Louvain-Antwerp Dames 1-2
Avant cette rencontre importante pour l’Antwerp, le T2 des Rouges expliquait le début de saison de son équipe : « On a deux défaites et deux nuls, un seul but marqué ! Etonnant hein ! »
A l’Antwerp, la Chilienne Manuela Urroz était en civil, aidant à ramasser les balles. « Je me suis blessée à l’épaule lors d’un match contre l’Uruguay à la Panamerican Cup. » L’internationale a été opérée. Cela fait maintenant plus de 4 mois qu’elle est au repos. Elle devrait reprendre la semaine prochaine après une longue revalidation.
A Louvain, l’infirmerie est plus remplie qu’à l’Antwerp. Amanda Woodcroft a eu la main cassée lors d’un match d’entraînement contre les U16 Boys de son club. On va lui enlever les deux vis de la main cette semaine et elle devrait pouvoir rejouer assez vite. Lyne Van Dieren est aussi au repos. Elle souffre d’une déchirure à la cheville; son absence devait se prolonger. Enfin, ce n’est pas à l’infirmerai qu’il faut aller chercher la troisième absente de l’équipe mais bien à la maternité : Lieselotte Van Lindt a accouché d’un joli bébé.
Entendu sur la touche : « Aujourd’hui, c’est Pic-Pic contre Tac-Tac« . Les gardiennes de la rencontres s’appellent Picard et Tack.
Juste après la rencontre, Jérôme Dekeyser s’empressait de rejoindre Uccle Sport, à 40 minutes de voiture de Louvain. Le coach es dames de Louvain joue encore en Nat 2 avec Uccle; il est sans doute un des seuls de la DH a encore souffrir de la proximité des deux rencontres.
PhD
Racing-Dragons 2-1
Tommy Willems souffre toujours des ligaments du pied. Son retour est annoncé pour Gand, dans 2 semaines. Son frère Louis, qui porte toujours son attelle aux doigts, est attendu avant la fin du premier tour aussi.
Le Dragons et le Racing n’ont aligné que 15 joueurs. De Bolle ne figurait plus dans la sélection très jeune de Jean Willems. Il était laissé au repos.
Au Racing, Xavier Reckinger n’était pas présent au bord du terrain. Retenu en Allemagne, il manquait son premier match de la saison.
Vingt minutes avant le match, Tom Boon et Cédric Charlier ont expliqué au 3e arbitre qu’il valait mieux ne pas arroser le terrain. Ils ont été écoutés.
Boris Dilliès est venu à Uccle pour donner le coup d’envoi du match en compagnie du président Thierry Le Saux.
Pendant le line-up, les joueurs se sont serrés la main avec plein de check dans tous les sens. Les deux équipes s’apprécient vraiment.
Quand Meurmans est sorti avec le nez en sang, Weyers est monté sur le terrain en se faisant engueuler car le Racing était à 11. Le temps était arrêté. Sans conséquence pour le Racing. Weyers est vite ressorti.
Quand van Aubel a pris une carte verte, Denayer a demandé à monsieur Duterme. « C’est quoi la différence avec le pc ? » Réponse de l’arbitre : « Oh, Flex, tu sais très bien ! »
« Pas une balle vers l’avant, pas une ! », se plaignait Willy Garcia en sortant du terrain à la 33e minute.
ThV
Orée-Antwerp 5-2
Plus de 500 spectateurs se pressaient autour du terrain de Woluwé-St-Pierre. C’est pas mal pour une petite affiche. L’Orée a toujours drainé un large public. Un beau contraste avec d’autres pourtours moins fournis.
La rencontre était arbitrée par Céline Martin-Schmets. Fraîchement sacrée championne de Nationale 1 avec Namur, la joueuse de 32 ans a préféré raccrocher le stick et st actuellement la seule arbitre féminine sifflant chez les Messieurs.
Max Machtelinckx se souviendra de la 48e minute de son match. Il recevait un coup sur la pommette droite. Ouverte. Le soigneur intervenait rapidement sous l’oeil de l’arbitre Mr Benhaiem. Il fallait d’abord contenir le sang qui coulait. A ce moment-là, une personne désirait donner de l’eau pour aider le joueur couvert de sang : « On en peut pas monter sur le terrain ! » C’est alors qu’un ancien coach et personnalité du hockey a pris la bouteille et est allé la porter au blessé : « On est au hockey ici, pas au foot. » Effectivement, le respect des règles ne doit pas empêcher de rester humain.
