Il y avait une longue tradition qui voulait que les arbitres officiels soient payés directement avant la rencontre par le club qui reçoit.
Les deux arbitres nationaux sifflant une rencontre officielle se rendaient toujours vers le délégué du club pour recevoir leur petite enveloppe. A la fin (et en cours) de la saison, la balance était faite par la fédération qui effectuait les régularisations et dressaient les fiches de rémunération;
Dorénavant, toutes les rémunérations des arbitres seront effectuées par la fédération qui a profité de l’arrivée de la nouvelle application de sportlink pour automatiser le processus.
Dans un webinar adressé aux arbitres, la fédé a annoncé que les arbitres et autres officiels allaient être rétribués automatiquement via l’application hockey. Ils devront signer un contrat avec la fédé et seront payés au début du mois suivant.
Les arbitres devront être repris sous un des trois statuts de :
– travailleur associatif avec un max mensuel de 510.83€, soit 6130€ par an, ce qui fait une moyenne de 7 prestation par mois.
– étudiant de minimum 16 ans; max 240 heures par trimestre et max 445 heure par an, soit un équivalent de 4 prestations par mois (la législation pour les étudiants)
– volontariat : 1361€ par an et max 1000km par an (soit 600€); cela correspond à 4 prestation par mois
Les arbitres officiels doivent donc dorénavant être attentifs à leur statut, tenir la fédé au courant de tout changement et veiller à ne pas dépasser les montants autorisés par la nouvelle réglementation.
Et c’est là que des problèmes risquent de se poser. Car les défraiements, même s’ils ne sont pas énormes, comprennent les déplacements (à notre connaissance, les déplacements ont toujours été des frais et pas des rémunérations), ce qui va vite faire monter le total vers les limites autorisées. Ce qui aurait pour conséquence indirecte de diminuer le nombre de prestations des arbitres et donc d’arriver à un manque d’arbitres !
Bien sûr, chaque arbitre peut dépasser les limites, mais il devra alors payer des impôts sur ses gains.
Bonjour monsieur Demaret,
Les chiffres que vous publiez font peur ! Mais relativisons ….. Il faut bien évidemment déduire de ces montants l’indemnité kilométrique qui est actuellement de 0,3573 € par km et qui n’est pas considérée comme un revenu et qui représente la majeure partie de la somme attribuée au ref.
Je ne suis pas sûr que l’ARBH fasse une différence entre les déplacements et les honoraires. Je vais leur demander une réponse précise.