14/01/2017 Le Top 50 des événements, des personnes, des éléments important qui ont fait cette année 2016.
Voici le classement complet du top 50 des Okeys de 2016.
Pour en connaître les détails, allez plus bas après le tableau.
1 | Les Red Lions |
2 | Laurine Delforge |
3 | le Respect |
4 | Jérôme Truyens |
5 | Shane Mac Leod |
6 | John John Dohmen |
7 | Victor Wegnez |
8 | Arthur Van Doren |
9 | Chris Vercammen |
10 | Vincent Vanasch |
11 | Les Red Cougars |
12 | Barbara Dequinze |
13 | Sander Baart |
14 | Bert Wentink |
15 | Les Red Cheetahs |
16 | Erik Gysels |
17 | Piou Van den Berghe |
18 | Le Dita 2016 |
19 | Les échos de 3e mt |
20 | Les MO’s |
21 | Loick Van Doren |
22 | Tanguy Zimmer |
23 | Les Red Panthers |
24 | Vitali Kholopov |
25 | Tom Boon |
26 | Les Sifflets d’Or |
27 | Les terrains |
28 | Le protège-dent |
29 | Les prix du public |
30 | Les Stick d’Or |
31 | Les clubs house |
32 | Nicolas Dassonville |
33 | Jeroen Baart |
34 | Serge Pilet |
35 | Le Old Lion |
36 | Thibaut Vinel |
37 | Le Fan Day |
38 | Marc Coudron |
39 | Glenn Turner |
40 | Hockey Together |
41 | Fabrice Rogge |
42 | Philippe Hoed |
43 | Lucas Masso |
44 | Manu Leroy |
45 | Lisa Scheerlinck |
46 | Adam Commens |
47 | le selfie des Red Lions |
48 | Hockey Corporate |
49 | Futop |
50 | 40 ans |
50 40 ans
Voilà quarante ans que ma première photo est parue dans la Libre Belgique, signant le début d’une aventure qui se poursuit aujourd’hui avec ce site, la Libre et d’autres médias qui défendent le hockey. Une photo qui aura 40 ans l’an prochain…
49 Le Futop
Le comité d’arbitrage se trouvait devant un énorme (mais pas nouveau) problème avec le manque chronique d’arbitres. Il a créé une campagne de recrutement pour inciter chaque club à trouver des arbitres. Pour aider les arbitres à monter de niveau, un programme d’encadrement des meilleurs arbitres a été mis en place et a permis de déjà envoyer des jeunes arbitres à l’international. Un succès indispensable pour continuer à offrir des arbitres à nos compétitions, mais aussi à pérenniser la présence de l’arbitrage belge à l’international.
48 Le Hockey Corporate
Le Hockey Corporate était au départ un tournoi pour une dizaine d’équipe de sociétés qui se retrouvaient en tournoi en fin de saison. Le but : se retrouver entre hockeyeurs qui travaillent dans les mêmes sociétés. Pas facile au départ de connaître ces joueurs perdus au sein de grandes entités. Le fondateur Gaëtan Derenne ne savait pas que son bébé allait grandir au point de devenir un mastodonte. Au fur et à mesure que le concept était connu, des sociétés se découvraient des hockeyeurs au sein de leurs entités. Au point que le Hockey Corporate devenait trop petit pour sa structure actuelle : avec une dizaine de tournois, réunissant des dizaines d’équipes, au total plus de 140 sociétés se découvraient une âme hockey !
47 Le selfie des Red Lions
La mode du selfie a pris une importance telle qu’il a envahi tous les médias, sociaux ou autres. Et même lorsqu’il n’y a pas d’appareil photo, il est singé, à l’image des Red Lions lors d’un match de gala : après un petit exploit, quelques Lions se sont fait un faux selfie.
46 Adam Commens
Pour remplacer Bert Wentink, la fédération s’est souvenue que l’ancien coach des Red Lions avait une bonne connaissance du hockey belge. L’Australien revient en Belgique après avoir dirigé les Dames d’Australie pendant deux olympiades. Après l’Antwerp, puis les Red Panthers et les Red Lions, Billy reprend toutes les équipes nationales sous sa direction.
45 Lisa Scheerlinck
Alors qu’une série de joueurs et joueuses belges émigrent vers d’autres pays pour y jouer en équipe nationale grâce à leur double nationalité, une « étrangère » a choisi la Belgique pour y jouer en Red Panthers. Il s’agit de la néerlandaise Lisa Scheerlinck qui a choisi de défendre les couleurs de la Belgique, son autre patrie. C’est une première !
44 Manu Leroy
L’ancien portier de l’équipe nationale et de Louvain travaille « dans le civil » du côté de chez Telenet. Il est gestionnaire de l’offre Sport de l’opérateur TV et a inclus le hockey dans les sports offerts par le câblo-distributeur. Il a été à l’initiative de la programmation des rencontres de division Honneur Messieurs en direct sur Telenet et Voo Sport. Le contrat de 3 ans permet de voir du hockey en direct et en différé à la télévision. Alors qu’on aurait pu s’attendre à ce que le service public fasse son oeuvre pour les « petits » sports, c’est un opérateur privé qui a pris le relais. Il y avait pourtant un beau potentiel quand on se rend compte que les matches des Red Lions à Rio ont été suivis en masse, le top ayant été atteint plus du million de téléspectateurs pour un seul match : on croit rêver !
En attendant, c’est le privé qui prend le relais, et, en plus, un autre opérateur – Eleven – vient d’arracher les droits de l’EHL et des prochains championnats d’Europe : une mauvaise affaire pour le hockey qui voit ses images dispersées, devenir payantes et pas disponibles partout, tout en disparaissant d’internet… et des chaînes publiques (sans doute).
Reste Manu Leroy, pionnier et grand défenseur du hockey. Merci à lui.
