Ce matin, La Libre a présenté son top 5 des acteurs majeurs du championnat Honneur Messieurs.
Au tour de okey.lalibre.be de faire l’exercice pour les Dames.
Dirkie Chamberlain
C’est par une étrangère arrivant à nouveau dans notre championnat que nous ouvrons ce top 5. Chamberlain est un monument sud-africain qui est une terreur dans le cercle. Plus toute jeune, elle aura la très lourde tâche de faire oublier l’une des meilleures joueuses du défunt championnat : Manuella Urroz. La Chilienne était le véritable moteur du dispositif de Sofie Gierts et elle a amené les Anversoises au titre national. L’équipe de l’Antwerp est super bien balancée, avec dans chaque ligne des internationales qui ont au fil du temps pris de l’assurance. Chamberlain ne devrait pas changer la maîtrise du champion de Belgique mais elle sera une attraction; du moins faut-il l’espérer.
Barbara Nelen
C’est le gros transfert de l’année. Après une longue période boomoise, elle quitte le Braxgata pour revenir à son club de coeur. Elle sera au centre du jeu gantois pour épauler Gerniers dans la course au titre. La terrible désillusion en quart de finale (la Gantoise n’a perdu aucune rencontre durant la saison passée et doit à un shoot-out raté son élimination prématurée) devra être effacée par un titre qui lui échappe de peu ces dernières années. Nelen est la meilleure joueuse belge (cela s’est encore vu en équipe nationale) et elle devrait encore régaler les spectateurs et connaisseurs du hockey féminin.
Pauline Leclef
C’est le genre de joueuse qui n’a pas nécessairement le côté spectaculaire d’une Jill Boon, d’une Ambre Ballenghien, d’une Judith Vandermeiren, d’une Alix Gerniers, et on en passe. Mais qu’est-ce qu’elle est précieuse dans une équipe, aussi bien en défense et en, récupération de balle, qu’en accélération vers l’avant et en passe de balle. Elle possède une vision qui lui permet d’être là où il faut, quand il faut. Elle a mis du temps à percer en équipe nationale et elle est aujourd’hui un pion majeur des Red Panthers. Lors de la saison ratée du Braxgata, elle n’a pas pu redresser une barque qui chavirait on ne sait trop pourquoi. Avec un nouveau coach, sans Nelen et Bonastre, elle devrait affirmer sa touche dans un Brax new look qui s’est enrichi de nouvelles pépites.
Les flèches d’argent
Charlotte Englebert et Justine Rasir sont des espoirs très sérieux de notre hockey. Certainement après Tokyo, on devrait les retrouver dans le noyau national. Rapides, physiques, elles sont avec la flopée des jeunes talents du Racing les joueuses à suivre dans cette surprenante équipe reprise cette année par Thibaut Cornillie. Avec les cadres Jill Boon et Anouk Raes, elles seront évidemment plus attendues que l’an passé. Ce sera toujours un plaisir de les voir pratiquer un hockey vers l’avant, un hockey champagne, un hockey joyeux. La fraîcheur d’Englebert et de Rasir a apporté à notre championnat une nouveauté qui devra être protégée et exploitée.
Brienne Stairs
La petite vingtaine de joueuses canadiennes qui ont élu domicile dans notre championnat a apporté une discipline et une rigueur sportive qui contraste quelque peu avec la manière de vivre belge. Elles ont appris la douceur de notre climat, mais elles ont apporté un sérieux supplémentaire qui a déteint dans certaines équipes. Ainsi, à Louvain, cette nouvelle concurrence a apporté une plus grande tendance vers le côté athlète de nos joueuses. Tête de file de ces Canadiennes, Brienne Stairs et une joueuse spectaculaire, qui marque facilement et qui est difficile à arrêter. L’élégante mais solide attaquante sera à suivre tout comme soné quipe qui n’a manqué la finale que pour un shoot-out.
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