04/12/10
Un week-end sans hockey
Jean-François Jourdain expose dans son article d’aujourd’hui les conséquences de la remise générale, particulièrement en division Honneur. C’est la deuxième journée remise, et on est seulement au début décembre! Il y a déjà des indications pour que dimanche prochain, la journée soit également en danger.
Et de relever tous les éléments qui sont gênants sur de nombreux plans. Le manque de journée d’alignement, le fait de devoir jouer des doubles week-end, avec la perte de visibilité médiatique, etc. L’article n’est pas en ligne sur internet, un petit tour par la librairie s’impose donc…
Le travail de Jean-Christophe Capelle va être compliqué. Le Secrétaire Général se trouve coincé entre plusieurs courants qui s’opposent. L’équipe nationale, poussée par une majeure partie de la direction de l’ARBH, veut absolument se réserver de larges plages pour affûter sa préparation en vue du championnat d’Europe et sa qualification pour les Jeux Olympiques. Les clubs, qui ont déjà mis à plusieurs reprises cette même direction à mal en prenant le pouvoir sur une partie des prérogatives du Conseil Général, qui veulent s’assurer d’un championnat à 12 équipes, avec une visibilité maximale pour ce championnat, tant sur le plan sportif que sur celui de la vie de club. Les clubs qualifiés en Coupe d’Europe (EHL ou salle) et qui devraient être sacrifiés – ainsi que leurs adversaires du jour -, condamnés à jouer des matches de rattrapage en semaine, dans des conditions difficiles. Les joueurs et joueuses qui tiennent à leur statut amateur ou d’étudiant, et qui veulent pouvoir prendre des vacances, et également étudier de façon normale. Les joueurs de hockey en salle qui veulent continuer à pratiquer leur sport favori, avec de la considération et un espace temps correct. Les médias qui ne peuvent se déployer avec autant de facilité que pour des grands sports. Le public qui n’est pas prêt à se taper des doubles journées.
Quelles sont les solutions déjà envisagées aujourd’hui alors que deux journées seront à reprogrammer ? Sont déjà évoqués le 20 février, le lundi de Pâques, le dimanche en plein milieu des vacances de Pâques, un vendredi soir (la programmation le samedi aurait été refusé par les clubs)… Si une troisième journée venait s’ajouter (on prévoit du gel au sol jusqu’au moins vendredi prochain), des mesures drastiques seraient-elles prises ? Suppression des demi-finales des play-offs, finale des play-offs en une manche, annulation du stage de l’équipe nationale en Nouvelle-Zélande, suppression de la salle ?
Et attention, nous sommes dans une année faste, sans qualificatif olympique ni compétition européenne ou mondiale. Ce qui ne sera pas le cas la saison prochaine. Le calendrier était large et confortable pour cette année. On peut s’attendre à une nouvelle offensive de certains pour réduire le championnat Honneur à 10 équipes, pour supprimer la Coupe de Belgique, pour revenir à une formule réduite du championnat, pour placer le championnat salle en semaine. Les clubs qui ont accepté le calendrier proposé en juin par l’ARBH et qui n’ont pas réagit au manque de journée d’alignement, seraient bien inspirés en essayant de trouver dès aujourd’hui la formule qu’ils devront défendre en juin à l’AG ou lors des réunions de délégués de division. Autrement, on risque d’assister à une année horrible pour le hockey dans son ensemble : la situation d’aujourd’hui n’étant qu’un joyeux zakouski.
16/09/10
Un dimanche sans voiture … et sans hockey
Qui faut-il critiquer dans le maintien de la compétition de hockey lors du dimanche sans voiture ?
La fédé qui maintient certaines compétitions ou les pouvoirs publics qui organisent une journée de l’immobilité ?
L’ARBH admet implicitement que cette journée sans voiture est une gêne au bon déroulement de ses compétitions. En effet, elle remet toutes les compétitions de loisirs – les championnats de Belgique Mineures sont déprogrammés – et autorise les clubs à programmer ces matches à un autre moment s’ils le désirent. Sels les championnats nationaux sont maintenus car le calendrier est exigu; et on organise ce jour-là les Coupes dont tout le monde sait qu’elles sont gênantes au niveau du calendrier.