43 Luca Masso
Luca Masso fut belge jusqu’en U21. Le petit-fils d’Eddy Merckx était sur la bonne voie pour aller en Red Lions, mais il avait encore pas mal de chemin à faire pour entrer en ligne de compte pour une sélection en A. Avec sa double nationalité, le fils du tennisman Eduardo – qui défendit la Belgique en Coupe Davis- et de Sabrina, se vit offrir une chance d’évoluer avec l’équipe d’Argentine. Pourquoi pas ? A force d’effort, il obtint un statut de réserviste pour les JO de Rio. Lors de l’avant-dernier match, les Argentins Paredes et Ibarra se blessaient. Luca montait au terrain pour disputer la finale contre ses ex-compatriotes. Avec en récompense une médaille d’Or. Incroyable destin !
42 Philippe Hoed
Lorsqu’il reprit en 1995 le magazine Hockey Belgium News édité par l’ARBH, il ne s’attendait pas à développer une marque aujourd’hui incontournable. Hockey Player était né et son magazine atteint aujourd’hui son numéro 61. Avec un nouveau départ puisque le numéro 60 a fait l’objet d’une relooking apprécié par la communauté hockey. Au milieu d’une offre qui tarde à se diversifier pour un sport olympique, il maintient le cap et reste LE maga de référence de la fédération.
41 Le HHDC
Le Hockey Honor Division Council vient de fêter sa première année d’existence. Il a été créé à l’initiative de quelques clubs de DH qui souhaitaient défendre leurs intérêts face à l’appétit d’ogre des équipes nationales qui fagocitaient tout le calendrier. Face au » Niet » de la fédé pour libérer ses internationaux et des week-ends supplémentaires, à sa volonté de réduire le championnat à 8 équipes, les clubs ont monté une association de défense des clubs. Si le HHDC ne se monte pas en contre-pouvoir, il entend travailler avec la fédé pour trouver la meilleure solution pour contenter tout le monde. Quatre présidents de club dirigent cette association, dont Fabrice Rogge, président de la Gantoise.
40 Hockey Together
Le hockey pour les sportifs moins valides ou souffrant d’un handicap prend de l’extension. A l’initiative d’Etienne Bocken, le G-Hockey, comme il est appelé au nord du pays, rencontre un beau succès et verra même une équipe de club (du Pingouin) envoyée aux paralympics. En Flandre, Sport Vlaanderen a inclus le G Hockey dans ses programmes.
39 Glenn Turner
L’arrivée importante de renforts étrangers était censé renforcer notre championnat national. A l’image de Glenn Turner, le géant australien, leur intégration ne fut pas toujours aussi simple et le Léopold aura dû attendre un bon bout de temps pour trouver en lui le renfort majeur qu’il attendait. Il va certainement illuminer le second tour de son talent.
Ce n’est pas le cas de tous les étrangers qui ont investi la Belgique en nombre. Certains auront été des déceptions et s’ils ont brillé sur la scène internationale, leur arrivée en championnat est nettement moins brillante : il leur faut souffler après le calendrier international dément auquel ils sont soumis. Cela permet aux indigènes de se montrer et de prouver qu’ils sont finalement d’une valeur très proche de ces renforts, ce qui ne fait que renforcer l’impression générale que le hockey belge est un des meilleurs du monde.
38 Marc Coudron
Le président de l’ARBH est au bout de son troisième mandat et il a réalisé ce qu’il avait prédit dans un discours » J’ai des rêves « . Plus de 42 mille membres, une médaille aux JO. Celui que certains appellent le président des équipes nationales peut compter sur les Ligues pour développer le vrai fond de commerce de la fédé, à savoir les clubs. Il est urgent de trouver des terrains et des clubs pour accueillir les nombreux jeunes qui veulent prendre en main ce bout de bois qui procure tant de bonheur.
Il vient de livrer dans la dernière rubrique hockey du Paris Match ses prévisions pour 2026 : d’autres rêves pour celui qui annonce son désir de briguer un quatrième mandat à la tête d’une fédération qu’il aura si bien servie.
37 Le Fan Day
Avant de partir pour une campagne olympique, l’ARBH avait organisé au Beerschot un Fan Day qui permettait aux supporters de Red Lions de côtoyer et d’encourager ses héros. Alors que les inscriptions avaient été bloquées à 1.000, ce ne sont finalement qu’un peu plus de la moitié des inscrits qui se sont déplacés à Kontich pour encourager les futurs médaillés d’argent.
Les absents auront eu tort et les présents se sont bien amusés.
36 Thibaut Vinel
Il représente la nouvelle vague des journalistes qui sont confrontés à un monde du hockey belge qui a versé dans le professionnalisme. Il assiste de l’intérieur à une mutation en profondeur des médias et au passage du papier vers le digital.
Thibaut Vinel s’est fait un nom dans le monde du hockey et a apporté un nouveau dynamisme à son journal, La Libre Belgique.
Passant des articles consensuels et qui ne font pas de vagues tout en cachant certaines réalités à des analyses plus critiques, il a innové vers des infos plus directes et qui, parfois, ne font pas plaisir à un monde habitué à une certaine retenue. Mais les quelques articles que certains ont trouvé un peu « hard » ne peuvent cacher le travail inlassable que son équipe réalise pour montrer le hockey tel qu’il vit dans sa diversité.
La Libre est restée le moniteur du hockey et les journalistes de La Libre qui suivent le hockey chaque dimanche offrent désormais une palette d’information bien plus large que celle qui était présente auparavant. Comme ces interviews d’après-match qui sont largement regardées sur le site internet de lalibre.be. Le champion des vues de cette année est Dimitri Cuvelier, le néo-Lion.
Ils refusent que l’âge les cloue dans leur fauteuil. Ils veulent à tout prix pérenniser le sport qui leur a tant donné et retrouver les sensations de leur si lointaine jeunesse. Sous l’impulsion de quelques grands anciens et sous la baguette d’Alain Mertens, les équipes de Old Lions se multiplient, allant jusqu’à aligner une équipe de 70+.
