Les faits et personnages marquants de 2017.
Voici le récapitulatif complet du top 50 des faits marquants de l’année 2017.
1 Le Roi, le Prince et le Chevalier
Il sont deux Arthur et un Victor à avoir marqué l’année 2017.
A commencer par Van Doren qui a décroché le Stick d’Or, le titre de meilleur jeune FIH et de meilleur joueur à l’Euro. Arthur Van Doren est à même pas 23 ans un grand du hockey belge.
Et ensuite De Sloover qui est devenu Stick d’Or Espoir et titulaire de la ligne arrière des Red Lions. Arthur De Sloover, venant originellement des Chevaliers de St Georges, est entré dans la cour des grands.
Enfin, Wegnez a fait le pas vers le Dragons et a décroché le titre de meilleur jeune lors de la finale de la World League en Inde. Le gamin de Molenbeek est devenu Prince.
2 La tribune Herakles
Si la finale des play-offs Messieurs entre le Dragons et l’Herakles n’a pas offert un spectacle mirobolant tant le Dragons était supérieur, le momentum est venu des tribunes. Les supporters lierrois ont fait le spectacle à eux seuls. Le Yellow Submarine entonné par Jérémy Schuermans et les centaines de Bleus et Amarantes ont enthousiasmé tout le stade de Herverlee. Et si la défaite était au rendez-vous, le fair-play de cette tribune était remarquable avec un applaudissement final pour les Brasschaatois.
3 Les Red Lions
3 est le chiffre qui caractérise les Red Lions : c’est leur classement au niveau mondial, le meilleur jamais atteint. Mais on aurait pu leur mettre un 2 : c’est la place qu’il ont collecté aux championnats d’Europe. L’Argent semble collé aux basques de nos internationaux toujours à la recherche d’un premier titre majeur. Ils semblaient bien partis à la finale de la World League où ils ont tout gagné, sauf ce quart de finale où ils échouaient aux shoot-outs. Les Belges restent les meilleurs ambassadeurs de notre sort et d’une certaine Belgique qui attire la sympathie au point de devenir un emblème.
4 Le Dragons
Les Messieurs du Dragons ont remporté un nouveau titre de champion de Belgique. Son 10e et son troisième d’affilée. En finale, il n’a éprouvé aucun problème face à la surprise du championnat : l’Herakles. Alors qu’on lui prédisait une année de transition, les hommes de Jean Willems se sont retrouvés au bon moment. Ils ont en plus à nouveau brillé en EHL, décrochant une belle médaille de bronze, continuant invariablement à faire briller la Belgique des clubs au niveau européen.
5 Les dames du Pingouin
Elles ont mis le brol dans le championnat dames honneur de la saison 2017-2018. Alors qu’elles s’étaient maintenues normalement en DH, elles ont déclaré forfait pour la saison suivante. Plus assez de joueuses de niveau. Le malheur pour le Pingouin était qu’en même temps, la fédération réorganisait les championnats, supprimait les équipes 3 et mettait sur pied un championnat Open. La logique et le règlement donnait alors la possibilité à la troisième équipe de nationale 1de monter : mais le Racing n’était pas prêt à faire le saut. Et puis surtout, l’annonce du forfait arrivait trop tard alors que les équipes auraient pu se renforcer. La fédé devait descendre jusqu’à la dernière équipe de Nat 1 sans trouver de candidat à la montée. Elle devait se résoudre à maintenir Bruges en DH, lequel Bruges avait perdu quelques joueuses entretemps. Cet événement, très négatif en terme de crédibilité des clubs, devra trouver une solution si le hockey féminin veut conserver son statut.
6 La finale dames
Le Braxgata et la Gantoise nous ont offert une finale des play-offs chargée en émotion. La phase finale des shoot-outs a d’abord donné la Gantoise gagnante puis grâce à l’appel vidéo a renversé le verdict. Deux finales d’excellent niveau. Après une demi-finale entre la Gantoise et l’Antwerp également de haute volée mais à nouveau entachée par les effets néfastes de l’article 5 qui a empêché Lilian du Plessis de participer à cette rencontre : une négation sportive.
