30/11/2016 La FIH veut repartir d’une feuille blanche pour repenser ses organisations d’événements : No limits
Lors de la dernière réunion plénière de la FIH à Dubai, une présentation a été faite des projets des futures grandes compétitions.
La FIH veut révolutionner son offre d’événements à partir de 2019. C’est ce que Sarah Massey, la directrice des « events et marketing » de la FIH, annonçait à l’assemblée réunie le 11 novembre passé.
Après la réunion de Marrakech, un groupe de travail s’était constitué pour tirer les leçons de grandes compétitions passées et voir comment mieux vendre le hockey. Car les conclusions étaient qu’il fallait voir plus de hockey à la télévision et donc offrir des produits plus attractifs et mieux structurés. Et donc également offrir plus de compétitions à haut niveau.
La FIH a trois objectifs : plus de TV, plus d’événements et plus d’argent. Qu’on le prenne dans un sens ou dans l’autre, il faut donc plus de hockeyeurs professionnels.
La FIH dit vouloir consulter le plus de monde possible après son premier jet de conclusions. Il faut bien évidemment que les fédérations nationale soient d’accord avec les propositions.
Les conclusions des années précédentes tournent autour de deux grands events : la Coupe du Monde de La Haye qui est LA référence et la World League qui a vu en quatre ans les participations grimper de 20%.
C’est autour de cette dernière compétition que les plus grands changements vont intervenir. Car il a été constaté que les stades étaient vidés lors de certaines manches de cette WL. Elle doit continuer car elle est une belle opportunité pour les pays de faire se développer le hockey.
Le premier tour de la WL se déroulera en cinq places en régional.
Le deuxième tour aurait lieu en 3 events de 8 équipes desquels 9 équipes sortiraient.
Le tour suivant sera un nouvel event qui remplacera les demi-finales de la WL et le Champions Trophy qui disparaît : c’est la Global League qui devient un nouveau produit, commercial.
Sous la devise » Hockey is coming Home », la FIH veut faire de chaque rencontre de cette Global League un gros événement qui attire public et télévision. Fini donc les compétitions tous ensembles à un endroit précis (comme à Brasschaat l’an passé) mais pour chaque poule, des matches aller-retour dans les pays concernés.On va donc avoir des matches à domicile et d’autres en déplacement, répartis sur l’année; en principe, on jouerait durant la première partie de l’année dans l’hémisphère sud, dans la seconde partie pour l’hémisphère nord.
Le nombre d’équipe par poule n’est pas encore défini, mais si elles comptent 7 équipes, on aura 12 matches, si elles comptent 9 équipes, on en aura 16. Le grand final aura lieu très vite après les dernières rencontres et réunira les 4 meilleures équipes. Ce schéma est valable aussi bien pour les Messieurs que pour les Dames.
Quant à la qualification pour les Jeux Olympiques, elle donnera lieu à la création d’un tournoi qualificatif. Outre le pays hôte (le Japon) et les 5 champions continentaux, il faudra trouver 6 pays complémentaires. Ils sortiront d’un tournoi à 12 équipes qui regroupera le top 4 de la Global League, des deux meilleurs perdant de cette Global League, le tout complété par les suivants au classement mondial pour obtenir 12 équipes.
La FIH a édité pas mal d’informations sur son site, mais les projets ci-dessus étaient exposé dans de longues vidéos, complétés par des présentations powerpoint non visibles.
Commentaire
Si le projet passe – et il y a beaucoup de chance que ce soit ainsi, le nouveau président de la FIH, l’Indien Dr Narinder Batra, et son équipe poussant dans cette direction -, la pression sur le calendrier va être plus que sensible. En effet, les rencontres de la Global League vont être réparties sur une plus longue période, un peu à la manière des compétitions de football.
Il deviendrait également indispensable de disposer d’un stade national pour abriter les matches at home des Red Lions et des Red Panthers, soit une grosse quinzaine de rencontres.