Les Masters de notre sport sont allés de par le Monde pour porter les couleurs belges et expliquer la nouvelle jeunesse de la Belgique. Avec succès et des succès.
34 Serge Pilet
Le Secrétaire Général de la fédération a été confronté à une série d’affaires qui ont été quelque peu gênantes pour le hockey en général. Quand quelque chose ne va pas, c’est à cause de la fédé. C’est parfois vrai, mais pas toujours.
Dans les affaires, Serge Pilet a gardé l’église au milieu du village et a suivi les règlements. C’est ce qu’il y a de mieux à faire ! Pour autant que ces règlements soient encore adaptés aux situations qui se présentent. Et là des adaptations devraient survenir pour autant que les clubs les demandent.
Face à un Bureau qui s’apparente de plus en plus à une PME, Pilet se voit confronté à une série d’éléments qui s’ajoutent mois après mois ; le Bureau, avec une vingtaine d’employés de l’ARBH, de la LFH et de la VHL,s’apparente de plus en plus à une ruche. On est loin de l’ARBH des années 2000 qui tournait avec 4 personnes et demi. Heureusement, les trois entités travaillent en harmonie et Serge Pilet, avec les deux autres Secrétaire Général, en sont les garants.
33 Jeroen Baart
Le coach des Boys U21 a réussi une performance de taille avec ses joueurs lors de la Coupe du Monde à Lucknow. Il avait bien sûr des joueurs de haut niveau puisque tous évoluent dans notre championnat de DH. Mais il a dû créer son équipe en peu de temps et a réussi à la faire grandir pour arriver à une place en finale : le meilleur résultat jamais obtenu. Baart, qui se dépêtre d’une situation compliquée avec l’Antwerp, a marqué des points dans le paysage des entraîneurs. Il a devant lui une difficile tâche de sauver son club de la descente, ce qui serait un exploit car il lui faudra rattraper un de ces trois clubs: le Beerschot, l’Orée ou le Braxgata.
32 Uccle Sport
Lorsque les sponsors principaux de l’ARBH ont souhaité qu’honneur soit rendu autrement que via le Van Damme ou la soirée pour privilégiés au Knokke-Out, il a fallu que la fédé se rabatte sur les clubs. Seul Nicolas Dassonville a accepté avec son club de relever le défi.
En un mois, le club ucclois a monté un site complet capable d’accueillir un match international entre les finalistes des JO. Initialement, 5.000 spectateurs devaient être logés dans les tribunes mais toutes les places furent vendues en moins d’une heure. Ce sont finalement 9.200 fans des Red Lions qui auront assisté à la victoire des Red Lions sur les Leones. Dans un site pas fait pour accueillir de telles manifestations et dans le cadre du niveau 3 décrété par l’OCAM, tout s’est finalement bien déroulé. Avec en plus une victoire des Belges qui aura fait plaisir à tous ces fans si heureux d’enfin pouvoir rendre hommage à ses héros. Bravo donc à Uccle pour ce pari réussi.
31 Les clubs house
Le coeur de la vie de club, c’est le club house. Si la situation de certains clubs est triste, avec un terrain sans capacité pour les supporters de se retrouver facilement autour d’un verre, d’autres ont réussi à créer une vie de club digne de ce nom.
La plus belle réussite est à mettre à l’actif de Louvain qui a effectué une déménagement complète de Kessel-Lo vers Heverlee. Avec deux terrains et un magnifique club-house au milieu, le club universitaire a réussi la plus belle transformation de ces dernières.
années. Embourg est également dans ce schéma. Le Mechelse a également inauguré son nouveau chalet, largement transformé. Tout comme l’Herakles (photo) qui s’est élevé d’un étage et est passé à une gestion différente.
On a donc beaucoup parlé club house cette année !
30 Les Sticks d’Or
Les lauréats du nouveau Stick d’Or 2015 ont été fêtés au début 2016 via une émission télévisée.
La nouvelle mouture de l’attribution des récompenses s’est faite pour les Sticks d’Or via un vote par les joueurs et entraîneurs uniquement. Le public pouvait voter mais seulement pour un prix séparé.
Pour la seconde fois, un étranger terminait lauréat : après Juan Garreta, c’est Pau Quemada qui voyait son parcours de 10 ans en Belgique récompensé. Même si Louvain n’a pas atteint ses objectifs, le lutin espagnol a marqué le championnat de son empreinte. Il est reparti terminer sa carrière sportive en Espagne, pour le plus grand bonhuer de son club d’enfance. Mais il restera pour Louvain un héros.
Du côté des Dames, c’est Alix Gerniers qui décroche le trophée : la gantoise a été excellente tout au long de la saison mais, là également, n’a rien pu faire pour aider une équipe décimée par les blessures et par la malchance. La Gantoise avait un noyau trop étriqué pour briguer un top 4.
Au niveau espoir, Victor Wegnez a été distingué : il allait confirmer comme va le dévoiler la suite de ce top 50. Du côté des filles, Elodie Picard a décroché le trophée grâce à ses prestations en salle et à celles en équipe de jeunes : son arrivée dans les buts de l’Antwerp n’est pas non plus étrangère à son prix.
La cérémonie a été retransmise par Play Sport dans un grand studio vide de public: cela a donné une fête feutrée et très intime. Le trophée a été remis à chaque lauréat à l’entame d’un match de championnat dans les semaines qui suivirent.
29 Les Prix du Public
Felix Denayer et Anne-Sophie De Scheemaekere ont été choisi comme les meilleurs joueur(se)s de la saison. C’est le public qui a choisi ces deux vedettes.
Flex est sans conteste le joueur qui a permis à son club, le Dragons, de décrocher le titre de champion de Belgique. Il fut un milieu d’un apport exceptionnel et le public ne s’est pas trompé en lui offrant ce trophée. Il est aussi éminnement sympathique et son sourire rayonne.
