Participer à une coupe du Monde en salle, c’est un bonheur pour un journaliste ou un photographe.
C’est toujours une expérience qui restera dans la mémoire de celui qui l’a faite. Que ce soit en Belgique ou à l’étranger, l’atmosphère est spéciale. Arrivé à Berlin par le vol le moins cher, j’ai mis le pied dans la Max Schmeling Halle très tôt, alors que seuls les organisateurs étaient présents et en bleu de travail.
Alors que les équipes, dont la belge, s’entraînaient et allaient permettre de récolter des informations fraîches, il faudra plutôt retourner à l’hôtel pour envoyer infos et images. Le wifi n’allait être en marche que tard dans la soirée. L’hôtel est un 4 étoiles rustique bien transformé. A 12 minutes à pied du stade, il permet de faire une petite marche bienvenue dans le froid sibérien : -11°C la nuit et sous 0°C le jour ; ça réveille. « Tu verras, Berlin c’est super, une très belle ville ! » Tout autour du quartier, des buildings assez vieillots, beaucoup de petits commerces, des restaurants plus étrangers qu’allemands. Rien de flamboyant. Les Indoor Red Lions sont également dans un hôtel entouré de grands buildings à appartement. L’explication : « Vous êtes dans la partie de Berlin qui appartenait à l’Allemagne de l’Est. »
Le Max Schmeling Halle est énorme. On ne compte plus les salles de sport : une dizaine au moins. Le tout dans un ensemble avec des escaliers dans tous les sens. L’organisation a prévu une fléchage pour les vestiaires, les salles d’échauffement, les bureaux en tout genre. Mais pas de panneaux indiquant la sortie. Vous êtes bien rentré, vous pouvez sortir. Sauf que le premier jour, à tourner dans les dédales, le Halle s’est refermé sur moi comme un piège. Après avoir fait 4 fois le tour, tenté d’ouvrir une vingtaine de portes, j’ai enfin retrouvé une sortie. Le soir, après l’entraînement des Lions, j’ai bien imprimé dans ma mémoire le chemin de la sortie; sauf que le système de fermeture s’est bloqué et qu’en appuyant sur le bouton de sortie, l’alarme s’est déclenchée. Alerte générale. Pas grave, comme toutes les bonnes alarmes, elle s’est arrêtée après une minute et tout est rentré dans l’ordre.
Une salle, mais pas deux
La grande salle du complexe est superbe. Lumière, wifi, tribunes, dégagements : tout y est. Par contre, la deuxième salle ressemble plus à une salle de seconde zone en Belgique. pas de wifi, une lumière proche de celle de la salle des Riches Claires à Nivelles, les tribunes et les murs à un mètre des bommes. De la places pour pas plus de 400 personnes. Pas de retransmission des matches. Bref, triste et indigne d’une coupe du Monde. mais contre mauvaise fortune, bon coeur : on augmente les ISO et on prévient qu’on aura un peu de retard dans la transmission des articles.
La Belgique dans le top des organisations
On peut imaginer le plaisir de Philippe Truyens lorsqu’on lui a dit qu’Anvers était nettement mieux. Tous ces petits détails mieux soignés qu’à Berlin, le bulletin belge (y compris celui de Uccle) méritait bien plus qu’une mention.
Sympa !!!