7 Le comité Salle
Piou Vanden Berghe et sa bande a réussi à mettre la salle dans de beaux meubles. Son idée de créer une asbl pour soutenir les clubs en leur offrant du matériel en location (surtout el terrain) est géniale. Le comité a réussi à ne pas subir les freins imposés par les équipes nationales outdoor et a mis les clubs devant leurs responsabilité en mettant à nouveau sur pied un championnat en ligne. Il se trouve toutefois devant de gros défis car les clubs ne sont pas toujours à même de suivre le mouvement.
8 Gerniers et Vanden Borre
Les deux joueuses gantoises ont été primés à l’occasion de la nuit du Stick d’Or. Pour Alix Gerniers, c’est une nouvelle reconnaissance de ses qualités de générosité sur le terrain. POur Sptephanie Vanden Borre, c’est un premier titre de Stick Espoir alors qu’elle est déjà en équipe nationale depuis des lustres.
9 John John Dohmen
C’est le premier joueur belge à être reconnu au niveau mondial par un titre. Le numéro 7 des Red Lions et du Waterloo Ducks trouve désormais son nom aux côtés de Teun De Nooijer entre autre.
10 Le terrain éphémère
C’est le projet indispensable qui assure au hockey en salle et au club une continuité dans la saison. Ils sont maintenant une petite dizaine de club à s’être lancé dans l’installation d’une tente et d’un terrain en Stilmat afin de pouvoir disputer la compétition de salle au sein même du club. Un investissement de 40 à 60 mille euros qui devrait être amorti grâce aux rentrées suscitées par cette présence. Mais aussi et surtout, c’est un projet qui permet aux jeunes surtout de se perfectionner dans leur technique hockey.
11 Red Giants
Ils sont rentrés sur la scène internationale comme des grands : avec deux médailles d’argent aux championnats d’Europe de leur catégorie. Les Handi Hockey belges ont acquis une notoriété qui fait plaisir à voir.
12 La Gantoise
Le site de la Tennisstraat a été définitivement abandonné. C’est maintenant près de l’université et le long du canal que la Gantoise a établi ses quartiers. Et le moins que l’on puisse dire est que le club a vu grand. La première phase est terminée avec deux synthétiques mouillés du dernier cri, plus un demi-terrain mouillé également. Mettez avec cela un club-house provisoire à faire pâlir d’envie la majorité des clubs belges plus des espaces de vie et de jeu larges, et vous obtenez l’un des plus beaux sites de Belgique, alors que le club doit encore s’agrandir avec deux nouveaux terrains, un grand club house et donner de la place à d’autres sports.
13 Red Panthers
13, c’est leur classement. Les Panthers son en effet passées de la 14e à la 13e place mondiale après leur campagne d’été.
13 c’est un chiffre porte bonheur ou malheur. Malheur car à Woluwé-saint-Lambert,elles ont pris l’eau, terminant à une peu glorieuse 8e place, toutefois suffisante pour se qualifier pour la coupe du Monde. Bonheur car à Amstelveen, déjouant tous les pronostics, elles décrochaient une deuxième place aux championnats d’Europe derrière les Pays-Bas.
14 Reckinger
S’il y a un joueur, un hockeyeur belge qui s’est illustré sur divers plans en Belgique cette année, c’est bien le grand ‘Reck’.
Xavier Reckinger a mené l’Herakles en finale des play-offs. Il a rangé son stick pour se consacrer au coaching. Il a repris le Racing, candidat champion. Et peu après l’Euro, le nnuméro 2 devenait numéro chez les Damas, l’équipe nationale féminine allemande.
15 Vanasch et D’Hooghe
Nos Red Keepers se sont distingués lors des compétitions internationales. Vincent Vanasch et Aisling D’Hooghe ont décroché le titre de meilleur gardien aux championnats d’Europe. Vanasch a également été dans les meilleurs gardiens mondiaux de 2016. Les deux numéros 21 sont à nouveau en lice pour le titre de meilleur gardien FIH 2017 cette fois.
16 Les terrains
La multiplication des terrains et leur renouvellement est un des gros points positifs de l’année. Ce point a déjà été évoqué aux numéros 33 et 30 de ce palmarès. Les pouvoirs publics ont mis pas mal d’argent pour soutenir les clubs qui sont en grande souffrance en ce domaine. Pourtant il manque toujours de terrains et le hockey est réellement bloqué en ce domaine.
