La journée de championnat Dames Honneur du 1er octobre a été chamboulée par une première annonce de contamination d’une joueuse du Waterloo Ducks. Et plus tard dans l’après-midi par une autre contamination au Wellington. Pas de communiqué de la Fédé pour annoncer ces remises mais bien un sms d’un président de club concerné qui a eu la gentillesse de prévenir un des médias qui suit les Dames de près.
A propos du Covid-19, Stéphanie Vanden Borre s’était plaint d’une fièvre lors d’un de ses entraînements avec les Red Panthers. Ni une ni deux, la joueuse a dû se faire tester et a été mise pour 10 jours, le temps du second test, sur le côté. Au grand étonnement du manager de la Gantoise qui a dû se passer de sa joueuse pour deux rencontres de championnat. Elle était les deux fois négative. Il y a précaution et précaution…
Le Daring a changé son éclairage du terrain 1 : de nouvelles lampes au sodium en attendant mieux. Son nouvel écran a également épaté les visiteurs. Il n’est pas encore dans son état final, devant être alimenté par un groupe électrogène.
Fameuse ambiance dans la tribune du Daring. Un kop de 50 jeunes du cru a mis une atmosphère très molenbeek, avec la chanson du RWDM en prime. Et bien sûr les fumigènes.
Près de 300 spectateurs étaient présents dans la tribune et alentour du terrain : pour un jeudi soir, une belle assistance.
Manu Brunet était optimiste avant le début du match : « sinon, c’est pas la peine de venir ! »
Les deux arbitres de la rencontre, Mr Michotte et Godefroid, n’en étaient pas à leur première rencontre en duo à Molenbeek. Ils avaient déjà sifflé une rencontre il y a une dizaine de jours. Mr Michotte avait choisi le côté dug-out. A un moment donné, il a senti comme une odeur bizarre qu’il a plus tard interprétée comme celle de la fumée de pétards. Il a alors aperçu un groupe de jeunes qui fumaient. « A un moment, je me sentais planer au-dessus du sol », rigolait-il. Signalons que ces jeunes ne sont pas membres du club du Daring même mais d’autres visiteurs du parc jouxtant le terrain : le parc où se trouve le club est en effet un site public. Heureusement, le hockey ne permet pas ce genre de fumette et d’ailleurs tous les hockeyeurs sont très conscients que la moindre prise de ce produit implique une exclusion dans le cadre du WADA.