5 Marc Coudron
Le mois de juin 2021 a vu arriver la fin du mandat de Marc Coudron à la tête de l’ARBH après 4 mandats. Ces 16 années ont vu l’ascension des Red Lions au sommet mondial, avec la mise en place d’une structure regroupant toutes les équipes nationales. Une véritable PME d’une centaine de personnes, dirigée pendant une douzaine d’années par Bert Wentink et ensuite par Adam Commens. La professionnalisation des équipes nationales leur a permis de monter dans la hiérarchie mondiale. Elle a aussi permis aux médias de s’intéresser au hockey et à la Fédé d’organiser de gros événements. Avec en exergue deux coupes d’Europe, un Champions Challenge, des sessions de Pro League, etc. Elle a également entraîné les clubs dans une course vers plus de professionnalisation et l’arrivée des étrangers bien payés. Une course pour laquelle les clubs n’étaient pas nécessairement prêt ou d’accord de s’y plonger.
Marc Coudron, en bout de mandat, s’était lancé dans la course à la présidence de la fédération internationale de hockey. Déjà barré il y a deux ans par le Dr Batra, il a cette fois chuté face à Tayyab Ikram : ce fut bien plus nettement, les pays européens se retrouvant seuls face au reste du monde à accorder leur confiance à un modèle de gestion qui ne leur convenait pas.
4 La ION HL
La THL (qui regroupe les 18 clubs qui possèdent une équipe en division Honneur Messieurs et Dames, ou susceptible d’y monter ou venant d’en descendre) s’est dotée d’un sponsor qui lui permet dorénavant de développer son emprise et sa communication. La Ion Hockey League entend prendre de plus en plus de place dans le paysage médiatique et pousser les clubs vers le haut. La THL trouve son origine dans la pression de plus en plus infernale du calendrier international et avait été créée pour contrer la Fédé qui donnait trop de place à son goût aux équipes nationales.
Ce top 4 aurait également pu être attribué sous forme de Flop 4 au calendrier que d’aucuns (joueurs et coachs) trouvent affreux. En salle, tout le monde se plaint; en outdoor, le championnat national et les clubs ont dû se plier non seulement au calendrier de la fédération internationale et européenne, mais aussi à la politique belge qui a séparé les vacances des francophones et des flamands : le Monsieur Calendrier de la Fédé a dû s’arracher les cheveux pour goupiller les choses. Le leitmotiv est clair : pour les jeunes : hockey ou vacances, il faudra choisir