Il y a un gros souci pour certains terrains qui, quoique neufs, sont déjà en problèmes. Certains tapis ont des problèmes de planéité (ils auraient dû être tendus et fixés), des soubassements s’effondrent, des sous-couches ne sont pas régulières. Certains terrains devront subir de nouveaux frais pour être utilisables; dans certains cas, des procès sont en cours. Malheureux !
17 Grégory Uyttenhove et Laurine Delforge
C’est la surprise de l’année. Notre arbitre homme numéro 1 avait fait une croix sur son avenir en tant qu’arbitre sur le terrain. Sa vie professionnelle lui avait limité les possibilités de se rendre disponible pour espérer prendre une place certaine dans le top. Par contre, il s’était spécialisé dans l’arbitrage vidéo et avait bien naturellement sa place en demi-finale de la World League à Londres. Mais un contretemps va pousser notre Greg national sur le devant de la scène. Le directeur du tournoi devait pourvoir au remplacement d’un arbitre blessé et a fait appel à Uyttenhove. Quia tellement bien rempli son rôle qu’il est allée jusqu’en finale. Et qu’il a reçu sa désignation pour la prochaine coupe du Monde.
Quant à Laurine Delforge, c’est sans surprise qu’elle a reçu sa désignation pour la coupe du Monde à Londres.
18 Le Victory
Le projet que le club d’Edegem a présenté en cours d’année est tout bonnement extraordinaire. Le deuxième club du pays en terme de nombre de membres va complètement refonder son site avec deux terrains renouvelés, un troisième terrain, un énorme parking, un tout nouveaux club house et des installations construites suivant des normes complètement modernisées. Le tout pour un budget de 1,7 million d’euros dont une bonne partie fournie par les membres. Un bel exemple pour les autres clubs du pays.
19 Les High Perf
C’est sans bruit que Bert Wentink a pris congé de la fédération après de nombreuses années de direction des équipes nationales. Il était atteint par l’âge de la pension et a pris ses invalides au 31 décembre passé. Il a été remplacé par Adam Commens qui avait déjà été très actif dans le monde du hockey belge (c’est le moins que l’on puisse dire). Autre grosse personnalité qui a quitté le monde actif du hockey et pour les mêmes raisons : Alain Geens. Outre son boulot de responsable de l’école des jeunes de l’Orée, il avait une grande place à la fédé en ce qui concerne les jeunes.
20 Les U21 en Argent
Nos jeunes progressent. Pas tous, mais en tout cas nos Young Red Lions et Panthers l’ont démontré cet été : ils ont fait aussi bien que les Red Lions eux-mêmes avec deux médailles d’argent. A Valence, les deux équipes ont échoué en finale face aux Pays-Bas; les Boys aux shoot-outs et les Girls plus largement.
21 Les Parkings
Ce n’est pas tout de progresser : encore faut-il prévoir de quoi accueillir tout le monde. Les clubs enregistrent une progression de 10%. Les clubs construisent des terrains. Mais les clubs n’ont rien pour accueillir les personnes qui se rendent au club. Les parkings sont quasi inexistants ! « On » dira : utilisez les transports en commun. « On » oublie que ces transports n’existent quasi pas, que malheureusement il n’y a pas de club de hockey à chaque coin de rue et que donc les membres viennent parfois de loin. Quand en plus le voisinage s’y met (comme au Parc d’Auderghem), la vie devient difficile pour les clubs. Certes, certains club organisent du covoiturage (comme le Rix), mais cela reste difficile. Et les « débrouillez-vous » ne sont pas une solution car ils entraînent plus de désagréments encore.
Autre remarque concernant les parkings : ceux des grandes compétitions qui ont rendu les gens mécontents car beaucoup trop éloignés des stades : ce qui a fait dire à un dirigeant qu’on avait droit non seulement à une compétition de hockey mais à une vente couplée d’une marche Adeps.