La rencontre a été solide, et même très engagée. Avec parfois de gros contacts. Et des réactions malheureuses. Comme cette altercations entre Erik Van Wanrooy et la défense oréenne. Mlle Martin-Schmets n’a pas hésité à sortir la jaune. Pas content, il a l’a fait savoir à l’autre arbitre qui a directement brandi la rouge.
En bord de terrain, les équipes de l’Orée 2 et de la Gantoise 2 préparaient leur rencontre. L’Orée 2 est désormais coachée par Florian Scopelitis. Une sympathique et courageuse reconversion de l’ex-numéro 10 de l’Orée.
PhD
Waterloo Ducks-Herakles 10-0
La rencontre a débuté avec quelques secondes de retard. En cause, deux trous qui ont été identifiés par l’arbitre juste avant le début du match.
« Stop watching ! » : à 3-0, le coach de l’Herakles était vert de rage et l’a fait comprendre à son équipe. « Calm down, man ! » David Hens, le défenseur lierrois, a voulu calmer son coach. Ce qui n’a pas vraiment fonctionné, Darran Bisley se montrant très énervé lors de toute la reonctre. Vu le score, on peut le comprendre…
Juste avant la mi-temps, Simon Gougnard a voulu faire une passe à Gauthier Boccard, qui était à 2 mètres de lui. Sauf que Boccard n’était pas sur le terrain. Il s’apprêtait à remplacer…Gougnard. La phase de jeu a fait rire les deux Red Lions.
Pour rouspétance, le capitaine de l’Herakles Amaury Keusters a écopé d’une carte jaune alors qu’il était assis sur le banc des remplaçants. C’est Sanz qui en a fait les frais et qui a dû quitter le terrain pendant 5 minutes, le temps de la carte de son capitaine.
A la fin de la rencontre, le score était de 10-0. Un membre du staff du Watducks a voulu enregistrer le souvenir et a photographié le tableau d’affichage. Un score qui restera dans les mémoires…
FG
Beerschot-Braxgata 3-2
Beerschot-Braxgata, en plus d’être un authentique derby (les deux clubs sont distants de 8,3 km) a rassemblé quatre fratries : les jumeaux Peeters et les frères Verhoeven au Beerschot, les frères Van Rysselberghe au Brax et… les deux coaches, John et Philippe Goldberg. Il aurait pu y en avoir une cinquième, si le frère de Tobias Biekens avait figuré sur la feuille de match.
La semaine a été faste pour le Beerschot : la section football du club a fêté une qualification en Coupe de Belgique au Cercle de Bruges qui évolue une division plus haut, et a été gagner chez le leader de division I B, Westerlo, samedi soir. Avec la victoire remportée de haute lutte par les hockeyeurs, le club dont l’emblème est un ours a fait le plein. Bien qu’elles n’évoluent plus sur le même site depuis la fin des années 70, les deux sections se rencontrent encore régulièrement, notamment lors d’un banquet annuel. Et de nombreux hockeyeurs vont encourager les footballeurs en cours de saison.
C’était l’ambiance des grands soirs au chalet du Bee : l’arrivée du mois d’octobre a été fêtée avec costumes tyroliens par l’ensemble du club. Roman Duvekot, dont la toison est opulente, s’était même déguisé en jeune fille. Cela donnait bien le change à deux détails près : il avait oublié les oranges et la pince à épiler pour les mollets.
Alors que le Beerschot venait d’obtenir son… huitième pc en première mi-temps (bizarrement il n’en obtint plus par la suite), Philippe Goldberg semblait particulièrement stressé. Pourtant, il devrait savoir que le Bee n’est pas trop performant sur cette phase en ce moment : depuis le début de la saison, il en a transformé… 1 sur 34. Qui dit mieux, ou plutôt pire ?
JFJ
Avec la complicité de : Thibaut Vinel, François Garitte, Jean-François Jourdain, Philippe Demaret, et de tous ceux qui ont bien voulu lâcher quelques indiscrétions, volontairement ou non…