Toujours présent sur le banc ou le terrain pour aider son équipe Messieurs, Thierry Le Saux en est à sa deuxième saison comme président du Racing.
Une place dans le top 8
En play-off la saison passée, le Racing avait raté sa demi-finale aller face à l’Herakles et avait dû batailler contre le Waterloo Ducks pour gagner le troisième ticket EHL.
Au premier tour de l’EHL, il s’était qualifié pour le KO16 à Barcelone en battant Banbridge et Grunwald. « Nous sommes heureux d’être à Rotterdam car se qualifier via un premier tour n’est pas toujours évident. Il faut rappeler que le Léo avait été éliminé la fois passée au premier tour un peu bêtement. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Pour les Russes en huitième de finale, on ne savait pas ce qu’ils valaient. On les connaît de la salle et on voit d’ailleurs ce que la salle peut rapporter sur grand terrain. Donc méfiance ! »
Enfin au complet
Le Racing a connu une saison en demi-teinte. « Nous avons eu pas mal de blessés avec Tchouk, Matthieu Weyers, Gus Meurmans, Willems, les joueurs absents pour les stages avec l’équipe nationale, ceux qui ont été repris en salle. Nous n’avons pas pu nous préparer en août, avec seulement 13 joueurs disponibles. Notre vrai premier entraînement ensemble, ça a été à Barcelone.
Le Racing n’a pas passé l’obstacle de Kampong. « Quel qu’ait été le résultat, notre week-end est réussi. L’équipe s’est montré sous un beau jour et s’est bien relancée. Le tirage est ce qu’il est. » Le Saux avait entendu beaucoup de choses sur les arrangements de l’EHL et a voulu aller voir comment se passait le tirage. Il s’est retrouvé pratiquement seul à Eindhoven. « On m’avait parlé de boules chaudes et de boules froides; je les ai touchées : rien de spécial. Mais quand j’ai vu les clubs qui sortaient, j’ai été surpris: Dragons-Bloemendaal sortait en premier, c’était canon. Mais attention, Bloemendaal n’était pas tête de série et n’était pas dans le chapeau des champions nationaux. Oui, c’est vrai que cet EHL est squatté par trois pays. »
Le Racing estime que la salle, l’EHL et le championnat forment un tout. « C’est constructeur pour l’équipe. Oui, nous avons un bon noyau qui est à sa place en championnat pour le moment; il y a derrière le Brax, la Gantoise qui ont d’excellent noyaux. Le top 4 reste ouvert. Notre équipe est jeune avec une série de gars comme Max Lootens, Tommy Willems,… qui n’ont pas 20 ans. N’oublions pas notre rôle d’éducateur. »
Les U14 du Racing à Rotterdam
Traditionnellement, les clubs présents au KO16 de l’EHL peuvent aligner une équipe de U14 : est qualifiée celle qui est en tête de son championnat à la fin du premier tour. Le Dragons avait été vite largué et finalement, c’est le Racing qui prenait le meilleur de justesse sur l’Herakles. « Nous n’avions pas fait attention à cela et nos jeunes ont joué ce championnat sans cette pression. C’est fantastique pour eux : ils ont gagné sur le terrain le droit de venir défendre le club. Ils ont fait des actions pour financer le déplacement. Ils ont logé dans le même hôtel que la DH, ils ont assisté aux briefings, Reck leur a donné certaines clés pour les matches. »
Les jeunes Rats ont atteint la finale où ils s’inclinaient face aux Allemands et après deux victoires contre les Anglais et les Irlandais.
Reck uber alles
A la baguette du Racing, Reckinger s’est imposé logiquement. « En demi-finale des play-offs la saison passée, il y avait Xavier Reckinger qui nous avait battu; c’est pour ça que je le voulais chez moi (rires). Non, je savais que Simon Letchford partait et j’avais pris contact avec Reck de longue date. Reck a commencé à coaché à l’âge de 17 ans, il a une longue expérience, il y plus de 330 caps. Il a mené nos Dames en DH sans avoir perdu de rencontre en Nationale 1. Il restera chez nous avec les deux chapeux et en même temps celui de T1 de l’équipe nationale dames allemande. C’est une question d’organisation de pouvoir mener les choses de front. » Le Racing jouera le top 6 et pas le bas de classement : « Nous avons de très bonnes jeunes et une plus expérimentée Di Santo. Nous avons attiré Laura Patriarche. Nous aurons d’autres renforts. »
Un terrain commun à Uccle
Le hockey est toujours à la recherche d’un grand stade capable d’accueillir de manière permanente des grandes manifestations hockey. Uccle comporte 4 grands clubs (le Wellington, le Racing, Uccle et le Léopold). Le bourgmestre d’Uccle avait réuni les 4 présidents pour parler d’un projet commun. « Il y a à côté d’Uccle Sport un stade de foot avec tribunes qui aurait pu servir de point central. Le terrain appartient à la commune. Avec Mr Dilliès, nous étions pratiquement arrivés à un accord. Et puis un club a changé d’avis. C’est dommage car cela aurait également pu servir à la fédé. Quand on voit le foot et la difficulté de réunir tout le monde, nous y étions presqu’arrivé. L’objection d’un des clubs est que ça aurait bénéficié de facto à Uccle Sport; ce n’est pas vrai. Il y a encore des chances qu’on arrive à un accord; la LFH est positive. » Les 4 présidents avaient mis des règles sur papier mais rien n’est simple.
Le système des transferts
On parle beaucoup de transferts en ce moment. « Ce n’est pas moi qui ai mis ce système en place des transferts annoncés tôt. Une barrière est tombée très tôt l’an passé avec l’annonce de Victor (Wegnez) au Dragons. Nous en avons aussi souffert avec le départ de Simon (Gougnard). Du côté de la fédé, il faudrait mettre des règles en place. L’année prochaine, ce sera plus calme. Mais bon, il ne faut pas que ça tourne comme au foot. Il faudra faire attention de ne pas ‘cramer’ les joueurs avec l’accumulation de compétition. Mais nous sommes assez derrière les équipes nationales qui nous ont ramené des médailles. »