En remportant le match au sommet de la 3e journée de division Honneur salle contre le Wellington, le Waterloo Ducks a mis tout le monde d’accord : il est le favori incontestable au titre et est au-dessus du lot. « Ah non, on a concédé deux nuls contre l’Antwerp et le Léopold; contre le Léo, on mène 4-1 et puis on manque de concentration et on se fait rattraper ! » Gaëtan Dykmans refuse de considérer son équipe au-dessus des autres. « Certes, on est favori, on a un noyau très riche et c’est une chance. On a de la force partout : une défense forte sans la balle, un milieu qui défend bien et une attaque avec des filles adroites dans les petits espaces. Alors oui, mais il faut le prouver sur le terrain et ne pas se relâcher car la concurrence est là. »
Niveau similaire
Pour le T1 du Wat’, le niveau des équipes est assez similaire à celui de la saison passée. « Le Well est mal rentré dans son match contre nous dimanche et cela nous a facilité la tâche; ses joueuses ne sont pas arrivées à marquer pour combler leur retard du début; mais le Well reste notre plus gros adversaire. Mais je vois aussi le White et le Léo qui sont capables d’embêter tout le monde. » Le terrain fixe d’Erasme change la donne pour le géant du White. « Comparé à la saison dernière, c’est nettement mieux et on peut vraiment développer du bon hockey en salle. »
Un noyau d’internationales
Le Watducks aligne un noyau de rêve, avec sa nuée d’internationales. A l’arrière, Marie Ronquetti et Margaux Coudron qui revient dans la course après sa longue revalidation : « Elle est vraiment à niveau et rentre bien dans le rythme. » Au milieu, Nahia Balon-Perin et à l’avant, Daphné Gose et Joanne Peeters sont très efficaces. « Notre pc est riche avec Marie Ronquetti qui est redoutable, mais on a aussi des phases alternatives. Et puis notre gardienne est une belle découverte : Viviane De Jonghe, à peine 18 ans, est une U19 de chez nous et elle doit encore grandir. » Sans oublier les trois anciennes internationales qui viennent de se retirer des Indoor Red Panthers : Caroline Wagemans, Morgane Vouche et Charlotte Vander Gracht. Avec un tel noyau, le Wat’ ne peut pas décevoir ses supporters.