AnSo a survolé le championnat par son talent, mais a également connu un parcours difficile en équipe nationale, ayant à composer avec un Pascal Kina qui ne l’appréciait guère. La joueuse, qui possède un forte personnalité, a sans doute trouvé auprès du public un soutien qu’elle n’a alors pas reçu pour percer et aider les Red Panthers à se qualifier pour les JO.
28 Le protège-dent
Enfin, après des années à tenter d’obtenir l’obligation de porter un protège-dent, la fédé a cédé et a introduit cette protection dans le règlement.
Il aura fallu que Seve van Ass se fasse casser 7 dents lors d’une rencontre de championnat pour que la fédé hollandaise décrète l’obligation de obliger le port d’une protection. Et la fédé belge de suivre.
Combien de dents cassées aura-t-il fallu pour que cette protection élémentaire soit imposée. Il y a des dirigeants qui ont quelques dents sur la conscience.
Inutile de rappeler que nous avions milité depuis des années pour que le port de protège-dent soit obligatoire. Les explications les plus diverses furent données pour ne pas légiférer.
Aujourd’hui, nous préconisons d’autres protections supplémentaires, surtout pour les joueurs qui défendent sur pc : des protèges genoux (faciles à placer et qui sont déjà en utilisation chez beaucoup de joueurs), un protège-cou (une sorte de minerve facile à poser) et un protège bonbons pour les garçons.
Outre cela, la prévention est excessivement importante au niveau musculaire.
Dernier conseil, le port de bonnes chaussures est indispensable. Et le jour où les fabricants auront placé sur les côtés des chaussures des plaques protectrices et amortissantes contre les balles, ce sera parfait.
27 Les terrains
Le hockey est bloqué dans son développement par le manque de terrain et d’encadrement. Mais surtout par le manque de terrains.
Une étude dans le magazine Hockey Player mettait en évidence le déficit en surface et notait que les clubs étaient à peu près tous en déficit d’un terrain. Soit au total un peu moins d’une quarantaine de terrains.
Malheureusement, la plupart des clubs bruxellois ne peuvent plus s’étendre : et c’est là que le manque est le plus criant. Au niveau politique, on n’entend rien venir. Le dynamisme est plutôt venu de Wallonie et de Flandres où les nouvelles surfaces sont arrivées.
A Uccle, le club des Merles s’est doté de toutes nouvelles installations et l’expansion du club en aura été grandement facilitée. A Molenbeek, le Daring a son deuxième mouillé en même temps qu’un premier totalement neuf. A Woluwé-saint-Pierre, le sommet du Parc a été doté d’un tout nouveau terrain qui servira à décharger le trop plein de l’Ombrage et de l’Orée. Au stade Fallon, les choses évoluent également et la Rasante accueillera une des deux demi-finales de la World League. Pour le reste, c’est le vide.
En Flandres, Louvain a un nouveau site de deux mouillés (avec une possibilité pour un troisième). La Gantoise a démarré un projet 2020 et son premier mouillé sera prêt pour la reprise. Le Dragons a eu son quatrième terrain dans la suite de la World League. Pour le reste, la douzaine de nouveaux clubs se débattent pour acquérir de quoi jouer.
En Wallonie, c’est plus lent après la vague de nouveaux terrains qui sont arrivés les années précédentes. Il faut dire aussi qu’il n’y a plus de nouveaux clubs qui se sont créés. Des projets sont là mais tout cela prend du temps et l’argent manque.
Il y a certainement des solutions avec nombre de terrains d’autres sports qui ne sont plus utilisés. Il y a certainement quelque chose à faire du côté réaffectation.
26 Les Sifflets d’Or
Ils ont également été fêtés avec un an de retard : Vincent Clause et Michaël Dutrieux ont été choisis parmi leurs pairs comme les meilleurs sifflets.
Vincent Clause est certainement un des arbitres les plus fins au niveau de la gestion d’un match. Il se dit lui même pas le meilleur mais il est capable de faire accepter ses décisions par les joueurs. Il a d’ailleurs été remarqué au niveau international sur ce plan. Malheureusement, il a été happé par ses activités professionnelles. Pire même, il a entretemps abandonné le sifflet et disparu des feuilles de match. Dommage, vraiment dommage !
Michaël Dutrieux fait partie de cette volée de nouveaux arbitres qui arrivent sur les terrains. Au point de percer vite, très vite. Il a même été repris en international est est considéré comme un de nos futurs bons internationaux. Comme tous les jeunes arbitres, il rencontre les difficultés habituelles pour s’imposer ; certains joueurs prolongent malicieusement la phase de test par laquelle tout nouvel arbitre passe…
25 Tom Boon
Avec 30 buts, Tom Boon est le meilleur marqueur du championnat 2015-2016. Le Racingman sera sans doute aussi le meilleur buteur de l’actuel championnat : il est en tête avec 18 buts devant Maxime Plennevaux (15) et trois sleepeurs avec 14 : Uher, Hendrickx et Luypaert.
Pourquoi le citer lui dans ce classement et pas les autres ? Il est le premier vrai joueur professionnel belge de hockey : il a confié son image à une agence qui s’occupe de lui.
Il est partout : il a des sponsors personnels et a introduit une marque en Belgique dont il est, avec Anouk Raes, le porte-drapeau. Tom Boon se vend comme une marque et ça marche. Son succès en équipe nationale, le coup à 100.000 $ en Indian League, des buts incroyables partagés sur les réseaux sociaux, une image bien travaillée, un transfert fructueux à Bloemendaal, un retour bien orchestré au Racing, un oncle qui est fier de son filleul, autant de choses qui font de lui un « bankable ». Et en plus, il passe sur okey.be !
24 Vitali Kholopov
C’est l’affaire de l’année ! L’ex-entraîneur de Namur avait reçu une suspension de trois semaines pour une intervention mal-venue sur le terrain.
Recruté par le Daring pour sa grande entrée en division Honneur, le célèbre Vita devait purger une dernière journée lors de la rentrée du championnat face au Léopold.