Les joueurs de hockey sont fortement gênés par ce blocage de Bruxelles. C’est entre autre au niveau des gardiens que le problème est ennuyeux car un sac de gardien est certainement trop volumineux que pour trouver sa place dans les transports en commun. Certains clubs organisent déjà leurs déplacement au préalable, en déplaçant les voitures avec les équipements la veille au soir. On imagine donc déjà les doubles déplacements, d’autant qu’il faut aller rechercher les voitures le dimanche soir après 19.00 heures; à moins de rester collé au bar jusque là…. Mais c’est surtout le jour même que se pose le problème. La préparation d’un match de haut niveau commence trois heures avant le début de la rencontre; un repas léger et dosé est pris, avant le briefing puis le déplacement et l’échauffement de 30 à 50 minutes. L’offre des transports en commun à Bruxelles est nettement insuffisante que pour permettre aux joueurs de se déplacer dans des conditions acceptables. Les esprits chagrins nous disent que nous sommes trop gâtés et qu’un effort nous ferait du bien ; c’est mal connaître les exigences du sport de haut niveau.
Du côté des décisionnaires de cette journée sans voiture, je comprends bien l’idée et je suis un des premiers à regretter de ne pouvoir en profiter : l’animation dans les rues de Bruxelles est vraiment fantastique et je suis assez contrit de ne pouvoir y participer. Avec mon gros matériel photo, il est évident que je ne vais pas risquer de me déplacer dans des bus bondés; j’utiliserai une voiture commune avec un journaliste qui couvre le même match que moi et qui a obtenu un des 30.000 pass distribué par les autorités.
30.000, un nombre qui fait rêver ! Et qui donne à réfléchir… C’était quoi le but de cette journée ? Promouvoir les transports en commun ! Dont l’offre est désespérément trop faible… Je serai vraiment d’accord avec nos autorités lorsqu’on organisera cette journée un lundi et que tout le monde sera satisfait. En attendant, ce dimanche sera plutôt celui d’une fête, sauf pour les hockeyeurs et les autres sportifs de notre pays (n’oublions que ce ne sont pas que les Bruxellois qui sont » gênés » par cette immobilisation, mais également tous les clubs du Royaume qui doivent venir disputer des rencontres à Bruxelles !).
Et en attendant, je demande à la fédé de décréter la remise générale pour cause de fête bruxelloise ! Et de faire savoir au monde politique que cette fête n’est pas vraiment pour faire plaisir aux sportifs et aux hockeyeurs !
31/05/10
Une année abracadabrantesque
La saison 2009-2010 est terminée. Les champions sont connus dans toutes les catégories. Viennent les desserts: le All Stars Game, l’Assemblée Générale, la période de désaffiliation et de transferts, les tournois et autres compétitions loisirs auxquels participent même les joueurs du top, et les préparations des équipes nationales de jeunes.
La saison écoulée a été catastrophique au niveau de son déroulement. En cause, un calendrier dantesque imposé par les instances internationales du hockey. La FIH, principalement coupable en ce domaine, a programmé des qualificatifs en pleine saison- -qualificatifs dont on est en droit de poser la question de l’utilité puisqu’à chaque compétition, la logique a été strictement respectée -, suivi par le Champions challenge pour les Messieurs. L’Hiver a également joué son rôle en forçant l’ARBH à remettre plsuieurs journées de championnat. Et l’ARBH elle-même, par sa politique de vouloir atteindre le top européen et mondial avec ses équipes nationales en offrant un très large temps de préparation à ses équipes nationales, a créé un déroulement des championnats compliqué. Les équipes A ne sont hélas pas assez performantes pour échapper aux tournois qualificatifs, ce qui n’arrange pas les choses…
Les victimes de tout cela, les clubs, mais aussi les joueurs, les médias et le monde du hockey en général. La saison est normalement rythmée par un déroulement linéaire, couronnée par l’apothéose des play-offs. Cette année, le championnat Messieurs a été saucissonné en cinq tranches, d’inégale épaisseur, dont une coupure de sept semaines. Le championnat Dames a connu un sort identique, dont une coupure de six semaines. Ce qui fait qu’à chaque reprise, les intervenants ont dû se remettre en marche avec toutes les péripéties d’une reprise de compétition. Les pertes de rythme ont été énormes et ont déterminé les résultats. La gestion des joueurs et des joueuses a été compliquée, avec le manque de disponibilité des internationaux belges et des joueurs étrangers. Et finalement, le titre suprême en division Honneur a été joué en moins de 26 heures, ce qui est franchement anti-sportif pour couronner toute une saison.
