Léopold-Waterloo Ducks Dames
On parlait beaucoup du gel ce matin. Toutes les rencontres de et avant 10.00hr avaient été remises dans pas mal de clubs. Questionné sur l’arrosage en temps de gel, Jean-Pierre Joly, le monsieur terrain de la fédé et du Wadu a donné cette explication : « Non, on ne coupe plus les arrosages pendant les périodes gel, du moins dans les nouvelles installations. En fait, le système se purge de lui-même. L’eau retombe des tuyaux dans la ou les citernes qui, elles, se trouvent à au moins 80 centimètres de profondeur. Par contre, il faut tenir compte de l’état du sous-sol. Ainsi, mardi passé, j’ai arrosé le terrain du Watducks et comme le terrain était gelé sous le tapis, il a fallu plus d’une heure pour que l’eau disparaisse alors que le terrain ne paraissait pas gelé. »
En division Honneur Dames, il n’y a pas de Match Official, vous savez cette personne qui doit organiser la table et la gestion des cartes, des changements, etc. Il y a bien son ancêtre qui est en fait le responsable ou délégué au terrain : cette personne sympathique qui doit aller mettre de l’ordre sur le bord du terrain et qui le fait en général d’un pas bonhomme. Donc en Dames, tout se fait à la bonne franquette. Dont les changements entre joueuses. Et lors de ce Léo-Wadu, c’était plutôt sympa, mais très approximatif. En principe, la joueuse qui sort le fait sur la ligne du milieu et celle qui monte doit attendre que l’autre soit sortie. Tout se passait à la vue d’un groupe d’observateurs très perspicaces, lesquels s’amusaient à calculer le nombre de mètres entre la sorteuse et la rentreuse. « Jusqu’à 3 mètres, ça peut aller. Mais là, il y a bien 8 mètres, non ? » Et Jean-François Stappaerts, inspecteur des arbitres de simplement rajouter : « Tout le monde n’a pas les mêmes notions des trois mètres ! » A laisser à l’appréciation des arbitres alors ?
Le début de la rencontre Dames se déroulait alors que le brouillard se levait. Au thermomètre des voitures et du club : 3°C. Au marquoir du Léo, situé lui un peu plus près du soleil : 11°C puis 12°C vers 13.00hr. Il fait toujours plus chaud au Léo !
Aujourd’hui, les journalistes redeviennent un peu plus critiques face à un hockey qui se professionnalise et qui devient plus médiatique. Cet observateur des médias revenait sur les dernières décennies de journalisme où le hockey avait fait l’objet de compte-rendu plutôt bienveillants. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Et de revenir sur le célèbre Albert Lemaire qui avait sorti quelques lignes bien senties dans La Libre Belgique sur une joueuse de tennis du Léopold qui était passé à côté de son match. « Le mari de cette joueuses s’est retrouvé en face d’Albert et avec son gant, lui a asséné un soufflet en le défiant en duel. C’était dans les années 70. » expliquait Philippe Lacourt. On savait vivre alors !
Les ball boys arboraient des t-shirts avec une inscription qui rappelait la campagne de propreté du Léo. « Je ramasse vos balles, pas vos crasses ! »
PhD
Dragons-Louvain
« Il fait un peu froid. Si on pouvait recommencer en mars, je ne dirais pas non (rires). » de Victor Wegnez
Coolen était aligné à Louvain pour remplacer Pilou Maraite qui jouait la finale à Wettingen avec le Racing.
Le Dragons a passé l’hiver en Belgique. Il a dû remplacer deux séances à cause du gel. Pour le reste, le programme s’est passé comme prévu avec une demi-équipe présente seulement. Comme d’habitude.
Nicolas Poncelet avait disputé quelques minutes de match contre le Beerschot lors du dernier match du premier tour. Il est prêt cette fois. « Il se sent beaucoup mieux. Maintenant, il doit trouver ses repères avec l’équipe. Il n’a quasi pas joué au premier tour », soulignait Jean Willems.
Arthur Van Doren, c’est le boss. Avant le line up, il passait derrière Nico Poncelet pour lui demander d’enlever son survêtement car il était le seul à le porter.
Arthur Van Doren a été mis à l’honneur avant le match. Un des terrains du Dragons sera même baptisé de son nom.
Après deux minutes, le match était interrompu car il y avait deux balles sur le terrain.
« Allez Nico, come on ! » disait pour lui-même Jean Willems. On sentait dans sa voix qu’il avait envie de voir son joueur revenir en forme. Il a fait l’objet d’un coaching particulier.
Thys, Denayer, Rombouts, Van Bockrijck et Celis avaient un point commun. Ils étaient les seuls à jouer les bras nus.
Selon le Dragons, la deuxième mi-temps a commencé après 9 minutes. Les joueurs et le staff étaient encore sur le terrain. Comme il y avait 12 joueurs sur le terrain, monsieur Dooms a brandi une carte jaune pour le capitaine. « Ridicule ! » hurlait-on du côté du Dragons. Le staff était furax. Monsieur Dooms était sincèrement navré. Il ne faisait qu’appliquer le règlement. Cet incident n’a pas changé le cours du match. Il rappelait l’événement malheureux des Red Panthers lors de la Coupe du monde 2014.
