Samedi avait lieu le sommet entre les deux premiers de l’Open League dames Honneur.
Au terme d’une rencontre de bon niveau, le Wellington a émergé face à Louvain grâce à deux buts de l’éternelle Sophie Valcke dans le dernier quart-temps. Les deux équipes sont de réelles équipes réserves des équipes de division honneur. Ainsi, au Wellington, on relevait la présence de Vander Gracht ou de Rezette alors qu’à Louvain, Van Havenbergh, Corthouts ou Commeyne figuraient dans le noyau. Ces deux équipes sont au-dessus du lot, tout comme le Waterloo Ducks ou la Gantoise. « Finalement, il n’y a que 6 ou 8 matches intéressants. » soulignait un arbitre officiant en Open.
« Oui, mais c’est tout. Le reste est largement en-dessous et finalement, on perd parfois son temps avec des équipes qui ne sont pas du niveau des divisions nationales où nous nous trouvions la saison passée. » déplorait cette joueuse. Il est vrai que pour avoir assisté à d’autre rencontre d’Open disputée le samedi, certaines compositions étonnent. On y retrouve parfois des joueuses évoluant en Ladies depuis pas mal d’années ; certes, elles ont le sens de la balle et du placement qui servent d’exemple aux plus jeunes, mais encore.
Et le constat semble identique en Messieurs. 4 équipes planent au-dessus de la division. Le constat qui semble sortir de la première expérience est qu’on est parti sur le même schéma que lors des saisons précédentes avec le championnat Réserve. « Mais ce sont les clubs qui ont voulu cette réforme et ils l’ont votée. A eux maintenant de prendre leurs responsabilité. » soulignait ce dirigeant.
En attendant, certains clubs n’ont pas cru à l’Open League et ont créé des clubs satellites, ou renforcé des équipes qui végétaient en division 2. On assiste en quelque sorte à un retour à des décennies passées, un mouvement cyclique.
Au niveau arbitrage, une différence entre les Messieurs et les Dames suscite des remarques. « ‘En Dames, ce ne sont pas des arbitres nationaux. Et ainsi, les règles sont différentes. On ne peut pas jouer la balle au-dessus de l’épaule. Mais des joueuses de DH qui viennent jouer en Open peuvent le faire le dimanche. Ainsi, on assiste régulièrement à ce qui est devenu un réflexe. Logiquement, c’est une carte jaune. Mais nous avons décidé entre nous de ne pas sanctionner ainsi : il faut rester sportif et tolérant. On en rit même lorsqu’une telle phase arrive. Je suggère que finalement les balles hautes soient sifflées toutes de la même manière; c’est plus logique » soulignait cet autre arbitre d’un match Open.
Comme pour tous ces sujets délicats, les intervenants acceptaient de voir leurs avis cités, sans leurs noms. Mais ils sont suffisamment interpellants pour qu’on s’y intéressent. Aux clubs de prendre leurs responsabilité en relevant le niveau. Certains le font sérieusement.
Au delà du fait que certaines dames qui jouent en Belgian League ne puissent pas jouer la balle au-dessus de l’épaule en Open League malgré que ce soit devenu un réflexe pour elles, je pense que l’harmonisation des règles à tous les niveaux devient de plus en plus nécessaire avec la médiatisation grandissante du hockey … comment expliquer aux parents et joueurs que tous ce qui est vu à la TV n’est pas nécessairement ce qui est permis sur le terrain 😉 Pas facile d’arbitrer tous les weekends, dans ces conditions