C’est la 3e fois qu’une équipe féminine belge représentera la Belgique aux Jeux Olympiques. Les Red Panthers de 2012 ont surpris leur monde en se qualifiant pour Londres. Les Belgian Cats furent les secondes à aller aux JO et c’est à nouveau le hockey qui y représentera le sport collectif féminin belge.
On le sentait, on en était sûr, mais il fallait le faire. Et cela, c’était tout sauf une évidence. On a eu des doutes après l’Irlande, effacés avec les 23 buts contre la Corée et l’Ukraine; et puis contre la Grande Bretagne, dans un réel match à enjeu planétaire, ce fut tout sauf simple, avec des Britanniques survoltées. On a eu ce premier but très malin de Barbara Nelen, repris très adroitement après une balle haute en plein cercle que certains arbitres auraient pu siffler; puis avec ce but gag d’Alix Gerniers que l’arbitrage a laissé passer : la marque de la balle sur l’épaule, Alix peut se la faire tatouer !
La suite fut belle, avec une intelligente gestion d’un adversaire très solide et très pugnace. Jamais, les Britanniques n’ont baissé les bras et même après la belle réalisation collective ponctuée du tir de Justine Rasir, elles n’ont abandonné. Elles sont revenues à 3-2 ; l’ombre de Changzou a plâné mais les Panthers ont tenu !
Des années de travail
La joie des 18, du staff, des 60 supporters présents à Valence, des médias belges a pu éclater. Et puis celle de tous ceux qui ont suivi le match à la télévision ou sur streaming; de toute la Belgique du hockey et du sport. Qui voyait ainsi une équipe complète se rajouter aux sportifs déjà qualifiés pour Paris.
Derrière cette joie, que de travail et de larmes versées depuis 2012 et Londres. Que de joueuses qui ont sué sang et haut pour hausser le niveau du hockey féminin belge. Que de joueuses sont tombées hors du noyau pour laisser la place à de nouvelles pépites qui devaient viser encore plus haut, plus fort. Derrière ce dernier noyau, une communauté féminine qui travaillait dur, en club, pour augmenter son niveau.
Le noyau élargi des Panthers a fait le choix du professionnalisme en consacrant tout son temps au hockey, tout en continuant parfois des études et en sacrifiant ses loisirs, sa vie. Un choix payant au niveau sportif, mais pas financier; en cela, les Panthers son restées amateures et ont donné sa noblesse au ticket arraché de haute lutte à Valence.
Ecoutons-les
Revivons cette joie dans toutes les langues…
Images La Libre/Hockey Thibaut Vinel
Judith Vandermeiren
Charlotte Englebert
Aisling D’Hooghe
Vanessa Blockmans
Elles reçoivent leur panneau /ticket pour Paris
N’oublions pas le phénoménal travail/apport de Raoul Ehren! Le grand timonier de cette équipe. Sans lui, pas de Jeux.
Elles ont réussI…
leur pari 😉
Merci d’avoir corrigé cette petite coquille.Le jeu de mots sur Paris ne me dérangeait pas mais le « ont réussit » dans le titre oui!
Elle ne se trouvait que sur FB, pas dans l’article où elle a été corrigée presqu’immédiatement. Il faut toujours se méfier de FB.
Et Paris est devenue Pari pour compenser l’horreur.