22 Les clubs de la VHL
Roeselaere, Maasmechelen, Lokeren, Olympia, Merode, Noordkempen, Blackbirds, Dender, Sint Truiden, Meetjestland, Westhoek Wildcats, Artemis, Sporking Veurne, Beveren, Genk. Non, ce ne sont pas des noms de régions de Flandres ou du Limbourg. Ce sont bel et bien des noms de clubs de la VHL. Ils n’ont pas tous été créés en cette année 2017 mais ils se sont fait une place dans les listings de la Ligue Flamande de hockey. La particularité de ces clubs est qu’ils ont dispersés partout alors qu’en LFH, les clubs solitaires ne parviennent pas à progresser et que c’est plutôt le phénomène de la tache d’huile qui caractérise la progression (lente) des clubs francophones.
23 La Rasante
Le club de Woluwé-saint-Lambert s’est lancé dans l’aventure d’une organisation internationale avec la tenue fin juin d’une demi-finale de la World League Dames. Pour le club, ce fut un réel succès avec la mobilisation de centaines de ses bénévoles et de l’affirmation de son identité. Une énorme aventure qui aura scellé les liens entre ses membres. Une aventure qui a bien commencé mais qui a tourné moins bien dès que les Red Panthers se sont effondrées, que le temps est passé à la pluie et à la tempête et que les spectateurs des Pays-Bas ont boudé. Une aventure qui s’est terminée par un déficit record (pour le hockey) par la conjonction des exigences de la FIH, l’inexpérience de certains des intervenants de l’organisation et par la mauvaise implantation du site. Une belle expérience en tout cas.
24 Les Sifflets d’Or
Sébastien Duterme a à nouveau rassemblé la majorité des suffrages parmi les arbitres de notre élite. Il devance Laurine Delforge qui a, lors de la période de vote, arbitré la finale olympique et Sébastien Michielsen.
Laurent Dooms a raflé le Sifflet espoir qui lui avait été soufflé l’an passé par Germain Boutte. Il devance le tout jeune Lucien Vanderborght et Alexandra Mahieu.
25 Jourdain se livre
Le plus célèbre des journalistes belges a sorti ses mémoires de 25 années de progression de l’équipe nationale Messieurs. Le titre : « de ground zéro à l’argent olympique ». Il divulgue (enfin) les à côtés de ce qui fut loin d’être une évolution tranquille de nos Diables Rouges devenus Red Lions. On apprend des tas de choses qui étaient alors restées cachées. Oui, Jean-François Jourdain nous sort du croustillant !
26 La FIH et l’argent
La fédération internationale est à la recherche de plus de visibilité pour son sport. Et également derrière tout nouveau sponsor qui pourrait lui offrir de gros apports. L’idée de l’Indian League aura été une jolie source de rentrées pour les meilleurs joueurs au monde puisqu’un budget de 5Mio d’euros était apporté par les mécènes indiens. Mais tout cela n’aura eu qu’un temps puisque la IHL s’est arrêtée cette année et il n’est pas sûr qu’elle reprendra l’année prochaine. La FIH a mis sur pied la Pro League, un machin qui va prendre pas mal de place au calendrier et qui va coûter très cher aux pays participants. Le nouveau président est le Dr Narinder Dhruv Batra, un Indien qui vient également de prendre la tête du comité olympique de son pays. Les pays qui vivent sur un championnat de club vont être (sont) clairement lésés dans l’affaire.
27 Le Handy Hockey
Si l’arrivée du hockey pour moins valides n’est pas une nouveauté – Hockey Together avait débuté déjà en 2011 au Wellington -, la multiplication des offres se fait de manière importante dans nos clubs. Dernièrement, le Parc a ouvert une section. De nouveaux clubs offriront leurs services prochainement.
28 La Libre vers le digital
Le passage du journal papier vers l’info digitale est inéluctable. Mais il ne se fait pas sans des dérives quant à la qualité et la fiabilité des infos. Tout va plus vite, laissant la place à l’imprécision voire les erreurs. La Libre a soigné son passage vers l’Internet et en récolté les résultats positifs puisqu’elle est pratiquement la seule à voir ses chiffres progresser. Le hockey reste une niche importante et lalibre hockey est un phénomène dans le monde de la presse : ce sport reçoit une place largement au-dessus de ce qu’il représente réellement par rapport aux autres sports. Une chance pour nous !
