deux types de tapis est une aubaine, car ils peuvent s’entraîner sur l’un ou l’autre en fonction du prochain match à disputer à l’extérieur. « Les joueurs vont le diront : ils sentent directement la différence entre les deux. C’est un autre jeu. Le Nylon est plus cher. »
Un 3e terrain
Le club est à l’étroit. Un projet de déménagement vers Schilde où se trouvait assez de place et un golf aurait été une superbe occasion. « Mais un voisin s’y est opposé et il était inutile pour nous de commencer un procès qui aurait duré 10 ans.plus golf et voisin inutile. Autre solution, celle du manège voisin mais là, le prix du terrain avoisine le million. « Avec le synthétique en plus, ça ferait un investissement de deux millions : c’est trop ! »
On se souviendra encore de la possibilité pour le club de trouver un troisième terrain à 400 mètres du terrain 1, au golf, mais ce club a investi plusieurs millions pour se développer et il était devenu impossible de s’y installer : le golf avait pris trop d’ampleur. »
Le club reste donc à l’étroit. « Nous sommes toujours à la recherche de ce troisième terrain car nous sommes à plus de mille membres. Nous sommes limités et nous perdons quelques équipes qui vont au Dragons où il y a 4 terrains; Brasschaat n’est qu’à 8 km d’ici. Nous sommes des clubs qui ont leur propre identité et leur propre atmosphère, un peu comme à Bruges où il y a le Club et le Cercle. Nous sommes de Concullègues. »
En attendant, l’Antwerp vit son bonheur avec ses deux mouillés. Simplement.