En ce qui concerne l’espace accordé aux noyaux des équipes nationales Il est grand temps que les nations du hockey fassent connaître officiellement leur mécontentement à la FIH : la Belgique n’est pas la seule à se plaindre; les éditoriaux qu’on peut lire aux Pays-Bas évoquent les mêmes problèmes à ce sujet. Un des meilleurs coaches au monde, Maurits Hendricks pour le citer, déclarait déjà il y a quelques années, qu’il fallait donner du temps de repos aux joueurs et que les calendriers ne le permettaient pas. La FIH, en imposant un tel rythme avec son calendrier soutenu, met la santé des joueurs en danger. Certainement dans des pays où le hockey n’est pas riche de noyaux larges où deux équipes nationales peuvent être alignées sans perte de niveau.
En ce qui concerne l’espace accordé aux noyaux des équipes nationales, il est aussi temps que les questions posées par Etienne Tys trouvent réponses; la cellule High Performance de l’ARBH a commencé à donner ses réponses et continue en ce sens. Mais le fond du problème n’a pas encore été abordé, à savoir la justification d’un tel rythme pour les internationaux au détriment de clubs et la communication claire entre la BNT et les clubs. Il semble que ce problème soit en cours de résolution.
Et enfin, du côté du Secrétrait Général de la fédé, plusieurs des propositions évoquées sur okey.be semblent en passe d’être intégrées dans le calendrier. Ainsi, on se dirigerait vers une saison salle dont la fin coïnciderait avec la Coupe d’Europe en salle, ce qui ne lèserait plus les deux clubs en lice et ceux qui devaient rencontrer ces clubs dans des rencontres de rattrapage en semaine. La formation du prochain calendrier sera nettement plus facile que la saison dernière, la Belgique n’étant pas engagée avant août 2011 dans de compétitions internationales. Et des consultations pour améliorer les structures des championnats sont en cours. Le pire est passé…
22/03/10
Les déséquilibres du hockey belge
Les récentes journées de championnat Messieurs Honneur ont mis en avant certains inconvénients des diverses politiques mises en place à tous les niveaux de notre hockey.
Le plus parlant est celui créé par l’absence des étrangers dans certaines équipes suite à la Coupe du Monde ou à d’autres facteurs liés aux visas par exemple. Le malheur a voulu que les Belges ne se soient pas qualifiés pour la Coupe du Monde, en faveur des Argentins, ce qui a pénalisé entre autre l’Orée ou le Wellington. D’autres clubs qui ont souffert de la Coupe du Monde sont la Gantoise (avec 3 Sud-Africains absents) et le Braxgata (1 SA). Pas d’interruption de championnat pour ces clubs, mais aussi et surtout pas de retour des étrangers de la Gantoise, lequel club offre un visage fort différent en cette seconde partie de championnat. Une question revient sur toutes les lèvres : le championnat est-il ainsi faussé? L’absence des étrangers a par ailleurs permis de constater que la relève belge est relativement lente à se montrer. Retirons tous les étrangers de Belgique et voyons ce que cela donne : bel exercice et jolie réflexion sur la répartition des talents entre les clubs.
Cela nous amène à ce phénomène de concentration des meilleurs joueurs vers les équipes du top. Elle a été initiée par la professionnalisation de notre équipe nationale, mais surtout par la mise en place de ce fameux championnat avec play-off à 6 (un système que les clubs ont rejeté après deux années de combat). Clairement aujourd’hui, on voit les équipes qui ont manqué le train de la professionnalisation, que ce soit de façon volontaire, ou non. Tous les talents confirmés se dirigent immanquablement vers les équipes du top 6, abandonnant toutes les autres équipes à leur rôle bien ingrat de formateur et de pourvoyeur en matériel humain. Les encadrements des équipes nationales conseillent d’ailleurs à leurs meilleurs joueurs de se diriger vers les structures « pro » sous peine d’accumuler du retard sur ceux qui jouissent de ces moyens (ce que confirmaient explicitement les journalistes du podcast de la libre.be d’il y a deux semaines). Les grandes écoles de jeunes que sont l’Orée, l’Herakles, Uccle, le Wellington, etc. voient leur travail réduit à néant, leurs jeunes étant « ramassés » par les grands clubs. C’est d’ailleurs un grand débat qui est initié, avec en toile de fond le fameux point noir qui risque de faire perdre au hockey son étiquette de sport familial, le défraiement de la formation des jeunes et les indemnités de transfert.