29 Ils ont arrêté !
Les Red Lions se sont présentés sous une nouvelle composition, laissant la place à quelques jeunes prometteurs. De grands anciens ont remisé leur stick international. Même si son départ date de 2016, il se fait encore sentir aujourd’hui : Jérôme Truyens est l’un des plus prestigieux et le meilleur sorteur belge sur pc, brillant travailleur du milieu, a laissé un vide. Dans le même temps, Felix Denayer et John John Dohmen ont pris le temps de souffler : il leur fallait du repos. JJD a entretemps repris sa place au milieu du jeu tandis que Flex est encore occupé à lancer sa vie professionnelle.
30 Les mousses
C’est toujours en fin d’année que les mousses réapparaissent. Il ne s’agit pas de ces sympathiques boissons qui se dégustent avec modération en troisième mi-temps, mais bien de cette boue grise qui infeste les terrains outdoor, qui salit les équipements et qui surtout bouchent les écoulements et accélèrent le vieillissement des tapis. Ces champignons, moisissures et autres algues sont à détruire au plus vite et dès leur apparition. Mais hélas pas facile à traiter si ce n’est avec des produits chimiques.
31 Les Old Lions
Nos aînés sont de mieux en mieux structurés et alignent tout au long de l’année des équipes dans les catégories 60+, 65+ et 70+. Les Old Lions ne performent pas encore au niveau des Australiens, mais ils récoltent régulièrement quelques résultats intéressants. Ils sont qualifiés pour la coupe du Monde de leur catégorie et s’aligneront au World Grand Masters fin juin à Barcelone.
32 La 3e mi-temps
Les échos relevés tout au long des championnats ont alimenté la rubrique la plus lue de ce site. Egalement la plus discutée dans les clubs. Et la plus crainte ou … recherchée au bord des terrains. Une rubrique devenue incontournable dans ce championnat de Belgique qui reste le moteur de notre hockey belge.
33 Les projets wallons
Les clubs wallons ne sont pas nombreux à se créer mais les clubs existants gardent un certain dynamisme pour accueillir leurs membres.
Louvain-la-Neuve vient de se doter de deux terrains sur un nouveau site. Deux mouillés qui lui permet d’absorber son trop-plein de joueurs et d’émigrer vers un site plus large tout en gardant la possibilité d’utiliser les anciens terrains du Blocry.
Namur a fait de l’Hastedon son nouveau centre névralgique. Deux mouillés qui en font un site de haut niveau
L’Old Club ne pouvait plus jouer sur son site à cause d’un terrain trop ancien et pas conforme. Il a entamé d’énormes travaux pour installer un mouillé face à son club house; ses deux équipes vont pouvoir rentrer à la maison.
34 La Pro League
Les équipes nationales belges Dames et Messieurs participeront à une compétition internationale en match aller-retour contre 8 autres nations mondiales. A partir de 2019, nos Red Lions et Panthers joueront 8 rencontres à domicile et 8 à l’extérieur. Un alourdissement majeur du calendrier international quand on sait qu’il faudra aller de l’autre côté de la planète avec les voyages et décalages horaires exigeant un temps supplémentaire d’adaptation. Cette Pro League va sans doute permettre aux équipes de jouer devant des stades pleins mais va enlever une part significative de compétition aux clubs.
35 Les trois Présidents
Ils ont été réélus à des majorités écrasantes. Marc Coudron, Yves Henet et Patrick Keusters n’avaient pas d’opposants lors des élections du mois de juin. Ils ont décroché plus de 98% des votes. Il faut dire que l’entente entre les trois entités est parfaite et constitue un modèle du genre dans notre pays fédéralisé. Et les clubs sont bien contents de voir les trois dirigeants s’acquitter du boulot pas toujours évident de diriger l’ARBH, la LFH et la VHL.
36 La tribune orange
Elle aura été déterminante dans la décision lors de la finale des championnats d’Europe à Amstelveen. Les 10.000 supporters néerlandais ont littéralement portés leurs joueurs vers la victoire alors que les Red Lions avaient pris l’avance face aux Pays-Bas. Très peu de spectateurs belges avaient pu obtenir des places pour supporter leur équipe. Là, clairement, la Red Tribe avait disparu. Et toujours personne pour prendre l’initiative d’en recréer une.
