Une fois n’est pas coutume, on va parler d’un jeudi soir au Racing.
A peine 40 spectateurs s’étaient rassemblés au coup de sifflet d’envoi du match. Un quart d’heure plus tard, ce fut une bonne centaine (si pas plus) de supporters qui garnissaient les barrières du terrain 2 devenu 1 (ou l’inverse) du Vivier d’Oie. Pas facile, pour dire impossible de se garer dans les parkings du club et donc bon nombre de Nivellois surtout sont arrivés en retard.
La désignation arbitrale du match indiquait Mlle Delforge et Mr Sténier. SI le second était bien là, la première était absente, retenue par un match d’entraînement avec son club. Du moins, c’est ce que supposaient ses collègues sur place. Sébastien Duterme s’affairait et le substitut fur désigné trois minutes avant le coup d’envoi : Noé Benhaiem trainait par là : « J’étais venu voir le match avec des amis. » On lui trouvait un sifflet, une oreillette, un polo d’arbitre. Mais pas le reste : d’où la photo introductive de cet article et les superbes baskets fantaisie du brave Noé. Qui s’en est bien tiré et qui a évité la chute malgré les pneus ‘slick’ qui l’équipait.
A propos d’arbitrage, on s’étonnera du nombre de cartes distribuées : 5 vertes et 2 jaunes. La discussion allait bon train en tribune et dans les dug-outs lors de la rencontre. Et même sur le terrain. Pourquoi tant de sévérité. L’explication est venue après la rencontre où l’on assistait à des entrevues amicales (il n’y a qu’au hockey qu’on peut voir ça) entre les arbitres et les joueurs. En résumé, le comité d’arbitrage a décidé de serrer la vis et d’être beaucoup plus sévère, copiant ainsi la manière de siffler en international. C’est ainsi que Harte a hérité d’une verte après s’être approché de Mr Stainier alors qu’un premier joueur était déjà près de lui pour contester : le fameux crowding dont parlait Fredéric Deneumostier dans l’interview que vous pouvez relire. Comme le soulignait Mr Benhaiem, le CA a communiqué aux clubs les règles de sévérité accrue que les arbitres étaient chargé d’appliquer : « Pas sûr que les joueurs aient été mis au courant ». C’est effectivement ce qui s’est passé lors de la rencontre, nombre de cartes étaient contestées et l’incompréhension se lisait sur les visages.
Le nouveau terrain du Racing était prêt. Juste à temps. Le comité de contrôle des terrains avait émis des doutes quant à la qualification du terrain, l’arrosage étant déficient suite à des problèmes d’alimentation. Tout est rentré dans l’ordre. Le tapis présentait des plis du côté du cercle vers l’autre terrain. Le responsable expliquait que le tapis devait encore être retendu. Cela n’a pas posé de problème et la surface semble être très rapide, ce qui suscitera le beau jeu. Quant à l’autre terrain, il devra être refait d’urgence car à plusieurs endroits, il est usé. Aux 25 côté bulle, une couture a sauté sur une dizaine de mètres, laissant apparaître une ouverture de plusieurs centimètres. Le club espère le faire assez vite mais devra compter avec les travaux de rénovation de la tribune : remplacer le tapis avant les travaux ne serait pas à envisager.
L’éclairage du nouveau terrain est lui aussi renouvelé et il est assez puissant. Mais un peu éblouissant : le Led est fort clair et les poteaux sans doute pas assez haut.
Côté équipes, le Racing s’alignait sans Jérôme Truyens, blessé. « Un problème de carrosserie ? », lui demandait-on. « Non, c’est plutôt électrique, un truc aux circuits électroniques ! », répondait le capitaine ucclois.
Le Pingouin devait se passer de deux pions importants (aux dires de Gaëtan Defalque). Antoine Legrain se plaignait des adducteurs et Sylvain Bernard était sur le flanc. D’autres joueurs étaient en tribune. Quentin Lemaire disait se réserver pour dimanche : »Notre noyau est large et on peut rouler ! », ajoutait-il dans un sourire.
Du côté du Racing, l’obligation de jouer cette rencontre ce jeudi est la conséquence de sa participation à l’EHL lors du week-end du 6 au 8 octobre. « Cela nous fait 4 matches en 11 jours ! » Lourd en effet… Le Racing remettra le couvert avec la même charge les 19, 22, 29 octobre et 1er novembre car il joue la coupe d’Europe en salle le week-end du 18 février. Son match avancé contre le Bragata sera joué le 19 octobre. Avec en plus deux matches en EHL, cela lui fera 13 rencontres en 46 jours, soit un match tous les 3 jours.
Dernier détail en photo. C’est le premier but de Charlier, un tir éclair et très puissant. Fourcroy plonge vers Charlier alors que Beckers est également en position basse : la balle passe entre les deux défenseurs. Il faut être culotté pour oser faire cela.
Salut Philippe. Dans ton article sur le match d’hier, tu as oublié l’absence d’une tour et de piquets de corner….ce qui, me semble-t-il sont deux points sur lesquels les arbitres et la fédé sont intransigeants…du moins, vis-à-vis de certains clubs? Je me suis déjà entendu dire de la part d’un arbitre : pas de piquets de corner, pas de match….
Une chose que les arbitres ont dû croire sur parole : les piquets de coin étaient absents et le Racing disait avoir reçu une dérogation. Bizarre que celle-ci ne fut pas présentée aux referees…