Elles ont déjà la médaille d’argent en poche. Les Red Panthers ont déjà fait aussi bien qu’en 2017 où elles ont terminé deuxième de l’Euro à Amstelveen. Comme en ’17, ce sera à nouveau les Pays-Bas comme adversaire et comme en ’17, les numéros 1 mondiales seront les favorites. Mais avec un mais : les Belges sont un cran au-dessus en termes d’ambition. Elles ne veulent pas subir une 4e défaite d’affilée depuis le Mondial.
Selon Emilie Sinia, la force défensive des Panthers est devenue leur ADN. Après le but d’Emily White (ce n’est pas sur un revers en back stick comme certains l’ont prétendu), la Belgique a fermé boutique. Certes, on se demande encore comment Stapenhorst n’a pas égalisé, comme Lorenz a choisi un poteau sortant en fin de rencontre et comment elles n’ont pas récolté plus que ces 2 pauvres pc; on a vu aussi les arbitres anglaises être très clémentes envers les Belges – leur évitant 2 ou 3 pc et une petite jaune -, mais aussi l’irlandaise Alison Keogh jugeant correctement à la vidéo la dernière déviation d’Elena Sotgiu à la 60+e minute. On peut sans mentir avouer que les Allemandes n’ont pas eu de chance. Mais on peut aussi avancer une nouvelle expression : le cadenas belge…
Bonne nouvelle aussi, Paul van Ass, l’acariâtre coach des Néerlandaises, n’aime pas le jeu des Belges : il aurait préféré jouer l’Allemagne en finale. La réaction de Raoul Ehren et des joueuses…