15. Les Red Panthers se refondent
Avec un début de Pro League très intéressant en Australie et en Nouvelle-Zélande toujours sous la houlette de Niels Thijssen, les Panthers semblaient avoir digéré leur cruelle défait face à la Chine et leur éviction des JO. La série de rencontre à Uccle contre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas leur a rappelé que la route est encore longue vers le top 10. La série contre l’Espagne, sous Raoul Ehren cette fois-ci, a permis de voir de belles choses. Quelques jeunes sont venues regonfler le noyau libéré des anciennes Raes, Boon, Sinia, Peeters et D’Hooghe. C’est à nouveau une « jeune » équipe qui devra remonter la pente : objectif l’Euro avec une médaille presque obligée.
14. La THL
La Top Hockey League a dû sortir de sa boîte pour faire se disputer son championnat de division Honneur. Elle a malgré tout dû s’en tenir à la fenêtre accordée par la Fédé pour ne pas déborder sur le calendrier des équipes nationales. Elle a accepté bon gré mal gré jouer en semaine, à huis clos, avec des procédures sanitaires pas simples, coûteuses (la Fédé en a pris une partie à sa charge) et changeantes. Malgré une certaine fronde, elle a réussi à gagner à la cause du championnat la majorité des clubs. Elle s’est fait un nom et une justification, mais devra encore plus communiquer à l’avenir pour expliquer ses choix.
13. Les souvenirs
Le confinements a fait que pas mal d’ancien de leurs archives se sont mis à remettre de l’ordre dans leurs affaires de hockey. Et à sortir de vielles photos des années 60, 70 et 80. Les champions auront été les anciens de la Rasante Rue Sombre qui ont déniché des trésors. Uccle, le Racing, et d’autres clubs ont fait que de grands souvenirs sont remontés à la surface. La Fédé a sorti une plaquette souvenir pour ses 50 ans, mais n’a malheureusement rien sorti pour son centenaire. Des étudiants ont obtenu de rédiger des mémoires au sujet de l’Association, d’autres personnes sont occupées à rassembler de quoi construire un historique : un boulot énorme.
12. La lettre d’Alice
C’est une lettre ouverte qui a fait le tour de la planète hockey et qui lançait un cri de détresse : celle d’une jeune médecin, joueuse en DH, qui se demandait s’il était éthique de jouer alors que des milliers de soignants se débattaient avec des centaines de malades du Covid. Ces soignants forment une importante minorité de nos joueurs et joueuses, dont une quinzaine en DH, et sont de facto soumis à des contaminations possibles, accumulant également une fatigue qui peut déteindre sur leur prestation en équipe. La THL, par la voix de son président, médecin lui aussi, a répondu aux arguments d’Alice, réussissant quelque peu à calmer le jeu. Dans le même temps, des joueurs, et pas des moindres, ont rendu des services à ces soignants par des gestes plus que symboliques ; comme par exemple ces services de livraison de repas de Tom Boon et Maxime Plennevaux.
11. Le staff des Panthers
En moins d’un an, voilà le T1 et le T2 de nos Dames qui se trouve remplacé. Des départs bien expliqués et qui n’ont rien à voir avec la terrible élimination des JO contre la Chine ; pour cette dernière, personne n’est en cause que l’équipe dans son ensemble. Niels Thijssen et Simon Letchford ne font plus partie du hockey belge. Des « anciennes » joueuses ont également pris la porte pour faire place à une nouvelle génération dite Paris 2024. Raoul Ehren et Tim White sont désormais les nouveaux T1 et T2 : à eux de faire oublier les échecs des deux dernières années. Tout d’abord en réussissant un Euro exemplaire en juin, ensuite en essayant d’effacer l’absence à Tokyo (là, les Belges ne gagneront aucuns points tandis que leurs adversaires directs au classement bien) et enfin en confirmant tout le bien qu’on pense de cette équipe.