Une des leçons de ce championnat est qu’il n’y a plus d’équipe réellement en perdition. Un des arguments avancé il y a quelques années pour limiter le championnat à 10 équipes était qu’on ne voulait plus voir d’équipes à 0 point en queue de classement. Même Uccle, qui souffre du départ de pratiquement tous ses meilleurs joueurs à l’entre-saison, parvient à offrir une belle résistance; ce que confirmaient leurs derniers adversaires. Il y a match à tous les étages. Et si on se donne la peine de visionner les matches à différents niveaux, il faut relever l’arrivée de nouveaux talents qui, jusqu’à aujourd’hui ,étaient restés relativement cachés suite aux aléas de la vie. Sans citer trop de noms, car le métier de « scout » ne m’appartient pas, on peut citer les quelques jeunes du Racing qui accompagnent leur équipe en tant que valeur confirmée du championnat Honneur et candidate au titre. Des Thierry Melotte par exemple, qui un jour ont été écartés d’équipes nationales de jeunes sur blessure, devraient pouvoir revenir au plus haut niveau. Elargir le noyau de l’équipe nationale permettrait aussi de pouvoir élargir une base actuellement bien trop étoite pour pouvoir se maintenir dans le top 10 mondial. Et c’est le moment de le faire, l’équipe belge étant au chômage technique pour plus d’un an ! Cela permettrait aussi de renforcer le championnat Honneur de par la formation de ces joueurs : il devrait y avoir au moins trois joueurs A par équipe du top 10 !
C’est l’occasion également de revoir les « horaires » d’entraînement de cette équipe nationale, question de pouvoir améliorer la disponibilité des joueurs. La BNT a créé un noyau de semi-professionnels qui en écarte ceux qui ne peuvent se mettre à disposition pour des raisons typiquement belges, soit les études ou la vie professionnelle. Un aménagement des « horaires » permettrait facilement de créer un groupe beaucoup plus large et de rassembler plus de talents autour de cette équipe nationale. Et par conséquence permettrait de relever le niveau de hockey des Belges. Tout un programme !
29/01/10
Pour un contrôle de qualité
L’affaire SG1A Antwerp – Orée mérite qu’on y revienne sur plusieurs plans. Ce qui n’était au départ qu’un simple coup de gueule de parents outrés par l’attitude d’un délégué de salle, s’est érigé en une affaire beaucoup plus délicate et montre combien nous avons encore beaucoup de progrès à faire au niveau du respect et du fair-play.
Après avoir relu les messages de pratiquement tous les intervenants et après avoir écouté les uns et les autres, plusieurs réflexions me sont venues.
1. Les parents de l’Orée se sont vite rendus compte qu’il allait être vain pour eux de déposer réclamation, au risque de perdre 250€ et plus, somme qui correspond au dépôt d’une garantie pour pouvoir déposer une plainte. De plus, il se posait le problème, en cas de gain de cause, de rejouer en semaine – avant les finales – , ce que les parents (et sans doute les joueuses) ne souhaitaient pas.
2. A l’énoncé des différentes réponses, on voit cependant qu’il y aurait eu une faute réglementaire, les équipes et les arbitres n’ayant pas été mis au courant du raccourcissement du premier match. La décision de rejouer le match aurait pu être prise par les instances disciplinaires.
3. Des témoignages concordants font état d’un « certain » parti pris des personnes en cause pour influer sur le résultat du dernier match; un des arbitres engagés a même demandé avec intérêt par combien de buts de différence l’Antwerp devait gagner… . Ces témoins veulent garder pour eux d’autres détails qu’ils pourraient utiliser en cas de procédure.
4. L’intrusion violente d’éléments extérieurs à l’encadrement a fait se dégénérer l’ambiance, tout cela devant les enfants. Mais il faut aussi reconnaître qu’il n’y avait personne d’autres pour défendre les joueuses qui se sentaient lésées par le déroulement des événements dont elles percevaient l’injustice au milieu de leurs larmes.
5. Si à l’ARBH, le comité de contrôle salle n’a pas pu réagir en suivant ses procédures, il me semble qu’eu égard aux faits qui se sont passés, le Procureur peut encore se saisir de l’affaire et examiner ces incidents.
6. Si rien de répréhensible ne devait être décelé au niveau réglementaire, il y a eu tout de même des incidents graves (que plusieurs membres éminents ont déclarés être choquants), et, hélas, qui semblent se dérouler régulièrement.
Quelles sont les mesures pratiques à mettre en place pour éviter ce genre de dérapage ?
Comme dans toute » société » régie par des règle(ment)s, il est indispensable d’avoir un contrôle sur la bonne exécution des choses. En industrie, on appelle cela le « Quality Control ».
Qui contrôle la bonne exécution des matches ?
