Plusieurs d’entre vous nous ont contacté pour savoir comment était géré les grilles de matches de la World League.
Déjà lors de la World League Dames en Nouvelle-Zélande, la capitaine de l’équipe d’Allemagne Janna Müller Wieland, s’était questionnée sur la régularité du déroulement de la compétition, son équipe devant jouer à moins de 24 heures d’intervalle deux rencontres dont une décisive. Does it make any sense at all that 1st and 2nd in a pool don’t get a rest day before the WL4 QF, whereas 3rd and 4th do ? Les réactions ont été alors unanimes pour trouver cette programmation injuste
A Bhubaneswar, la Belgique a été victime du même « phénomène ». Après avoir terminé brillamment leur troisième match de poule, ils devaient affronter moins de 22 heures après l’Inde qui avait eu 24 heures de plus pour préparer l’important quart de finale. Le pourquoi de cette programmation a été posée à la FIH et les réponses nous sont parvenues.
Première question :
Pourquoi la Belgique a-t-elle du jouer son quart de finale moins de 24 heurs après son dernier match ?
Réponse de la FIH : La règle FIH est qu’il faut au minimum 20 heures entre le début de chaque rencontre (il existe une exception pour le Champions Trophy), mais lorsque c’est possible nous portons ce délai à 22 heures. La Belgique première de la poule A et a été « récompensée » par une récupération de 40 heures de moins que l’Inde, dernière du groupe B. Lorsque la grille des matches a été annoncée, il a été clairement spécifié que la séquence des matches de quart de finale serait déterminée lorsque les matches de poule seraient terminés. C’est le même phénomène qui s’est passé avec l’Espagne qui a « bénéficié » de plus de 40 heures de repos par rapport à l’Australie. Qui joue quand a été décidé après discussion avec les différentes sociétés qui ont obtenu les droits de télévision. Clairement, comme hôte de la compétition, le diffuseur indien a émis ses préférences par rapport aux moments où l’Inde devait jouer (ce fut le cas à Bruxelles en juin – World League Dames)