Jamais en retard d’une pirouette, Kholopov, suspendu comme coach mais pas comme joueur, prenait place sur le banc en tant que joueur. Il n’est pas monté au terrain, son caoch Grégory Herman, estimait que ce n’était pas nécessaire. Mais Kholopov a parlé sur son banc : cela, il ne pouvait pas le faire car, alors, il coachait.
C’est ce que les deux comités juridictionnels de la fédé ont relevé pour le punir on ne peut plus sévèrement ! Au final : une saison de suspension comme coach et joueur (plus le forfait pour le match). Le CBAS, interpellé sans l’accord de la fédé, ne statuait pas sur le fond, se déclarant incompétent.
Kholopov était sanctionné justement pour avoir contourné un jugement offrant une échappatoire, mais se faisait punir – selon l’avis général du monde du hockey – de manière bien trop sévère. En fait , Kholopov payait pour toutes les « erreurs » précédentes qu’il avait commises, cette dernière faisant déborder un vase fédéral trop plein pour certains.
23 Les Red Panthers
Après avoir manqué leur qualification pour les JO aux shoot-out face à deux équipes asiatiques, les Red Panthers ont repris le travail en attendant une constitution définitive de leur staff. L’année olympique constituait une période grise sans autre objectif que de rester en mouvement pour ne pas perdre un certain rythme. 18 courageuses se sont entraînées sans deux de leurs stars (Nelen et Vandermeiren) qui en profitaient pour terminer des études.Niels Thijssen, qui reprenait le rôle de T1 ad interim, était relayé au mois de juin par la néerlandaise Ageeth Boomgaardt. Plus tard, on apprenait que Simon Letchford rejoindra ce staff en mai prochain. Durant l’été, la Belgique remportait un tournoi en Irlande contre des équipes toutes moins bien classées qu’elle : Boomgaardt voyait alors quel travail allait s’imposer à elle. Son noyau remontait à 24 joueuses, avec le rappel de quelques anciennes.
L’objectif est la qualification pour la coupe du Monde via la demi-finale de la World League fin juin à la Rasante. Ce ne sera pas simple et les pronostics restent prudents. Nous y croyons, ne fut-ce que par le travail dans l’ombre réalisé par ces jeunes filles.
22 Tanguy Zimmer
Le meilleur joueur du championnat d’Europe en salle est : Tanguy Zimmer – Belgium !
Lors du championnat d’Europe B disputé au début de l’année à Porto, les Red Lions indoor ont réussi le bel exploit de se qualifier pour la division A européenne.
Sous la direction d’un staff renouvelé, les Belges ont réalisé un parcours quasi sans faute. Zimmer, qui n’a pas trouvé son bonheur en équipe outdoor, a marqué le tournoi de son empreinte.
21 Loick Van Doren
Le meilleur gardien du tournoi est : Loick Van Doren – Belgium !
Numéro 3 belge avant les JO, il a dû laisser partir Vincent Vanasch et Jérémy Gucassoff à Rio. Logique. Il était destiné à défendre les buts des U21 avec son ami Charles Masset. C’est lui qui a été désigné numéro 1 des Red Cougars et qui a marqué de son empreinte la coupe du Monde de Lucknow. A deux reprises, il est sorti victorieux de séances de shoot-out pour qualifier son équipe pour la finale du tournoi. Mais surtout en demi-finale, il a sorti un match étonnant qui venait couronner des prestations hors-normes.
Tout cela sous les yeux de Shane Mac Leod qui a sélectionné le gardien du Dragons pour le stage en Afrique du Sud. Van Doren sera en duo avec Arnaud Flamand : à eux deux, ils remplacent Vanasch et Gucassoff qui restent à la maison pour se reposer et vaquer à leurs occupations professionnelles.
20 Les MO
Kèskseksa ?
Les « Match Official » sont en fait les responsables de table qui ont été mis en place pour décharger les arbitres d’une série de tâches et pour prendre en main la gestion de la rencontre. Ils remplacent en quelque sorte et pour certaines tâches le délégué au terrain. Ce sont des personnes formées par l’ARBH et désignées par elle.
Les MO sont des auxiliaires utiles dans beaucoup de cas. Ils sont aidés par un délégué de chaque camp pour le chronométrage des cartes vertes (2′). Par contre, la fédé a laissé aux arbitres la gestion des cartes jaunes : une anomalie qui devra(it) être corrigée.
RECTIFICATION : désormais les MO gèrent toutes les cartes, vertes incluses ! Et le délégué au terrain du club est toujours présent le long de la touche.
Les MO sont en général bien appréciés. Certains – par contre – se croient investis d’une mission divine et le montrent… dommage !
Abdou fait partie des valeurs sûres de ce job et on le retrouve partout où un match à enjeu se déroule. Presqu’à en devenir une star en la matière !
19 Les échos de la 3e mt
C’est la nouveauté média de cette année ! Le buzz !
Il y a quelques années, La Libre avait instauré une mini rubrique « La phrase du jour », laquelle eut beaucoup de succès. Le papier offrant de moins en moins de place, et Internet étant devenu un complément incontournable, les compte-rendus des rencontres se retrouvaient moins d’une heure après la rencontre sur le net. Suivaient un peu plus tard, les cotes du Dita et les top et flop de la journée.
Restaient toutes les choses relevées autour du terrain par les journalistes. Il s’en passe des choses : ce sont toutes ces choses qui sont rassemblées dans une rubrique qui est mise en ligne dès 21.00 heures sur okey.be.
Et ça buzze : quatre fois plus de visites que sur n’importe quel autre compte-rendu de la journée. Il faut dire que tout le monde s’y met. Si certains évitent de se retrouver à côté d’un journaliste, d’autres font exprès de lâcher des bruits, des phrases, des infos… sans compter les petits incidents qui émaillent immanquablement les rencontres.
Pour notre/votre plus grand plaisir.
