On a eu très peur pour Jonathan Beckers à quelques minutes du terme de la rencontre Racing-Orée. pc contre face à Tomas Domene, Juna est dans le goal comme 3e sorteur et il reçoit la balle en pleine figure. C’est l’oeil droit et la pommette qui sont touchés. Gravement. Fractures et oeil touché. Opérations.
Fait de jeu
Jonathan Beckers a eu peur pour lui et pour sa famille, son épouse, ses enfants, et pour tous ceux qui savent ce que peut représenter la force d’une balle de 167 grammes lancée à plus de 100 km/h. Il décrit en longueur tout ce qu’il a ressenti dans une lettre publiée sur Facebook. Il décrit cet accident comme un fait de jeu : mais il nuance et parle de fait de jeu imposé par les règles du hockey. Il explique que le pc est devenu une phase dangereuse de par la vitesse et la puissance de son exécution. « Sans le masque de protection, mes séquelles seraient bien plus importantes voire fatales« . Et de décrire cette définition du pc comme « une phase suicidaire où 4 joueurs font tout pour empêcher une balle d’entrer dans le goal« .
Réformer la règle du flick
Devant la puissance sans cesse grandissante du pc, Juna constate que le hockey a tenté de changer les règles pour diminuer la dangerosité du flick. Au lieu de réformer d’autres règles en vue de protéger les joueurs. Il constate qu’aujourd’hui, flick et shot ont la même puissance et qu’il convient de placer les deux au même niveau de dangerosité. Il insiste pour qu’on donne au joueur la possibilité de s’équiper correctement avant de laisser jouer la phase. Aujourd’hui, alors qu’il a toujours joué en défense pc et qu’il était dans le camp des puristes qui prônent le maintien de la phase, il souhaite apporter plus de sécurité pour le joueur.
Des pistes
Il avance quelques pistes dans lesquelles on ne maintiendrait pas la situation actuelle. Pour lui, une chance sur 100 de se blesser sure cette phase est toujours un pourcent de trop.
L’avis du Risk Manager
Christophe Pirlot, de la société Tolrip, est le Risk Manager de l’ARBH qui assure via Belfius les joueurs de hockey. « Les joueurs sont correctement assurés et ils seront indemnisés pour leurs blessures. L’accident de Beckers est évidemment malheureux, lui qui fait partie de cette fameuse phase de pc. De notre côté, le message que nous envoyons est de réaliser une bonne gestion des risques et nous voyons que la Fédé fait ce qu’il faut. Le port des protections est imposé, y compris le masque, même pour les jeunes. » Faut-il pour cela que l’assureur demande à ce que les règles soient modifiées ? « Non, ce n’est pas nous qui faisons les règles : c’est au hockey à faire son évaluation, à prendre les mesures qui s’imposent. On ne remet pas en cause le pc. C’est aussi le bon sens qui doit prévaloir avec le souci de la prévention : il vaut mieux prévenir que guérir. Et d’ailleurs, nous voyons aussi que les joueurs font des choses; comme Victor Wegnez qui a des chaussures en métal. Si les tirs sont de plus en plus forts, on voit aussi que les joueurs sortent de mieux en mieux. Bref, c’est le sport lui-même qui doit savoir ce qui est dangereux dans sa pratique. L’ARBH fait ce qu’il faut, il y a les règles de la FIH auxquelles elle doit se plier. Et s’il y a des choses à changer, elle peut le faire en test: ce serait une bonne idée alors qu’on a deux ans avant la coupe du Monde en Belgique. Et également, il faut que chacun prenne ses responsabilisé en portant tout le temps ses protections…«
il suffit d’appliquer aux sleep sur PC les mêmes règles que pour les shots