ThV
Léopold-Waterloo Ducks
Au coup d’envoi de Léo-Watducks, le Match Officer s’est rendu compte (mais un peu tard…) qu’il y avait un trou dans le filet côté parc. Le temps de le rafistoler, le match (télévisé en direct) devait commencer. C’est un de ses collègues MO qui s’est chargé de mettre son chrono en route alors qu’il revenait sur le bord du terrain à toutes jambes…
On a revu la silhouette de Fred Deneumostier, le patron des arbitres, le long du terrain. Mais on a failli ne pas le reconnaître : pour montrer l’exemple à ses troupes, il vient de perdre 20 kg !
Pas de chance pour Guillaume Van Marcke, auteur d’une excellente première partie de saison : en se recevant mal au sol dans un match amical contre la Gantoise, il s’est déchiré les ligaments croisés du genou. Il sera opéré dans deux semaines et on ne le reverra plus avant le début de la prochaine saison.
Dorian Thiéry est sorti en boîtant bas à quelques minutes de la fin, alors que le Léo ne se créait plus la moindre occasion depuis que le marquoir affichait 1-3. Diagnostic : cheville foulée. Mais cela allait déjà nettement mieux (en apparence du moins) pendant la 3e mi-temps.
JFJ
Gantoise-Herakles
L’hiver a fait du dégât dans les deux effectifs. Voici le point sur les deux effectifs :
— Les Gantois devaient faire sans Tynevez, absent encore deux ou trois semaines, suite à un souci à l’épaule.
— Du côté de l’Herakles, c’était même l’hécatombe, les absents étant au nombre de 5, dont Nico de Kerpel, absent encore quelques semaines, suite à une entorse. Smith, Le paige et Struyf faisaient également défaut. Amaury Timmermans nous a dit que le retour des blessés est attendu pour Pâques.
Les arbitres arboraient une nouvelle tenue verte fluo, flash.
Les tribunes étaient bien garnies, les supporters locaux mais aussi lierrois étaient venus en nombre.
En fin de match, Saladino s’est écroulé sur le sol. Le staff gantois craint une absence de 2 à 3 semaines de son maître à jouer.
DM
Pingouin-Beerschot
Nivelles fêtait le carnaval en ce dimanche 18 février, toute la ville était bloquée et de nombreuses personnes s’étaient garées dans le parc de la Domaine pour rejoindre le centre.
Une troisième arbitre était en formation pour ce match entre le Pingouin et le Beerschot. Elle était formée par une habituée des terrains qui le prodiguait ses conseils. « Ne pas être comme un agent de police mais quand même le faire » c’est tout un art…
Ce deuxième tour voyait Dockier reprendre le brassard de capitaine du Beerschot.
Paton et Rossi étaient absents sur la fiche de match. Le premier est blessé et reviendra rapidement. Le second n’était pas encore rentré d’Argentine.
Le Beerschot revenait sur le terrain plus d’une minute avant la fin de la pause, pas tant de choses à corriger du coté de John Goldberg visiblement…
Raes était visiblement remonté après la mi temps avec le stick de Lemaire… Le délégué au terrain de dire « qu’il faut avoir un stick rose hein c’est plus sûr !».
Un dimanche de flicks ratés, pas moins de 8 tentatives ne décollaient pas à plus d’un mètre du sol, et 3 terminaient leur course dans le public.
A la 52e, Monsieur Marchant arrêtait le temps et proposait son sifflet au public qui se montrait un peu trop critique.
A la 63e, le temps devait être arrêté pour Stanley Verhoeven qui avait des crampes, il se relevait à peine quelques secondes plus tard.
Zoulou Brûlé commentait la préparation difficile de son équipe : « J’ai eu que 3 semaines avec les gars, on a souffert du gel donc on n’a eu que 4 entraînements effectifs. Le staff est resté le même à part mon arrivée. C’est pas évident de déjà mettre la griffe sur l’équipe mais les joueurs sont réceptifs et ont essayé de faire de leur mieux. Le match n’a pas été très bon de notre part, on a fait beaucoup d’erreurs techniques, on a pas été dangereux. Mathématiquement tout reste pour le maintien meme si ça va être très difficile. On est la pour progresser match par match et on va faire notre possible jusqu’à la fin ».
AG
Orée-Daring
Tomas Domene, l’attaquant argentin de l’Orée et principale arme des Woluwéens sur pc, n’est pas encore de retour. Pas de trace non plus de Woods, l’un des maîtres à jouer du Daring.
Les débats étaient animés à l’issue de la rencontre. Après avoir accordé le but à Masson, Thibault Bigaré sifflait, selon nous, la fin de la rencontre. Le Daring se précipitait vers l’arbitre, qui discutait ensuite avec son collègue. Il annulait le but pour une faute commise avant le tir de Masson. L’Orée pensait à un moment faire appel parce que la décision avait été changée après que le coup de sifflet final ait été sifflé. D’après Timothy Hennes, la situation était autorisée et l’Orée décidait finalement de ne pas faire appel.
« Ils vont être aphones demain », rigolait un supporter de l’Orée, impressionné par l’engouement de quelques jeunes supporters du club de Woluwé.
Geoffroy Cosyns disputait son dernier match avec le Daring ce dimanche. Il part s’installer en Allemagne pour des raisons professionnelles.
Tanguy Cosyns fêtait, quant à lui, son retour à la compétition après plusieurs mois d’absence sur blessure.
BL
Aucun joueur du Daring n’a été boire un verre au club house de l’Orée après le match…ambiance ambiance
AG
Avec la complicité de : Thibaut Vinel, Jean-François Jourdain, Alice Gruwez, Damien Russel, Bertrand Lodewijckx, Philippe Demaret et de tous ceux qui ont bien voulu lâcher quelques indiscrétions, volontairement ou non…