18 Le Dita
Le challenge DITA récompense le joueur le plus régulier de la saison.
Le Dita existe depuis tellement longtemps qu’il est devenu une institution. Il est le fruit d’une cotation donnée par le journaliste de La Libre Belgique qui suite chaque rencontre du championnat. Une cote (de 0 à 4) est attribuée et totalisée sur la saison. Jamais un joueur remportant le trophée n’a démérité : ce fut toujours le meilleur qui remportait le DITA.
Mais qu’est-ce que ce Dita a fait parler ! Combien de cotes bizarres, étonnantes voire farfelues n’ont-elles pas été attribuées ? Il faut bien l’avouer, ce ne fut pas toujours « juste ».
Il faut dire que chacun des journalistes doit non seulement donner sa cote, mais il doit avant tout suivre le match pour en faire un compte-rendu factuel, un autre analytique : pas simple.
Il se dit qu’une réforme du DITA serait en cours. Quoiqu’il en soit, chaque évaluation est sujette à discussion car en chaque personne vit un évaluateur aux normes différentes.
Cette année, ce fut au tour de Nicolas De Kerpel de rajouter son nom à une liste qui jamais n’a couronné un manchot. Pourtant, c’est bien la première fois que le Dita va à un Belge qui ne faisait pas partie de l’équipe nationale : chose corrigée entretemps ! Mac Leod a lu la Libre…
17 Piou Van den Berghe
Le patron de la salle est un homme qui a une vision moderne de l’organisation de la compétition en salle. Il est arrivé il y a deux ans dans un système qui vivait jusqu’alors en dehors de la fédé.
Les bénévoles qui dirigeaient et organisaient le championnat salle et les compétitions internationales le faisaient en étant quelque peu mis à part de l’ARBH : la salle gênait. Mais les succès remportés par ces équipes dirigeantes, la progression du nombre de pratiquants, les succès des équipes nationales, et simplement le succès de la salle, imposaient de trouver des solutions de gestion rationnelles.
René Dautel, qui arrivait au bout d’une présidence épuisante, devait trouver une équipe le remplaçant. Patrick Van den Berghe allait accepter de relever le défi tout en imposant une gestion moderne et une intégration aux outils et au fonctionnement de la fédé.
Arrivait la feuille de match électronique, la mise en place de coach pour aider les délégués de salle, et pour cette année une plus grande médiatisation de la salle. La deuxième saison – 2016 – a montré la capacité de la « salle » de monter de belles choses. Le hockey en salle belge a d’ailleurs trouvé sa place sur la plan international.
16 Erik Gysels
Il représente le Braxgata. Il en est son président sortant. Il a mené son club d’un simple club de province à celui d’un numéro 1 (club européen de l’année désigné par l’EHF il y a 6 ans).
Les Dames du Braxgata ont décroché leur premier titre de championnes de Belgique sous la houlette de Xavier Reckinger. Les Messieurs du Braxgata ont décroché une place dans le top 4. Deux performances en 2016 !
Mais le dernier challenge du Brax, c’est la construction d’un tout nouveau complexe à côté de l’actuel club house. Un complexe comportant trois terrains de basket (transformable en un terrain de hockey), une salle pour le judo, tous les vestiaires et installations annexes indispensables à une bonne gestion sportive. Ce complexe a été construit en collaboration avec d’autres sports, démontrant une vision large du développement du club.
Erik Gysels n’a pas construit ce club seul : il a pu le faire en comptant sur une large équipe de gens compétents, complétée par une nuée de bénévoles. Et en créant une véritable esprit de club.
15 Les Red Cheetahs
6e au championnat du Monde des U21, les Girls dirigées par Xavier Reckinger sont passées très près d’une place nettement moins brillante. Dans leur match final de poule, elles allaient être reléguées dans la poule qui ne pouvait alors que leur donner au mieux une neuvième place. Un dernier coup de collier permettait d’atteindre les quart de finale en marquant deux buts aux 68e et 70e minutes contre la Chine.
En quart, l’Australie se montrait trop forte pour la Belgique (7-2), les USA lui réussissaient
(2-1) et pour la 5e place, les Allemandes émergaient finalement 4-3.
Ageeth Boomgaardt aura apprécié les prestations de joueuses qui faisaient déjà partie de son noyau élargi : Van den Borre (supersonique), Meulemans (d’une grande sûreté à l’arrière), Sotgiu (la future numéro 1), Limauge (sobre), Peeters (puissante), Hillewaert (opportuniste à l’attaque) et Leclef (une vieille connaissance).
Malheureusement pour les autres, la T1 des Red Panthers ne donnera sa chance à aucune autre joueuse du noyau des U21 : pas de soeurs Struijk, pas de Duquesne, pas de Weicker, quatre joueuses qui ont déjà compté une ou des sélections en A. Elles assisteront de loin au stage des Panthers en Afrique du Sud.
14 Bert Wentink
Le High Performance sortant est au bout d’une aventure de 11 ans à l’ARBH. Bert Wentink, le plus belge des Néerlandais a amené les équipes nationales à un haut niveau. Les garçons étaient la première priorité de Wentink : il a presque réussi à décrocher l’Or olympique. Il a amené les Red Lions dans le top 5 mondial. Au niveua des jeunes, il a également décroché des titres dont celui de champions des U16 qu’il doit essentiellement à Chris Vercammen.
Wentink avait des idées très arrêtées et a bousculé tout ce qui se trouvait sur sa route. Les clubs l’ont senti passer et il aura fallu quelques sérieuses réactions pour ne pas voir le championnat de Belgique, de même que le hockey en salle, passer à un second plan très éloigné du top.
Wentink peut prendre sa pension après avoir mené les équipes nationales à certains sommets, en prolongeant le travail de ses prédécesseurs qui ont, en 2000, posé les bases d’un plan qui allait être soutenu par le COIB.
