La qualification pour la division Honneur des Messieurs du White Star était tout sauf annoncée avec la rencontre en demi-finale face au Beerschot. Les hommes de John Goldberg étaient archi-favoris de ces deux rencontres qui les opposait à ceux de Hugo Benhaiem. C’est dire si la fête qui a suivi la victoire du White à Kontich allait être homérique. Dire qu’elle duré 3 jours n’était pas vraiment en dessous de la vérité.
Pas par ce chemin-là
Le T1 des Etoilés avait préparé la phase finale du championnat de Nationale 1 en s’investissant à fond : « J’y étais à 1000% mais plus dans l’idée de devoir affronter le passage par la petite finale et par le barrage ensuite. Bien sûr, j’avais dans un coin de la tête la possibilité de battre le Bee : nous avions disputé des rencontres d’entraînement contre des équipes de DH dans lesquelles nous avions fait de beaux résultats. Mais contre le Bee, c’était David contre Goliath. » Le White avait déjà réussi une performance au match aller à Evere en forçant un 2-2 intéressant. « Pour le match retour au Bee, on avait préparé la double rencontre en la découpant en 8 morceaux; pour chaque quart-temps, on remettait tout à zéro. Chaque minute gagnée était un peu de pression en plus mise sur l’adversaire. Quand on a mené 1-0, on a décidé de ne pas subir et de rester haut. On a été dominé dans les stats mais pas en efficacité; notre défense était solide. Au début du quatrième quart, Cyril Hermans nous met un magnifique tip-in. Puis, à chaque action qu’on gagnait, on sautait de joie comme si on avait marqué. » Au final, le White Star va gagner au Beerschot 1-2 et s’octroie l’accession directe à la DH.
A 115%
Le Beerschot est venu féliciter son adversaire pour une prestation exemplaire. « Ils nous ont dit que c’était mérité. On était à 115%, eux sans doute à 80% avec ce stress qui peut être terrible. Le Bee a été super sport; le soir, John Goldberg m’a envoyé un message me félicitant. De vrais gentlemen ! »
Le White Star ne met pas un gros budget dans son équipe. « On a sans doute le quart de leur budget. Ca prouve qu’on peut gagner quand on a un groupe solidaire et qu’on n’a pas besoin de gros transferts. Payer des joueurs très chers (je ne parle pas du Bee), ça ne fait pas (plus) la différence. Ce qu’on a prouvé avec ce groupe, c’est qu’on peut aller haut en créant une équipe, un vrai groupe. J’ai découvert avec cette rencontre des joueurs qui n’ont jamais presté aussi fort auparavant; j’ai découvert des personnalités.
Et la fête
Au White, on sait faire la fête. « Pour nous, pour le club, cette victoire, c’est une fête pour le club. Alors, on a fait la fête… pendant deux-trois jours…« .
Dès la fin de la rencontre, le gsm de Hugo Benhaiem a commencé à trembler « Mon téléphone a reçu plus de 200 whatsapp. » Des félicitations, des demandes de transfert sans doute aussi…
« On va en DH, ce ne sera pas pour faire de la figuration. On ne va pas faire de folies en termes de renforts, mais on va se battre.. » Car la lutte pour le maintien sera très ouverte.