Contexte : après sa descente en Nationale 1 il y a deux saisons, le Wellington était remonté après la saison incomplète, deuxième du championnat derrière l’intraitable Daring. Quelque peu rajeunie, avec une nouvelle T1 -Louise Cavenaile- qui l’avait fait remonter, l’équipe uccloise avait recruté quelque pépites comme Victoire Arnaud, Clélia Deroo et Noa Roque; les trois Françaises rejoignaient leur coéquipières de l’équipe de France Elysée Lecas. Avec quelques « anciennes » comme Ophélie Duquesne, Alice Weicker et Julie Fosseprez, et des cadres déjà actives en DH comme Marie Draps, Camille Eloi, Romane Bierlaire ou Natacha Bauchau, plus un talent venu de Parc (Charline Bruyneel), le Well devait tenir une place intéressante dans ce championnat à 14.
Saison 2020 – 2021 : débutant le championnat face à la Gantoise, les rayées jaune et gris se prenaient une 0-8 bien tassé. Pas de quoi les mettre en confiance. Elles pouvaient se reprendre le dimanche suivant, mais le Daring s’était entretemps fameusement renforcé et la défaite 2-0 était logique mais contenue. Pas de quoi décourager les troupes de Louise Cavenaile qui les mettaient devant la dure réalité de la DH, rythme et vitesse étant les deux facteurs principaux qui étayaient la différence entre la Nationale 1 et la division Honneur. Pour Cavenaile, il était évident que le Well devait se préparer aux play-down et que l’accent devait être mis sur l’apprentissage et la mise au niveau de la DH. Avec en préparation en sous-main l’attaque : le fait de prendre des buts était normal à ce stade de la compétition. Sauf que le Well a pris trop de buts (50) et malheureusement, n’en a inscrit que 8. Beaucoup trop peu. Dans ce tableau les joueuses n’ont pas perdu leur sourire et ont continué vaillamment à construire et à se former pour aborder les play-down avec une certaine confiance. Car les Uccloises n’ont pas terminé sans points : les deux victoires 2-1 contre Louvain et 1-2 au White Star ont prouvé qu’elles pouvaient « faire quelque chose« . D’autant qu’elles ont accroché le Victory, l’Herakles et le Mechelse avec des défaites d’un but seulement.
Le moment : le but pris à la première minute contre le Victory aura été le plus rapide du championnat; et il signifiera la défaite du Well, incapable de remonter ce handicap alors qu’il restait 69 minutes pour le faire.
Top : la victoire au White Star avec la manière. Une équipe enthousiaste, qui en voulait et qui arrache les trois points avec le coeur.
Flop : la casquette 7-0 prise lors de la dernière journée du premier tour au Waterloo Ducks. Une autre défaite cuisante contre le Léopold 1-6. Deux adversaires directs dans le play-down.
Objectif 2021 : le sauvetage est bien sûr au menu. Le Well part avec un handicap de plusieurs points par rapport au Waterloo Ducks qui a 9 pts, le Léopold 7,5 pts, le White Star 5 pts, le Mechelse 4 pts et a l’avantage sur Louvain qui a 1,5pts. Le play-down est une autre compétition: le Well le sait bien mais il faudra qu’il joue autrement qu’en première phase. Les Françaises de l’équipe sortent d’une intense préparation avec leur équipe nationale et devront jouer un autre rôle que celui qu’elles ont joué jusqu’ici; leur physique acquis sera important. Louise Cavenaile semble être dans les temps pour réaliser un bon play-down grâce à sa préparation du premier tour. Il faudra que le Well sorte enfin du bois après 4 années de marasme; cette équipe a les moyens de le faire.
Meilleure buteuse : Amber Sistermans (3)
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