Le fameux article 5 du règlement sportif de l’ARBH a encore fait des dégâts.
Vous vous rappellerez que cet article stipule que tout joueur ou toute joueuse qui a disputé un match dans un championnat étranger après le début du championnat belge ne peut plus jouer dans ce championnat. On se rappel l’affaire Jade Close à la Gantoise ou encore celle de Namur avec Coelho.
Samedi passé, c’est l’Antwerp qui a fait les frais de ce règlement. Que le club nord-anversois soit déforcé par l’absence de ses tours de contrôle à l’arrière (Berendts blessée et Lambertus blessée puis enceinte), cela passe : c’est la loi du sport. Mais quand un règlement vient bousculer une équipe alors que l’éthique sportive est parfaitement respectée, là , il y a un souci.
Lilian du Plessis, 23 ans, est internationale sud-africaine. Elle est au début de sa carrière avec son équipe nationale et ne veut certainement pas déplaire à son entraîneur. Celui-ci a imposé à toutes ses internationales de participer à un tournoi qui lui permettait de voir ses joueuses et de les juger afin de faire sa élection pour la World League. Ce tournoi avait lieu juste avant les demi-finales des play-offs. En participant à ce tournoi obligatoire pour elle, elle se mettait automatiquement hors-jeu pour les play-offs. Est-ce que son absence a causé l’élimination de l’Antwerp face à la Gantoise ? Personne ne pourrait le dire mais il est vrai que les deux rencontres ont été très serrées.
Alors qu’en face, Dirkie Chamberlain, elle aussi internationale sud-africaine, a choisi de ne pas aller en Afrique du Sud et de compter sur la connaissance de ses qualités par le coach sud-africain. A 29 ans, elle a déjà tout connu et on peut supposer que le T1 de son pays saura la rappeler s’il le faut. On n’est pas dans la tête de ‘Dirkie’ mais on peut s’imaginer que la puissante numéro 12 gantoise est assez sûre d’elle. Et puis si elle n’est pas du voyage dans son pays, ce ne sera pas un drame.
Les deux joueuses ont bien sûr participé à toutes les rencontres de championnat de l’Antwerp et de la Gantoise, régulièrement inscrites.
Les commentaires allaient bon train le long de terrain gantois samedi et tous étaient là pour critiquer cet article 5. Pourquoi donc est-il toujours en l’état alors qu’il s’agissait d’empêcher les clubs d’engager pour une courte période, comme des play-offs par exemple ? La fédé ne peut-elle pas prendre exemple sur la fédération néerlandaise qui autorise ce genre d’absence et impose à chaque joueur/joueuse de participer à un certain nombre de matches de championnats afin d’être valablement qualifié.
Et surtout : pourquoi autorise-t-on aux joueurs belges de participer à l’Indian League sans que cela ne dérange personne ? Etrange, n’est-il pas ?
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