Le successeur, Adam Commens, a été dirigé par BW. Il connaît la boutique et les idées de Wentink. Il devra naviguer dans un environnement qui devra laisser la place aux clubs. Ce qu’il semble avoir enregistré. Il devra également amener les Dames dans le top 8 mondial, ce qui n’a pas été réalisé par son prédécesseur : les Red Panthers sont même redscendues à une peu glorieuse 14e place mondiale après avoir tout de même décroché une qualification surprise à Kontich en bénéficiant de l’avantage du terrain.
13 Sander Baart
C’était le premier transfert de la saison : dès le début janvier, le club du nord d’Anvers annonçait avec fierté le retour à la maison de Sander, le petit frère du coach Jeroen Baart. Une belle affaire pour l’Antwerp qui pensait viser le top 6 ou 4 et plus tard un titre de champion.
C’était sans compter sur une erreur du secrétaire du club qui oubliait d’inscrire Sander Baart dans Dymasport avant le 1er septembre. Patatras !
L’ARBH suivait ses règlements et non seulement l’Antwerp recevait des forfaits pour les matches où le plus belge des néerlandais avait été aligné, mais Sander Baart se voyait signifier l’interdiction de jouer en Belgique.
Alors qu’il s’était réinstallé en Belgique, que son déménagement était encore en cours, que son épouse avait trouvé un boulot à Anvers, que le club l’avait engagé pour de l’encadrement, que tout le marketing avait été fait autour de lui, voilà Sander parti à Barcelone pour disputer le championnat espagnol !
12 Barbara Dequinze
25 années !
C’est le long parcours que Barbara Dequinze a réalisé avec son équipe première du Parc.Après avoir décroché un titre de champion de Belgique en 2002 ( ce fut même un triplé cette année-là : coupe-championnat-salle), passé une bonne partie en DH et une autre en Nationale 1, voilà le Parc remonté en DH sans avoir vraiment le noyau pour bien y figurer. Qu’importe, Babs et ses copines avaient l’ambition de bien s’y amuser, ayant mérité cette place en DH. S’amuser : la base du hockey amateur qui fait fi du néo-professionnalisme qui touche les équipes du top.
La numéro 10 auderghemoise a également connu l’équipe nationale, y décrochant 85 caps réparties sur 15 années. L’expérience y était pour cette agronome qui est partie ces jour-ci pour plusieurs années en Mauritanie. Elle range donc son stick au terme d’une carrière brillante, marquée du sceau de la classe. Elle valait bien cette place au top 50 !
11 Les Red Cougars
Une médaille d’argent en Coupe du Monde, ça ne se refuse pas !
Les Boys U21 alignés par Jeroen Baart possédaient tous une carte de visite de joueur de division Honneur. Une certaine expérience donc du hockey de haut niveau. De là à battre les meilleurs équipes au monde, il y a un pas qu’il fallait encore franchir.
Les Red Cougars sont allés en progression constante tout au long du tournoi. Ils ont pu compter sur quelques perles qui ont pour noms Van Doren, Kina, Wegnez, Poncelet, Meurmans, Plennevaux ou De Sloover. Ce sont ceux que Shane Mac Leod a appelé pour rejoindre le noyau des A qui iront en stage en Afrique du Sud.
S’ils ont échoué en argent, c’est que face aux Indiens, soutenus par 10.000 spectateurs, ils ont manqué de cette dernière touche qui aurait pu faire d’eux des champions. Mais quelle belle aventure pour ces jeunes dont une bonne partie est déjà prête à forcer les portes des Red Lions.
10 Vincent Vanasch
Il est l’un des meilleurs gardiens au monde. C’est en tout cas la FIH qui le dit et qui l’a inclus dans son top 5.
Vinchou a su, à force de travail, imposer son autorité dans son cercle et sur sa ligne. Après deux années aux Pays-Bas, il est revenu au Watducks. Il a pris une belle part dans l’obtention de la médaille d’argent à Rio.
Comme Boon, il a fait gérer son image par l’agence Verhulst et on le voit en effet un peu partout dans les médias. Son grand sourire, sa gentillesse et son calme font plaisir à voir. Qui dirait que sous ce visage se cache un mur : the « Wall » mérite bien le trophée du plus beau gardien du monde.
Et n’oublions pas que dans ses pas, se trouve Jérémy Gucassoff qui le seconde au mieux. Mimi joue parfaitement le rôle de second avec un grand fair-play. Ce qui ne l’empêchera pas de mettre à Vinchou un stroke parfaitement placé lors du Fan Day.
9 Chris Vercammen
Il nous a quitté à la toute fin de l’année passée (2015) et laissera un souvenir impérissable.
Chris Vercammen fut une grande figure du hockey belge. Non, il n’a pas été un as du stick. Non, il n’avait pas l’allure d’un ailier racé. Non, il n’était pas un technicien génial. Mais quel meneur d’homme !
Sous son air bourru, sa forte voix, sa bonne gueule, il cachait un coeur en or. C’était un meneur. Il ne ménageait pas les petits gars qui lui étaient confiés. Il les rudoyait. Ils étaient d’accord de jouer le jeu : pas de vacances, tout pour le hockey. C’est lui qui a mené les ’88 au sommet. C’est lui qui a façonné un John John Dohmen pour en faire un topsporter.
Avec son petit cigarillo légendaire, il a appris à une génération de jeunes qu’on n’obtient rien sans effort et sans volonté. Les distinctions individuelles de Membre d’Honneur de l’ARBH ont disparu depuis plus d’une décade : il serait peut-être temps de les remettre à l’ordre du jour pour récompenser un homme tel que Chris !
8 Arthur Van Doren
L’arrière des Red Lions a lui aussi été retenu parmi les cinq meilleurs jeunes joueurs du monde par la FIH.
