(c) photo JL Goethals de Mude
Les Indoor Red Panthers ont finalement terminé leur coupe d’Europe à Berlin à la 6e place. Dès hier et leur victoire face à l’Ukraine, elles avaient gagné leur ticket pour la coupe du Monde 2025 attribué aux 6 premiers de l’Euro.
Mission pas impossible
Le premier objectif était de (re)créer une équipe après de nouveaux changements dans le noyau : sur les 12 joueuses, 7 débutaient leur carrière internationale. Delforge (45 sélections), Ronquetti (40), Barry (11), Bierlaire (11) et Gose (10) formaient une bien maigre cadre d’expérience. Le second était de se maintenir et ce fut fait dès le premier jour après une victoire contre la Turquie, le « candidat » le plus à la portée des Belges. Terminer dans les 6 premiers était le troisième objectif espéré pour les Belges. La mission était faisable mais les leçons de l’Euro Messieurs pouvaient faire craindre le pire : la compétition fut moins ouverte que craint et la logique du classement fut à peu près suivie. Les Belges étaient tombées dans une poule forte avec l’Allemagne et la Tchéquie, avec en plus l’Espagne qui s’est révélée comme très solide et talentueuse.
Trop peu de pratique
S’il fallait tirer des conclusions à chaud, on pourra sans conteste avancer qu’il y avait plus dans les sticks belges que ce que les attaquantes ont réalisé. Combien de fois les joueuses sont arrivées en un contre un face à la gardienne ou au but vide et ont perdu leur possibilité de marquer. Ces mêmes attaquantes qui ont montré des qualités techniques au-dessus de la moyenne du tournoi. Les fautes individuelles ont également pesé sur les résultats. Le physique reste aussi à développer : ce n’est pas avec deux mois de préparation à raison de deux séances par semaine qu’on arrivera à former des athlètes internationales. Ces choses (nul doute que les joueuses le savent et que le staff a bien évalué la situation) se corrigent et laissent de beaux espoirs pour la suite. Mais il faudra que cette équipe conserve son noyau et qu’elle puisse bénéficier de plus de compétitions pour garder un rythme et une science de la salle qui ne s’acquiert pas en un seul tournoi.
A quand une Pro League salle ?