37 Les actions Burkina et Congo
Le hockey belge et certains de ses acteurs ont pu se montrer généreux envers des pays qui sont moins à la pointe dans le domaine sportif. Gab Tuscher et le Wellington ont monté une opération « Well for Burkina » qui a apporté de l’aide à quelques clubs débutant dans notre sport. Une dizaine de jeunes moniteurs se sont rendus à Ougadougou pour donner de clinics tout en apportant du matériel. Le président du hockey burkinabé et un président de club sont venus se rendre compte en Belgique de ce qu’était notre organisation. Autre projet, celui mené par Baudouin Peeters qui a récolté des fonds et du matériel pour l’envoyer à l’école internationale du Kivu. Le « Hockey for Congo » aura permis de fournir les bases pour permettre à 150 enfants de découvrir notre sport ; une première en RDC.
38 Open League
L’Open League était censée remplacer le championnat Réserve et absorber les 3e équipes de club, créant un championnat de très bon niveau derrière celui des premières équipes évoluant en National. La vérité du terrain est tout autre. Si certaines équipes sont réellement compétitives et structurées, d’autres ‘bénéficient’ de la même pauvreté rencontrée lors des saisons passées alors que ce championnat s’appelait ‘Réserves’
39 HHDC
La Honor Hockey Division Council tarde à sortir ses premières annonces publiques alors que 2019 approche à grand pas.
Repartir d’une feuille blanche était l’idée pour mettre en place un championnat qui satisfasse à la fois l’équipe nationale et les clubs. Comme dans tous les autres sports professionnels, la création d’une Ligue est indispensable pour défendre ses intérêts. On attend avec impatience de savoir ce que la HHDC va laisser comme espace aux équipes nationales dès le prochain championnat
40 Le nouveau chef des arbitres
Frédéric Deneumostier a à peine rangé son sifflet qu’il reprenait l’habit de président du comité d’arbitrage. Ou plutôt de responsable des Officials.
Pour décrocher le poste, il a préparé un plan de développement de l’arbitrage ambitieux mais aussi coûteux. Suivre le mouvement de professionnalisation du hockey ne peut se faire qu’avec des moyens. « Deneu » y croit dur comme fer et a déjà récolté quelques fruits de la politique entamée par ses prédécesseurs. Son plan 2020 et les moyens mis en oeuvre devraient porter leurs fruits.
41 Les gants
Après avoir enfin obligé le port du protège-dent, la fédé est passée à l’obligation de porter un gant de protection pour les compétitions en salle. Les protections font de plus en plus leur apparition et dans tous les domaines.
Outre le gant, les joueurs (et joueuses) qui défendent sur pc portent dorénavant de protèges-tibia. Sécurité oblige
42 La B-migration du W et du Z
Ils étaient arrivés au bout de leur bail avec Uccle Sport. Le Wolvendael et le Zaid ont décidé de changer de crèmerie et d’aller voir ailleurs.
Le Wolvendael a pris la direction de Berchem et d’intégrer le nouveau club créé qui se voyait doté d’un tout nouveau terrain synthétique dans un ensemble sportif remis à neuf. Avec en plus l’école Boost, une « hockey-étude » pour le haut niveau, le Wolv a trouvé sa nouvelle assise au nord de Bruxelles dans une région où le hockey est moins présent.
Quant au Zaid, il a trouvé toit au Wellington, en apportant comme dote un nouveau demi-terrain.
Tout le monde, il est content !
43 Les MO
On les appelle les Match Officials, les responsables de table, les troisième arbitres (alors qu’ils ne le sont pas); ce sont les Technicals Officers ou Juges comme ils sont appelés à la fédé européenne. Ce sont ceux sont chargés de gérer le temps, les changements de joueurs, de tempérer les ardeurs des bancs, de faire régner un peu d’ordre sur le bord des terrains. Une mission fort utile quand elle est gérée avec doigté. La Belgique a envoyé deux de ses stars à l’international : Benoit Coppieters et Caroline van de Leur ont été reconnus pour leur qualités à l’EHF.
