Contexte : la défaite des Canadiennes en tournoi préolympique face à l’Irlande (au bout des shoot-outs) aura signifié la fin du rêve européen pour une grosse quinzaine de joueuses qui faisaient les beaux jours de clubs belges. Et notamment de Leuven. Ce ne sont pas moins de 5 Canadiennes qui quittaient Herverlee pour retourner au pays; et pas de moindres : Stairs, Norlander, Whright, Mc Manus et A. Woodcroft, les plus talentueuses de l’équipe à la feuille d’érable. Rajouter à celle l’arrière Rocci Emme qui s’en allait au Dragons et Maria Gomez qui retournait en Espagne, plus Marie Grimard qui rejoignait le Racing … et voilà une équipe décapitée. Ajouter à cela deux ou trois transferts ratés : Jérôme Dekeyser se retrouvait avec une toute autre mission que de rejoindre le top 6 qui était l’objectif de la saison passée. Il y a deux ans, Louvain jouait les demi-finales ! Autre objectif donc pour le club de Gilles van Lembergen qui déclarait que son équipe Dames se retrouvait devant la nécessité de puiser dans ses jeunes et de recréer une formation semblable à celle de ses Messieurs d’il y a quelques années. Le passage par la Nationale 1 semblait donc acceptable pour autant que l’équipe se recompose avec une base solide et locale. Un beau challenge pour les Louvanistes.
Saison 2020 – 2021 : Au départ de la première phase de championnat, l’équipe ne pouvait pas se situer; tout était nouveau et la première rencontre face au Dragons se terminait pas un 3-0 honorable. C’est par la suite que les résultats devenaient plus problématiques; avec une défaite 1-0 au Mechelse, 2-1 au Wellington, 1-2 contre le Victory, 1-3 contre le Léopold. La spirale négative était enclenchée. Pas de grande défaites, des petits écarts. La suite était du même tonneau : 4-0 (Gantoise) puis 2-0,1-3, 4-1, 3-0, 2-3, 1-3. Au total 12 défaites, 35 buts encaissés pour 13 marqués. Dans ce brouillard, une lueur positive, celle de la victoire 5-2 contre le White Star. Avec la révélation de quelques jeunes prometteuses. Comme la néo-Panthers Anne Sofie Roels, la solide Zoé Dujardin au pc bien affiné, les toutes jeunes promesses Loes Palfliet, Leera Boyen ou Charlotte Duthoit. Dernière du classement, avec 3 points, Louvain reste bien sûr l’équipe la plus faible, mais avec des chiffres qui ne sont pas les plus mauvais : 4e plus mauvaise attaque et 4e plus mauvaise défense.
Les moments : à la 69e minute de sa rencontre au Wellington, Louvain tenait encore le nul 1-1 : Victoire Arnaud inscrivait le but de la défaite. Au Racing, Lauren Vanhee avait porté Louvain au commandement aux 17e et 20e minutes. Menées 2-0, il faudra aux Racingwomen la force de frappe de Charlotte Englebert (39e et 59e) et de Jill Boon (57e) pour retourner la situation : Louvain avait vu le soleil…
Top : la victoire contre le White Star avec une belle puissance offensive et 5 buts.
Flop : l’impossibilité de refaire le jeu après avoir encaissé et de remonter le handicap.
Objectif 2021 : le sauvetage reste bien sûr le but principal de l’équipe. Il faudra aller chercher trois équipes, avec déjà un handicap sérieux puisque Louvain débute le second tour avec 1,5 points alors que les autres équipes du play-down comptent : Waterloo Ducks 9 pts, Léopold 7,5 pts, White Star 5 pts, Mechelse 4 pts, Wellington 3 pts. L’équipe est bien balancée et compte des filles d’expérience. Liselotte Van Lindt pourrait sans doute revenir après avoir accouché de son deuxième enfant. Margaux Paulus devra resserrer la ligne arrière et pourra compter sur le talent de Noémie De Cocker et Lauren Vanhee au milieu, et d’Eugénie Van Hees et Valentina Marcucci en attaque. Les résultats serrés du premier tour pourraient plaider en sa faveur, mais il faudra être plus strict dans les lignes. Les stats de 4e plus mauvaise équipe lui donne l’espoir de laisser derrière elle les trois autres.
Meilleures buteuses : Zoé Dujardin et Lauren Vanhee (3)
Que signifie l.abréviation ODO ? Merci
L’oeil de Okey : https://okey.be/lodo-sur-les-dames/