Contexte : le White Star fait partie des équipes déforcées après le départ des Canadiennes. Trois d’entre elles (de Armond, N. Woodcroft et Stewart) sont reparties au pays tandis que Cabut et Wiks quittaient également le parc everois. Le plus gros départ était celui de Mathilde Petriaux qui allait chercher au Waterloo Ducks une équipe du top : la gardienne de l’équipe nationale française se devait d’aller un pas plus haut.
Ces départs étaient bien compensés par des arrivées intéressantes. Sofia Laurito venant de Barcelone après un passage à Bruges, Queralt Figueres venant de Terrassa, Julie Brachet de St Germain, Téa Watelet qui prenait la place de Petriaux, Teresa Dalla Vittoria et Delfina Granatto arrivant toutes deux du club italien d’Amsicora donnaient au White une belle allure. Il fallait bien sûr mettre du liant dans tout cela. L’objectif du top 8 n’était pas illusoire, même si remplacer la ligne du milieu, où Anita Bertarini avait brillé les saisons précédentes, n’est pas simple. Avec l’arrivée de Xavi Arnau la saison précédente, l’équipe étoilée devait faire ses preuves.
Saison 2020 – 2021 : débutant contre le Léopold par une victoire 2-1,elle devait se farcir deux ogres anversois; résultat deux défaites 4-2 contre l’Antwerp et 0-4 contre le Dragons. Pas de quoi rassurer les supporters. La rencontre suivante au Racing se soldait par une victoire prometteuse 0-1. C’était bien reparti. C’est alors que le White tombait sur plusieurs remises qui coupaient son élan. Une excuse qui ne pouvait pas tout expliquer : une défaite 4-1 à l’Herakles, une autre 0-3 au Watducks qui était aux prises avec de gros problèmes. Survenait le mois d’interruption Covid et une reprise catastrophique avec une défaite 2-3contre el Daring (on dira acceptable), mais surtout la débandade à Louvain 5-2. Puis un frémissement de reprise avec un nul contre le Victory et une victoire 1-0 contre le Mechelse. Suivaient alors 3 défaites dont un cinglant 7-1 à la Gantoise, un 3-1 au Bragata et surtout ce malheureux 1-2 face au Wellington. Au total, des statistiques très pauvres, 15 buts pour, 37 contre : là il y a un problème; le White a tout simplement la 2e plus mauvaise défense du championnat.
Le moment : le match qui devait déterminer l’accession au top 8 était ce White-Victory du 29 novembre. C’était quitte ou double. Une rencontre acharnée et finalement le but de la délivrance à la 57e minute et ce revers tête de cercle de Gaspari 1-0; il restait 13 minutes à tenir. Les Edegemoises se portaient à l’attaque et finalement Viarengo d’un tir rageur et de près, battait Watelet pour arracher l’égalisation. La qualification s’échappait. D’autant plus que par après, le White gâchait son premier tour avec d’autres contre-performance
Top : Même si cette rencontre s’était terminée par une défaite, le jeu développé contre le Wellington a prouvé que le White pouvait tenir la route. Oui, d’accord, c’est un petit top…
Flop : la défaite contre Louvain 5-2 : le plus mauvais match du White contre la dernière équipe du classement. De quoi semer le doute et donner de l’espoir, non seulement à Louvain, mais aussi à toutes les autres équipes du play-down.
Objectif 2021 : le White Star doit tenir son rang. Il vaut bien mieux que ce qu’il a montré lors de ce premier tour. Sur papier, il a de quoi jouer bien plus haut. Il perd son T1 Xavi Arnau qui part coacher l’équipe nationale féminine du Japon en route pour les JO et doit donc se trouver un nouveau T1 : ce sera peut-être le coup psychologique dont l’équipe a besoin pour retrouver son lustre d’il y a deux ans. Il part avec 5 points dans le play-down. Le Waterloo Ducks en a 9, le Léopold 7,5; il a derrière lui le Mechelse qui en a 4, le Wellington 3 et Louvain 1,5. Ces trois dernières équipes ont fait du White LA cible.
Meilleure buteuse : Delphine Gaspari (5)
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