On l’imagine déjà comme un grand ancien puisqu’il est au poste dans la ligne arrière de la Belgique depuis des années. Mais il n’a que 23 ans ! Arthur est l’un des plus brillants arrières mondiaux et s’il avait été néerlandais ou australien, cela ferait déjà longtemps qu’il aurait décroché le titre de meilleur jeune FIH. Sa vista, sa sûreté, sa combativité, et même sa polyvalence en font un joueur complet.
Pas étonnant donc qu’il se trouve à cette place dans le top 50.
7 Victor Wegnez
Le capitaine des Red Cougars a éclaboussé de sa classe la coupe du Monde des U21.
Stick d’Or espoir en 2015 (le 2016 sera connu dans moins d’un mois), il a confirmé tous les espoirs qu’on a mis en lui. Il a progressé au sein du Daring au point de devenir l’égal des meilleurs de son équipe. Sa petite taille lui procure un avantage qu’il a rapidement mis en action sur le terrain, virevoltant et courant de façon hargneuse derrière cette balle qui lui échappe de moins en moins.
Il a mis son caractère bien trempé au service de son stick et a mené les Cougars de main de maître à une médaille d’argent bien méritée. Il fait partie du noyau des Red Lions depuis plusieurs mois et fut sur la liste des prétendants aux JO. Nul doute que Tokyo le verra parmi le onze de base de Mac Leod.
6 John John Dohmen
Sera-t-il un jour le meilleur joueur du monde ?
Il a déjà été nommé parmi le gratin mondial. Il a raté pour la n-ièpe fois le Stick d’Or belge, Pau Quemada lui piquant le trophée la saison passée. Le capitaine des Red Lions s’est montré tant de fois déterminant sur le terrain !
Nul doute que JJD reviendra parmi les Red Lions après une année sabbatique qu’il vient de prendre pour terminer ses études et souffler un peu. En attendant, il est appelé un peu partout dans le pays pour raconter les exploits de son équipe et comment la médaille d’argent est venue récompenser 12 années d’un parcours international qui avait commencé par un titre européen avec les U16 à Millfield en 2004.
5 Shane Mac Leod
Le néo-zélandais le plus célèbre de Belgique a réussi son entrée olympique pour la Belgique !
Il y a énormément à écrire sur Shane Mac Leod : le très calme T1 des Red Lions a apporté une sérénité et une liberté de créer au sein de son groupe qui l’a porté vers une médaille d’argent amplement méritée. Les pleurs du podium faisaient certes tâche dans le tableau mais le résultat final restait superbe. Mac Leod pouvait réellement être fier de son groupe et du travail accompli.
Le fait qu’il ait resigné jusqu’en 2020 et la médaille d’or à Tokyo est de bon augure pour le hockey belge.
4 Jérôme Truyens
Merci Tchouk.
Après une longue carrière en équipe nationale, Jérôme Truyens a fait ses adieux aux Red Lions lors du match de gala contre l’Argentine. Tchouck a joué 319 fois sous le maillot national et connu toute l’évolution des Red Lions, du statut d’équipe tentant avec difficulté de grimper vers le top 12 à celui de vice-championne olympique.
Toujours resté fidèle au Racing, il n’aura pas encore connu le bonheur d’un titre de champion de Belgique ; sera-ce pour cette année ?
3 Le Respect et le Fair-Play
Les valeurs du hockey n’ont pas arrêté d’être mises en valeur par la fédération, par les clubs et par le monde du hockey en général. Le fait de voir se côtoyer supporters des deux camps les uns à côté des autres sans que cela ne crée quelque animosité prouve que le hockey a gardé des valeurs de respect et de convivialité qui le caractérise.
Le développement du hockey pourrait mettre en danger cette mentalité. Beaucoup de mesures ont été prises pour assurer la continuité de cet état d’esprit. Il n’en reste pas moins que bien des écarts se sont produits et que sans une guidance et un contrôle sur le terrain, le maintien du « Respect » sera toujours un combat difficile.
Comme dans toute entreprise qui se respecte, un contrôle de qualité est indispensable. Malheureusement, il ne se fait pas et c’est toujours après l’incident – et sur plainte – que le manque de respect des règles se révèle. Alors qu’un contrôle sur place orienté prévention pourrait aplanir bien des difficultés. La mise sur pied des coaches pour aider les délégués de salle est un excellent premier pas pour aider au respect des règles. Il contient une mission de prévention et d’aide qui va dans le bon sens. L’arrivée de stewards pourrait être une autre initiative intéressante.
Pour aider l’arbitrage, une meilleure communication pourrait faire comprendre à tous les difficultés de siffler une rencontre ; des explications avec vidéo à l’appui des phases litigieuses pourraient certainement calmer les ardeurs des uns et des autres.
Si le Respect fut dans la bouche de tous en 2016 – méritant cette troisième place dans notre Top 50- , le plus bel exemple de Fair-Play est à mettre à l’actif de l’Australien Kirian Govers ; l’image parle d’elle-même…
2 Laurine Delforge
Sacrée Laurine !
Elle nous aura tous et toutes étonnés. Et elle-même aura été surprise d’arriver au sommet de ce qui peut arriver pour une arbitre : à 26 ans, arbitre une finale olympique, c’est du jamais vu ! Même Christiane Asselman aura dû avaler son sifflet de travers quand elle aura vu le nom de notre jeune Belge sur la feuille de match de cette finale : Christiane doit être fière d’être suivie par Laurine !
Nommée Sifflet d’Or Espoir en 2013, elle est promise à d’autres trophées.
1 Les Red Lions
Avec une médaille olympique et la reconnaissance des médias, les Red Lions ont bien mérité de remporter cette première place : le oKEY d’Or leur est attribuée à l’unanimité.
C’est un groupe d’une grosse vingtaine de sportifs qui ont tout sacrifié pour leur sport qui remportent ce classement. Ce n’est pas le premier ni le dernier trophée qui leur reviendra. Mais quelle responsabilité également que celle qu’ils ont endossé en devenant des idoles et des exemples pour nos jeunes. Puissent-ils réussir dans ce nouveau challenge d’icône du sport belge.