Le Victory accueillait le G-Happening samedi passé : une 5e édition d’un événement qui est un des piliers de la vie de ce club qui est le troisième plus grand club du pays en termes de membres, après avoir occupé la première place en 2020.
Le club vient de reprendre vie après la pandémie en occupant réellement et pleinement ses installations qui avaient été inaugurées pendant cette pandémie. « C’est l’aboutissement d’un projet de 5 ans, avec l’installation de deux nouveaux terrains mouillés et d’un nouveau clubhouse. » Filip Desmedt est président du Victory depuis deux ans. Le club house est un modèle du genre qui s’ouvre sur les deux terrains. S’il n’abrite pas de restaurant proprement dit, la cuisine permet d’organiser des événements et parallèlement, l’ancien club house restera en place pour des organisations annexes.
Un expansion continue
La pandémie aurait pu signifier un arrêt de la progression en membres, mais ce ne fut pas le cas. « Les résultats des équipes nationales ont contribué à ce que le hockey reste un sport attrayant. Nous craignions que d’autres sports attirent les sportifs, comme le padel. Mais finalement, ce n’est pas le cas. Et nous avons effectivement encore des listes d’attente : plus d’une centaine qui attendent que nous puissions les prendre en charge de manière adéquate. Nous ne courrons pas derrière les chiffres : les trois terrains sont pleins. Ce qui est fantastique, c’est que dans les listes d’attente, nous avons énormément de jeunes. Et on a des parents qui pré-inscrivent leurs enfants déjà dès l’âge de 3 ans pour être sûrs d’avoir une place dans 2 ans. » Le club doit maintenant digérer son expansion au niveau des installations. La pandémie n’a pas mis les budgets en danger mais il faut revenir à une vie à plein régime et voir comment le club va pouvoir vivre dans son nouvel environnement. « Nous allons bientôt pouvoir disposer d’un nouveau parking qui va être installé à la place du parc à conteneur qui déménage. Nous sommes parfaitement soutenus par la commune et son bourgmestre Mr Koen Metsu. Il se rend bien compte que le sport et le club a une vocation sociale importante. »
Les volontaires
Un des aspects sur lequel Filip Desmedt veut appuyer, c’est l’importance des volontaires. « Bien sûr, nous avons des entraîneurs qualifiés, mais nous avons surtout beaucoup de volontaires qui s’investissent dans l’encadrement de nos jeunes. Il y a entre 200 et 250 volontaires qui permettent de ne pas monter les budgets; chaque équipe peut compter sur eux. »
La participation des membres à la vie du club est perceptible. « On l’a vu avec le financement des terrains : on a dû clôturer très vite les souscriptions à l’emprunt destiné aux membres. Le budget est ainsi parfaitement en équilibre. Ceci-dit, le pandémie nous a touché et il nous faudra deux ans pour encaisser le manque de rentrées et arriver à un retour à la normale. »
Pas de folies
L’équipe première Dames évolue en division Honneur, celle des Messieurs flirte avec la possibilité de monter. « Notre but est bien celui-là, avoir les deux équipes en DH. Mais cela doit se faire avec nos propres moyens. Il n’est pas question de mettre 200.000 euros pour se renforcer : nous ne le ferons qu’avec nos propres joueurs et joueuses. Si nous avons des étrangers qui viennent, ils sont essentiellement là pour offrir un encadrement sportif pour nos équipes jeunes : ils apportent beaucoup et sont entièrement disponibles pour les entraînements. Si les Messieurs devaient monter en DH, on ne fera pas de folie : on restera avec le même budget. »
Les trois piliers
Le club est avant tout familial. « Le club a 3 piliers : le sportif, l’amusement et le G-Hockey. Les 3 doivent être en équilibre. Le club est centenaire et possède une tradition, avec des membres qui ont tous le même spirit of mind. C’est ce qui nous amène autant de membres. » Un club qui est trop petit. « Oui (rires). On pourrait déjà agrandir le club house et mettre un étage en plus. Mais non, on va d’abord un peu se poser et profiter de nos nouvelles infrastructures… »