Au niveau de l’arbitrage, il y a les coaches d’arbitres qui sont là pour juger et évaluer les hommes en jaune.
Au niveau des matches, il y a les arbitres qui ont à contrôler toute une série de choses, dans le même temps où le délégué au terrain a sa feuille de route et une quarantaine de points à vérifier avant, pendant et après le match.
Au niveau de la fédération, il y a le contrôle des feuilles de match, des qualifications et d’autres points importants de la compétition.
Mais tout cela est très théorique et en grande partie, ces règlements ne sont pas suivis dans les détails. En général, tout se passe dans la bonne entente, dans une ambiance bon enfant que l’on ne rencontre pas dans les autres sports. Mais quand cela tourne au vinaigre (et on me rappelait que ces choses arrivent tous les week-ends…), là, seul le respect des règlements fait loi.
C’est l’occasion de mettre en place une cellule de contrôle de qualité, comme celle qui s’occupe aujourd’hui de l’agréation des terrains. Le Procureur me semble le mieux placé pour s’emparer de cette tâche et se faire entourer d’inspecteur de la qualité (qui devraient également être des conseillers pour les clubs) qui se promèneraient de club en club pour vérifier le bon déroulement des choses.
Au niveau du cas qui nous occupe aujourd’hui, il me semble utile que le Président, qui veut mettre en avant les valeurs de respect et de Fair-Play, mette en place une structure qui contrôle ce Fair-Play. Le Prix Delta Lloyd du Fair-Play récompense les équipes qui ont récolté le moins de cartes : voilà qui est singulier… récompenser sur bases d’éléments négatifs. Comme on aimerait récompenser pour des gestes positifs !
Et au niveau de l’entourage qui peut parfois interférer comme ce fut le cas avec des parents à l’Antwerp, il serait intéressant d’imposer la qualité de membre de l’ARBH qui permettrait à cette dernière de pouvoir les intégrer dans la structure et de les appeler si nécessaire pour pouvoir témoigner dans les règles. Outil à mettre en place : la carte d’identité hockey.
Quoiqu’il arrive, la balle reste dans le camp des acteurs impliqués dans cette affaire, qui ont certainement tous à faire un retour sur les choses et voir comment les éviter à l’avenir ; cela passe sans doute par la mise en place d’arbitres et de juges neutres dans le cas de matches où des situations du type de la poule de SG1A se présentent. Et cela passe aussi par un changement de mentalité chez ceux qui sont trop souvent cités dans des petites affaires de tricheries que l’on peut encore voir chaque week-end.
Tout ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que les filles de l’Antwerp soient encouragées dans leurs finales, comme l’auraient été celles de l’Orée, démontrant que le monde du hockey est revenu au Fair-Play qui n’aurait jamais dû quitter cette compétition..
08/01/10
528.975 fois merci !
A l’aube de cette année 2010, je ne puis à nouveau que vous remercier de votre fidélité accrue à okey.be. 2009 fut une grande année pour okey.be, celle de la confirmation de votre présence sur le site, de votre confiance, de vos encouragements et remerciements dans les grands moments de la vie de notre beau sport.
Le nombre de visites a encore augmenté et dépasse le demi-million, soit plus de 53% d’augmentation par rapport à 2008.
Votre confiance et celle des médias qui se basent sur okey.be font que le site est encore et toujours votre site de référence. Cela ne me suffit pas et je ferai en sorte qu’en 2010, okey.be soit encore plus présent partout où il se passe quelque chose dans le monde du hockey belge.
Dès janvier, vous retrouverez de nouvelles photos des compétitions que VOUS m’aurez demandé de venir suivre. Un écran spécifique arbitrage sera inauguré sous peu. Et comme toujours, je relèverai les nouvelles intéressantes de la vie de toutes les couches de notre hockey, attentif à tout ce qui se passe…
2010 sera une année importante pour certains et certaines (les Dames aux USA, les Boys U18 à Singapour), et pour les clubs, ce sera certainement une année de choix car la pression sur eux est devenue importante en terme de qualité: ceux qui ne passeront pas à une forme de professionnalisation seront distancés par la dizaine de clubs qui ont choisi cette voie.
Je remercie mes partenaires fidèles qui continuent à soutenir le site et l’action qu’elle peut avoir pour l’amélioration de notre sport. J’espère ne pas les décevoir, tout comme vous non plus; n’hésitez pas à me faire savoir ce que vous y avez trouvé de bien … et de moins bien. Ensemble, ce sera mieux encore.