Pour utiles qu’ils soient, certains personnes désignées dans la fonction l’assurent avec beaucoup d’efficacité. D’autres, boostées par le grade et la casquette ainsi obtenus, en profitent pour se montrer sous un jour désagréable. A suivre…
44 Work for It
Ah quelle belle idée que celle d’avoir intégré au sein du site du Léopold un cabinet multi disciplinaire. Le centre paramédical Work for It regroupe une série de spécialistes qui se mettent à la disposition des membres du club mais aussi d’autres patients n’appartenant pas au club. Le club offre ainsi un service supplémentaire à ses membres et cet exemple semble vouloir servir d’autres clubs qui intégreront ce genre de service au sein de leur site.
45 Les extrêmes : Sporkings et Arlon
Le club du sud de la Belgique continue son petit bonhomme de chemin après 7 années d’existence. Il atteint près de 400 membres mais rencontre des problèmes de terrain, le beau projet de la nouvelle installation ayant pris l’eau à cause d’un sous-sol instable. L’éloignement est un autre handicap du club qu’il balaye par un dynamisme sans faille.
De l’autre côté du pays, au fin fond du Westhoek, le Sporkings Veurne lutte pour sa survie grâce au dynamisme un peu fou de son comité. Il totalise 112 membres et doit jongler avec les catégories pour aligner des équipes complètes. Son salut vient sans doute de France où le club peut compter sur la proximité de Malo pour se développer.
Quand on rencontre les dirigeants de ces clubs, on se rend compte que leurs besoins sont bien différents et éloignés de ceux de la capitale.
46 La finale salle au Spiroudome
Ce fut un événement digne d’une finale. Avec le show en plus. C’est la première fois que les finales du championnat se déroulaient à Charleroi et l’expérience fut concluante. Le Spiroudome a tout d’une salle pour rendre le spectacle sportif en un spectacle complet. Si le public fut plus nombreux que d’habitude, il ne fut pas encore suffisamment présent : la salle peut faire plus que 3.000 spectateurs en deux jours !
47 Le Dita pour Boccard
Il est un des joueurs les plus talentueux du championnat. Le plus élégant également. Il a remporté le classement DITA de La Libre Belgique. Ce challenge est une institution. Chaque lundi matin, le journal offre ses points à chaque joueur de DH. Les journalistes présents se lance dans une évaluation très difficile : a-t-il joué assez (minimum 20 minutes), un mauvais match, un bon, un remarquable ? Une cotation qui est très contestée et qui alimente les conversations, suscite des réactions : « suffit-il d’avoir un nom pour récolter un 3 ? ». En tout cas il fait parler. Toujours est-il que jamais ce ne fut un charlot ou un branque qui décrochait le titre. A l’image de Gauthier Boccard cette année.
48 Le Parc seul
C’est l’histoire d’un échec du hockey féminin belge. Le Braxgata, champion de Belgique et le Waterloo Ducks, champion en ligne, avaient gagné le droit de s’aligner en coupe d’Europe des clubs. Aucun des deux clubs ne fut en état de représenter la Belgique à un moment où effectivement le calendrier imposait à ses joueuses de présenter leurs examens : mauvaise programmation de la fédération européenne. Mais pas que…
Toujours-est-il que l’ARBH a cherché désespérément des équipes pour les remplacer. Seul le Parc, montant de Nationale 1, a relevé le défi. Les Auderghemoises n’avaient clairement pas le niveau et terminèrent dernière de la compétition. Mais elles ont relevé le défi, sportif et financier, et y sont allées avec coeur.
Sentiments mitigés…
49 La Matinale IV
Tous les deux ans, la Mineure la plus célèbre de Belgique (avant la prochaine proposition qui nous viendrait) part à la conquête d’une ville européenne. Les fameux Liégeois se déshabillent pour ma bonne cause et posent devant les monuments célèbres de la dite-ville complètement nus. Résultat, un calendrier qui est vendu au profit d’une oeuvre. Cette année, ils se sont rendus à Berlin et en sont revenus sans passer par la case prison.
50 Le million
Le site okey.be a été relooké depuis le mois de mars et le million de visite a été dépassé début décembre. Vous êtes de plus en plus nombreux à venir jeter un oeil sur les infos. Mais surtout vous réagissez et suggérer (ou même imposez) des sujets qui à priori ne sont pas toujours à faire plaisir. L’expression de tous les avis paraissent sur ce site qui est sans doute le seul à rendre compte de ce qui va moins bien. Au carrefour des idées, Okey.be tient sa place.
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